Classés par nombre de victimes, directes ou indirectes, d’actes politiques volontaires ou d’idéologie.
(Certains portraits sont disponibles en plus haute résolution, cliquer dans les cadres pour les afficher.)
Médailles d'Or
Plus de 10 millions de victimes
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Muhammad ibn Abdallah
dit Mahomet
(Arabie)
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Adolf Hitler
(Allemagne)
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Iossif Djougachvili
dit Staline(l’homme d’acier)
(Union Soviétique)
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Médailles d'Argent
De 1 à 10 millions de victimes.
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Attila, roi des Huns
dit « le fléau de Dieu »
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Napoléone Buonaparte
dit Napoléon Bonaparte
Empereur Napoléon Ier
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Victoria de Hanovre
Reine du Royaume-Uni
Impératrice des Indes
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Hiro Hito
Empereur du Japon
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Mao Zédong (ou Tsé Toung)
(Chine)
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Saloth Sor (ou Sar)
dit Pol Pot
(Cambodge)
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Sous le très long règne de Victoria Ière (1837 – 1901) - princesse de Hanovre, souveraine du Royaume-Uni et impératrice des Indes - les
Britanniques commirent de nombreux crimes de sang dans leurs colonies. Aux Indes (et territoires assimilés), le nombre de leurs victimes dépasse sans nul doute le million. Dans les colonies
africaines du Royaume-Uni, les assassinats d’autochtones furent aussi très nombreux. La guerre menée contre les colons hollandais d’Afrique du Sud (les Boërs) fit plus de 20.000 victimes parmi
les civils regroupés dans des camps de concentrations où ils furent maltraités par les britanniques (sévices, absence de soins et de nourriture,…). C’est au cours de cette guerre que furent
utilisés les premiers « gaz de combat ».
Victoria est souvent présentée comme « pacifique » mais, dans la réalité, elle ne fit rien de concret pour s’opposer aux atrocités commises en son nom par ses troupes. Une estimation
sommaire aboutit à considérer que sous le règne de Victoria, plus de 2 millions d’hommes, de femmes et d’enfants furent victimes des Britanniques.
Les présidents des Etats-Unis qui se sont succédés, de Washington jusqu’au début du XXe siècle, peuvent tous être considérés comme responsables de l’extermination des populations autochtones
(indiens) d’Amérique du Nord. Idem pour le Canada et pour les pays d’Amérique centrale et d’Amérique du Sud. Le nombre total des victimes est sans doute de l’ordre de 15 à 20 millions pour les
deux Amériques. A cela, s’ajoutent les victimes de l’esclavage jusqu’à son abolition (par la volonté du Pdt Abraham Lincoln, dans le cas des USA). On arrive alors à un total de près de 30
millions de victimes. On notera toutefois que la mise en esclavage des Africains de race noire fut organisée, dès le début de notre ère (et sans doute même avant cela) par les marchands arabes,
mésopotamiens et égyptiens. Considéré comme une « coutume » par les Arabes, qui furent les plus grands négriers de
l'histoire, l’esclavage est admis par le coran et jamais aucun dignitaire musulman ne l’a clairement remis en question.
Il est encore pratiqué, de façon plus ou moins larvée, dans de nombreux pays islamisés.
On devrait aussi mentionner le nom de J-F. Kennedy qui fut directement responsable des victimes de l’intervention américaine au Vietnam (environ 1 million de tués et 1.500.000 blessés), décidée
sous sa présidence.
Médailles de Bronze
entre 100.000 et 1 million de victimes
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Vladimir Ilitch Oulianov
dit Lénine
(Union Soviétique)
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Dynastie Saoud
(Arabie Saoudite)
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Idi Amin Dada
(Ouganda)
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Le nombre des victimes d’Amin Dada est estimé à environ 400.000
personnes par les uns mais à près de 800.000 par d’autres. Le calcul est plus difficile à faire pour la dynastie des Saoud mais l’on dépasse sans nul doute les 100.000 personnes victimes du
régime wahhabite. Quant à Lénine, le nombre des citoyens soviétiques que son gouvernement fit interner, et qui périrent dans les camps, se situe également au-dessus de la barre des
100.000.
Avec de tels personnages, les estimations sont toujours difficiles à établir avec exactitude. Nous pouvons cependant nous contenter d’approximation, notre but n’étant pas d’attribuer un « prix
Nobel de la criminalité » !
