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30 juin 2011 4 30 /06 /juin /2011 17:13

fatou_bensa.jpg

Le Président Alassane Ouattara a écrit à la Cour pénale internationale (CPI) pour enquêter sur les crimes de guerre et les crimes contre l’humanité en Côte d’Ivoire. Il a demandé une investigation des limiers de la CPI sur la crise postélectorale. Du 3 décembre 2010 au 11 avril 2011. De l’autre côté, les pro-Gbagbo demandent que les investigations s’étendent jusqu’en 2002. D’autres Ivoiriens souhaitent que ces enquêtes concernent également la période de prise de pouvoir de "manière calamiteuse" par Laurent Gbagbo en 2000, avec pour point focal le charnier de Yopougon et les escadrons de la mort qui ont suivi. Les frontistes, en ramenant les enquêtes depuis 2002, voudraient que le Président Ouattara soit inculpé comme Gbagbo. Malheureusement, depuis 2002, bien qu’ils aient dirigé le pays, ils n’ont jamais apporté la preuve de sa culpabilité dans le déclenchement de la guerre. Mieux, ils oublient que leur mentor Laurent Gbagbo a signé une loi d’amnistie. Une loi qui mettait Soro Guillaume et ses hommes à l'abri de toute poursuite, en cas de cessation définitive des hostilités. A moins que la CPI s’autosaisisse en la matière. Or, c’est Ouattara qui a demandé une enquête, officiellement à la CPI. La seule crise postélectorale a fait plus de 3050 morts en moins de 5 mois. Sans compter les portés disparus, les militants tués dans les manifestations de l’opposition (2004 ; 2005 ; 2006...2010). Sans pareille, les atrocités des hommes de Gbagbo, dans l’histoire de la Côte d’Ivoire.

GUY TRESSIA

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30 juin 2011 4 30 /06 /juin /2011 16:51

Côte d'Ivoire

Côte d'Ivoire : audits des sociétés d'État qui ont soutenu Laurent Gbagbo

Laurent Gbagbo(957) - Alassane Ouattara(423) - économie(199) - Bruno Nabagné(1)

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30/06/2011 à 11h:21 Par André Silver Konan

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Le pétrolier ivoirien Petroci, visé par les audits du gouvernement d'Allassane Ouattara.Le pétrolier ivoirien Petroci, visé par les audits du gouvernement d'Allassane Ouattara. © Vincent Fournier pour J.A.

Au moins quarante-trois sociétés d’État en Côte d’Ivoire seront auditionnées par le gouvernement ivoirien, a annoncé mercredi le porte-parole du gouvernement ivoirien, Bruno Nabagné. Dans le viseur du gouvernement, les sociétés publiques qui ont soutenu Laurent Gbagbo pendant la crise postélectorale.

« Le Conseil des ministres a autorisé la conduite par le ministre de l’Économie et des Finances, sous l’autorité du Premier ministre, de missions d’audits des comptes de quarante-trois sociétés d’État et de sociétés à participation publique majoritaire », a déclaré mercredi Bruno Nabagné, ministre de la Poste et des Technologies de l’information et de la communication (TIC) et porte-parole du gouvernement de la Côte d'Ivoire.

Ces sociétés « ont été sélectionnées en raison de leur importance, en termes de chiffre d’affaires ou de subventions reçues de l’État, et ces audits s’intéresseront en particulier aux mouvements et flux financiers et bancaires intervenus au cours de la période allant du 4 décembre 2010 au 10 juin 2011 », a précisé M. Nabagné.

Meilleure gouvernance

Selon le porte-parole du gouvernement, ces audits « permettront au gouvernement de prendre des mesures de redressement au cas par cas et de proposer de nouvelles orientations et une meilleure gouvernance des entreprises publiques ». Ils devraient être menés par quatorze cabinets inscrits au tableau de l’ordre des experts comptables de Côte d’Ivoire. Leurs rapports sont attendus au plus tard fin septembre.

Les sociétés visées sont, pour la plupart, celles dont les directeurs généraux ou les présidents de conseil d’administration ont activement soutenu Laurent Gbagbo, pendant la crise postélectorale. Au nombre de ces sociétés, les pétroliers Petroci et SIR, les ports d’Abidjan et de San Pedro ou encore les banques nationales.

La plupart de ces sociétés avaient été sanctionnées par l’Union européenne et l’administration américaine, pour leur soutien actif à Laurent Gbagbo lors de la crise postélectorale ivoirienne.