Les douze noms qui figurent ci-dessus peuvent être considérés comme ceux des êtres humains à classer parmi les plus méprisables de l’histoire de l’humanité, des origines à nos jours. Tous ont
pourtant été honorés de leur vivant, traités comme de « grands hommes », parfois comme de « saints hommes ». Si l’on excepte Pol Pot qui a connu une fin déshonorante, aucun n’a été jugé pour ses
crimes. La plupart de ces « fléaux de l’humanité » ont encore des zélateurs et des adeptes, certains par centaines, d'autres par milliers ou par millions voire par centaines de millions. Les
adorateurs de Mahomet dépassent le milliard d'individus !
Idi Amin Dada, le « bon musulman » réfugié chez ses frères Saoud, était fou à lier, mais il avait eu raison d’enregistrer un disque dont le titre est plein de vérité : Le crime paie. La seule
condition est qu'il soit réalisé à grande échelle.
Mention Très Bien
De 10.000 à 100.000 victimes.
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Francisco Pizarro
Ses frères Gonzalo & Hernando
et les « conquistadores »
(Espagne)
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Simon IV de Montfort
Comte de Leicester
(France)
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Philippe II « Auguste »
Roi de France
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Vlad IV de Valachie
dit Dracula (le Diable)
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Léopold de Saxe-Cobourg-Gotha
Roi des Belges
Propriétaire du Congo
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Lothaire CONTI
Pape Innocent III
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Benito Mussolini
(Italie)
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Francisco Franco
(Espagne)
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Augusto Pinochet-Ugarte
(Chili)
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Mobutu Sese Seko
(Zaïre-Congo)
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Saddam Hussein
(Irak)
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Muhammad Riza Pahlavi
Shah d’Iran
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Yasser Arafat
(Palestine)
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Rulollah Khomeiny
(Iran)
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Ussama Ben Laden
(fléau mondialisé)
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Le pape Innocent III (Lothaire CONTI), le roi de France Philippe II « Auguste » et Simon IV de Montfort, comte de Leicester sont
responsables collectivement du massacre des Cathares, à partir de 1208. Lors du massacre de la population de Béziers (22 juillet 1208), de Montfort aura cette phrase qui en dit long sur sa
mentalité : « Tuez-les tous, Dieu reconnaître les siens ! ».
Dans la gallerie des assassins avec mention Très bien, on trouve des personnages aussi différents que le pape
Innocent III ou Léopold II, roi des Belges, lesquels côtoient l’ancien instituteur socialiste Benito Mussolini, père du fascisme (le vrai, celui d’Italie), le Shah d’Iran, le comte Vlad IV «
l’Empaleur » dit « Dracul » (qui a inspiré le personnage de Dracula), ainsi que les très modernes « exterminateurs » que sont Khomeiny, Arafat et Ben Laden.
Tous avaient ou ont de « bonnes raisons » (selon leur point de vue) de vouloir éliminer physiquement des milliers de personnes. Mais ici encore, rares sont ceux qui ont été jugés pour leurs
crimes. Pizarro et Benito Mussolini furent les seuls, parmi ces 15 personnages, à connaître une fin peu enviable. Simon de Montfort sera tué devant Toulouse lors du siège de cette ville. Même
pour les sous-fifres du crime de masse, le comportement crapuleux demeure payant, particulièrement pour ceux qui tuent au nom de leur dieu « clément et miséricordieux » !
Cette « sélection » n’a rien d’exhaustive. Elle a seulement pour but de démontrer que si l’on trouve des « serial killers » dans toutes les classes de la société humaine, les plus grands d’entre
eux se recrutent chez les dirigeants de ce monde. Les trois criminels médaillés d'Or de cette gallerie sont des « idéologues » qui se croyaient autorisés à imposer par la force leurs idées à
l’ensemble de la planète. Tous trois étaient, d’une manière ou d’une autre, des déséquilibrés mentaux de type paranoïaques mégalomanes (on en trouve aussi dans les autres catégories mais pas de
façon systématique). Cependant, de façon générale, les grands criminels se croient toujours investis d’une « mission » et prétendent agir pour le bien de leurs « sujets » de « coreligionnaires »
ou plus généralement pour « le bien de l'humanité ». On constate toutefois que, dans la réalité, ils ne poursuivent en fait le plus souvent que des buts personnels ou « de clan ». Comme
dit l’adage : celui qui tue une personne est un assassin, celui qui en tue dix est un « serial killer », celui qui en
tue un million est un « homme d’Etat ». Tuer à petite échelle relève de la criminalité, tuer à très grande échelle relève de la statistique, tuer au nom de « dieu » relève de la
« mission divine » !
Sur ce choix de vingt-sept grands criminels, on constate que seulement six d’entre eux se déclaraient athées tandis que prédominent dans cet échantillon les personnes se rattachant (ou faisant
mine de se rattacher) à une religion monothéiste découlant du judaïsme :
islam
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Mahomet
- le Shah d’Iran
- Khomeiny
- Arafat
- Ben Laden
- Saddam Hussein
- Idi Amin Dada
- les Séoud
christianisme
- Vlad l’Empaleur
- Philippe Auguste
- Innocent III
- de Monfort
- Victoria
- Léopold II
- Franco
- Pinochet
- Pizarro
Attila est considéré comme ayant adhéré à une « autre religion », Hiro Hito était shintoïste tandis que Mobutu avait prétendu vouloir renouer avec les rituels animistes. Relevons cependant
qu’Hitler était sensible à une certaine forme de mysticisme tandis que Staline avait été séminariste. Pol Pot n'était pas non plus un personnage purement athée. Seuls Lénine, Mussolini et Mao
peuvent être assimilés à des athées.
Parmi les grands criminels musulmans, nous aurions aussi pu citer le « vieux de la Montagne », chef de la secte dite « des Assassins » mais il n’est pas établi que le nombre de ses victimes ait dépassé le seuil des 10.000.
L’influence religieuse sur le comportement des grands criminels est évidente. C’est la religion qui les conforte dans « leur bon droit » lorsqu’ils
massacrent des êtres humains ou lorsqu’ils les privent arbitrairement de leur liberté. Le « bon mot » de Simon de Montfort lors du massacre de Béziers en est la preuve éclatante. Cette
caractéristique comportementale est sans nul doute plus nette chez les musulmans que chez les juifs ou les chrétiens, coran oblige. Elle est inexistante chez les bouddhistes, religion sans dieu et résolument non violente.
Aux 27 noms cités ci-dessus, on peut encore ajouter celui du chimiste allemand Fritz Haber (1868-1934) qui développa les gaz de combat pour le
compte de l’armée allemande.
Bien que n’ayant pas inventé les gaz de combat (qui furent déjà utilisés par l’armée britannique au cours de la guerre des Boers), Haber fut véritablement obsédé par les gaz mortels. Il
est responsable de la mort de plusieurs centaines de milliers de soldats qui furent « gazés » au cours de la première guerre mondiale. Cela n’empêchera nullement le jury du Prix Nobel de
lui décerner le prix de chimie en 1919 !
Son épouse Clara, chimiste elle aussi, se suicidera de désespoir en 1916, après qu’il eut refusé de mettre un terme à ses travaux sur les gaz de combat.
Haber était juif mais, par opportunisme, ce Prussien archi-nationaliste finira par se convertir au christianisme. Après la première guerre mondiale, il développera le gaz « Zyclon B »
dont les nazis se serviront dans leurs « chambres à gaz » (essentiellement destinées à l’élimination massive des populations juives). Haber est l’archétype du savant opportuniste,
agissant sans le moindre scrupule.
Ironie du sort, c’est un juif qui a contribué, par ses travaux, à exterminer plusieurs millions d’autres juifs.
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On notera, en passant, que l’Académie Nobel s’est discréditée à plusieurs reprises en attribuant des prix à des voyous notoires, qu’il
s’agisse de Fritz Haber(1919), de l’Américain Kissinger (1973) ou du Palestinien Arafat (1994).
En cette année 2003, ladite Académie a cru devoir attribuer le prix Nobel de la Paix à une musulmane, en la personne de l’avocate iranienne Shirin Ebadi qui milite, entre autre, pour la reconnaissance d’un « statut de la femme » au pays des ayatollahs.
Cette femme a sans nul doute fait preuve de beaucoup de courage mais elle ne méritait pas, à notre humble avis, de recevoir le prix Nobel de la paix. Elle n’a jamais eu le courage de dénoncer la
source des problèmes qu'elle combat, à savoir l’islam et le coran, comme Taslima Nasreen a osé le faire. Son action ne concourt ni à faire éclater la vérité, ni à rétablir ou préserver la paix mais seulement à faire perdurer la production de
victimes.