Par André Silver Konan

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27 juin 2011 1 27 /06 /juin /2011 19:08

Classés par nombre de victimes, directes ou indirectes, d’actes politiques volontaires ou d’idéologie.
(Certains portraits sont disponibles en plus haute résolution, cliquer dans les cadres pour les afficher.)

Médailles d'Or
Plus de 10 millions de victimes

Muhammad ibn Abdallah
dit Mahomet
(Arabie)
Adolf Hitler
(Allemagne)
Iossif Djougachvili
dit Staline(l’homme d’acier)
(Union Soviétique)
Muhammad ibn Abdallah dit mahomet Adolf hitler Iossif Djougachvili dit Staline (l’homme d’acier)
Devise de mahomet : A mort les infidèles ! Devise de Hitler : A mort les Juifs ! Devise de Staline : A mort les Capitalistes !

L'erreur judiciaire. Dessin de Steph Bergol, http://www.ifrance.com/stephbergol

Médailles d'Argent
De 1 à 10 millions de victimes.

Attila, roi des Huns dit « le fléau de Dieu » Napoléone Buonaparte dit Napoléon Ier Victoria de Hanovre, reine du Royaume-Uni et impératrice des Indes
Attila, roi des Huns
dit « le fléau de Dieu »
Napoléone Buonaparte
dit Napoléon Bonaparte
Empereur Napoléon Ier
Victoria de Hanovre
Reine du Royaume-Uni
Impératrice des Indes

Hiro Hito Empereur du Japon

Mao Zédong (ou Tsé Toung)

Saloth Sor (ou Sar) dit Pol Pot
Hiro Hito
Empereur du Japon
Mao Zédong (ou Tsé Toung)
(Chine)
Saloth Sor (ou Sar)
dit Pol Pot
(Cambodge)

Sous le très long règne de Victoria Ière (1837 – 1901) - princesse de Hanovre, souveraine du Royaume-Uni et impératrice des Indes - les Britanniques commirent de nombreux crimes de sang dans leurs colonies. Aux Indes (et territoires assimilés), le nombre de leurs victimes dépasse sans nul doute le million. Dans les colonies africaines du Royaume-Uni, les assassinats d’autochtones furent aussi très nombreux. La guerre menée contre les colons hollandais d’Afrique du Sud (les Boërs) fit plus de 20.000 victimes parmi les civils regroupés dans des camps de concentrations où ils furent maltraités par les britanniques (sévices, absence de soins et de nourriture,…). C’est au cours de cette guerre que furent utilisés les premiers « gaz de combat ».

Victoria est souvent présentée comme « pacifique » mais, dans la réalité, elle ne fit rien de concret pour s’opposer aux atrocités commises en son nom par ses troupes. Une estimation sommaire aboutit à considérer que sous le règne de Victoria, plus de 2 millions d’hommes, de femmes et d’enfants furent victimes des Britanniques.

Les présidents des Etats-Unis qui se sont succédés, de Washington jusqu’au début du XXe siècle, peuvent tous être considérés comme responsables de l’extermination des populations autochtones (indiens) d’Amérique du Nord. Idem pour le Canada et pour les pays d’Amérique centrale et d’Amérique du Sud. Le nombre total des victimes est sans doute de l’ordre de 15 à 20 millions pour les deux Amériques. A cela, s’ajoutent les victimes de l’esclavage jusqu’à son abolition (par la volonté du Pdt Abraham Lincoln, dans le cas des USA). On arrive alors à un total de près de 30 millions de victimes. On notera toutefois que la mise en esclavage des Africains de race noire fut organisée, dès le début de notre ère (et sans doute même avant cela) par les marchands arabes, mésopotamiens et égyptiens. Considéré comme une « coutume » par les Arabes, qui furent les plus grands négriers de l'histoire, l’esclavage est admis par le coran et jamais aucun dignitaire musulman ne l’a clairement remis en question. Il est encore pratiqué, de façon plus ou moins larvée, dans de nombreux pays islamisés.

On devrait aussi mentionner le nom de J-F. Kennedy qui fut directement responsable des victimes de l’intervention américaine au Vietnam (environ 1 million de tués et 1.500.000 blessés), décidée sous sa présidence.