En décernant le prix à une musulmane qui n’a pas renié l'idéologie totalitaire islamique, l’académie Nobel a cautionné indirectement une religion qui est aux antipodes de la paix. Cela à
permis à la presse et aux médias de faire de gros titres dans le genre : « Prix Nobel de la paix octroyé pour la première fois à une femme musulmane » (ce qui sous-entend que le prix a été
décerné à une éminente représentante de l’islam) de manière à laisser subsister l’illusion selon laquelle l’islam pourrait être une religion pacifique.
Mention Bien
De 1.000 à 10.000 victimes.
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Caïus-César-Auguste-Germanicus
dit Caligula
Empereur de Rome
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Philippe PETAIN
Maréchal de France
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KU-KLUX-KLAN
(Etats du Sud des USA)
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Colonel Mouamar KADHAFI
(Libye)
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Ariel SHARON
(Israël)
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Kim Jong-il
(Corée du Nord)
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Mention Passable
Les « bricoleurs » du meurtre en série : moins de 1.000 victimes recensées.
A titre purement indicatif, nous mentionnerons (sans ordre particulier) les noms suivants :
- Le docteur Marcel Petiot : 27 victimes.
- Désiré Landru : 10 victimes.
- Ilitch Ramirez Sanchez, dit « Carlos » : sans doute plus de 15 victimes décédées et une centaine de blessés.
- Marc Dutroux et ses complices : au moins 4 victimes.
- Alfonso Capone (dit Al Capone) : nombre exact inconnu.
- Jack l’éventreur (demeuré inconnu) : 6 victimes « attribuées ».
- La marquise de Brinvilliers (affaire dite « des poisons » - 1676) : 3 victimes décédées, 3 tentatives de meurtres.
- Richard Speck (criminel sexuel) : 12 victimes.
- Ian Brady et Mary Hindley (« Moors murders ») : minimum 3 victimes.
- L’étrangleur de Boston (demeuré inconnu) : 11 victimes.
- John Reginal Halliday Christie : meurtrier nécrophile reconnu coupable d’au moins 6 meurtres.
- Le « monstre de Cleveland » (demeuré inconnu) : 13 victimes « sûres .
- Peter Kürten (le « vampire de Düsseldorf ») : 16 victimes « attribuées ».
- Fritz Harmann (le « boucher de Hanovre ») : au moins 24 victimes.
- Herman Webster Mudget (dit « le docteur Holmes ») : on a estimé qu’il avait fait disparaître plus de 200 personnes dans son « Holmes Castel » de Chicago.
- Charles Manson et ses complices : 5 victimes dont l’actrice Sharon Tate (8 août 1969).
- Guy Georges (France) : 7 victimes.
- Pedro Lopez (Colombie) : assassin de plus de 300 jeunes filles.
- Henry Lucas (USA) : sans doute plus de 200 victimes.
- Le pape Alexandre VI, son fils (le cardinal César Borgia) et sa fille (Lucrèce Borgia) : nombre indéterminé de victimes tuées essentiellement par empoi-sonnement.
- Le pape Clément V et le roi de France Philippe le Bel : responsables de l’assassinat d’au moins 55 Templiers (dont le Grand Maître Jacques de Molay) entre 1310 et 1314.
- Gilles de Rais ( ou de Retz ), connétable de France, compagnon d’armes de Jeanne d’Arc : condamné et exécuté pour le meurtre de plus de 200 enfants et adolescents.
- Erzébeth Bathory (nièce du roi de Pologne, princesse de Transylvanie) : condamnée à mort (mais non exécutée) en 1611 pour le meurtre de 610 femmes et jeunes filles.
- Secte Aum (Japon) : Attentat au gaz sarin dans le métro de Tokyo (20 mai 1994), 12 morts, 5.500 intoxiqués.
On n’aura pas manqué de noter que, si l’on excepte H.W. Mudget, Lopez et Lucas, les principaux assassins de cette série
appartenaient à la très haute société et même aux classes dirigeantes. A eux seuls, le connétable Gilles de Rais et la princesse Bathory comptabilisent plus de 800 victimes.
On y trouve par ailleurs la trace de deux sectes pseudo religieuses, la secte satanique de Manson et la secte « Aum ». Le terroriste Carlos s’était, quant à lui, rallié aux objectifs des islamistes (voir au chapitre 14bis).
Ont été exclus de cette liste, les meurtres en série commis par des individus devenus subitement fous furieux comme, par exemple, le meurtre de 57 personnes commis par Woo Bum Kong, le « policier
fou » de Corée (26 avril 1982). Il n’empêche que, parmi les cas cités, on trouve un certain nombre de personnages qui étaient manifestement déséquilibrés sur le plan mental !