Médailles de Bronze
entre 100.000 et 1 million de victimes

Vladimir Ilitch Oulianov dit Lénine Dynastie Saoud d’Arabie Idi Amin Dada (Ouganda)
Vladimir Ilitch Oulianov
dit Lénine
(Union Soviétique)
Dynastie Saoud
(Arabie Saoudite)
Idi Amin Dada
(Ouganda)

Le nombre des victimes d’Amin Dada est estimé à environ 400.000 personnes par les uns mais à près de 800.000 par d’autres. Le calcul est plus difficile à faire pour la dynastie des Saoud mais l’on dépasse sans nul doute les 100.000 personnes victimes du régime wahhabite. Quant à Lénine, le nombre des citoyens soviétiques que son gouvernement fit interner, et qui périrent dans les camps, se situe également au-dessus de la barre des 100.000.

Avec de tels personnages, les estimations sont toujours difficiles à établir avec exactitude. Nous pouvons cependant nous contenter d’approximation, notre but n’étant pas d’attribuer un « prix Nobel de la criminalité » !

Les douze noms qui figurent ci-dessus peuvent être considérés comme ceux des êtres humains à classer parmi les plus méprisables de l’histoire de l’humanité, des origines à nos jours. Tous ont pourtant été honorés de leur vivant, traités comme de « grands hommes », parfois comme de « saints hommes ». Si l’on excepte Pol Pot qui a connu une fin déshonorante, aucun n’a été jugé pour ses crimes. La plupart de ces « fléaux de l’humanité » ont encore des zélateurs et des adeptes, certains par centaines, d'autres par milliers ou par millions voire par centaines de millions. Les adorateurs de Mahomet dépassent le milliard d'individus !

Idi Amin Dada, le « bon musulman » réfugié chez ses frères Saoud, était fou à lier, mais il avait eu raison d’enregistrer un disque dont le titre est plein de vérité : Le crime paie. La seule condition est qu'il soit réalisé à grande échelle.

Mention Très Bien
De 10.000 à 100.000 victimes.

Francisco Pizarro ses frères Gonzalo & Hernando et les conquistadores Simon IV de Montfort, comte de Leicester Philippe II « Auguste » Roi de France
Francisco Pizarro
Ses frères Gonzalo & Hernando
et les « conquistadores »
(Espagne)
Simon IV de Montfort
Comte de Leicester
(France)
Philippe II « Auguste »
Roi de France

Vlad IV de Valachie dit « Dracul » (le Diable)

Léopold de Saxe-Cobourg-Gotha, roi des Belges et propriétaire du Congo

Le pape Lothaire CONTI dit Innocent III
Vlad IV de Valachie
dit Dracula (le Diable)
Léopold de Saxe-Cobourg-Gotha
Roi des Belges
Propriétaire du Congo
Lothaire CONTI
Pape Innocent III

Benito Mussolini (Italie)

Francisco Franco (Espagne)

Augusto Pinochet-Ugarte (Chili)
Benito Mussolini
(Italie)
Francisco Franco
(Espagne)
Augusto Pinochet-Ugarte
(Chili)

Mobutu Sese Seko (Zaïre-Congo)

Saddam Hussein

Muhammad Riza Pahlavi, Shah d’Iran
Mobutu Sese Seko
(Zaïre-Congo)
Saddam Hussein
(Irak)
Muhammad Riza Pahlavi
Shah d’Iran

Yasser Arafat (Palestine)

Rulollah Khomeiny (Iran)

Ussama Ben Laden (fléau mondialisé)
Yasser Arafat
(Palestine)
Rulollah Khomeiny
(Iran)
Ussama Ben Laden
(fléau mondialisé)

Le pape Innocent III (Lothaire CONTI), le roi de France Philippe II « Auguste » et Simon IV de Montfort, comte de Leicester sont responsables collectivement du massacre des Cathares, à partir de 1208. Lors du massacre de la population de Béziers (22 juillet 1208), de Montfort aura cette phrase qui en dit long sur sa mentalité : « Tuez-les tous, Dieu reconnaître les siens ! ».

Dans la gallerie des assassins avec mention Très bien, on trouve des personnages aussi différents que le pape Innocent III ou Léopold II, roi des Belges, lesquels côtoient l’ancien instituteur socialiste Benito Mussolini, père du fascisme (le vrai, celui d’Italie), le Shah d’Iran, le comte Vlad IV « l’Empaleur » dit « Dracul » (qui a inspiré le personnage de Dracula), ainsi que les très modernes « exterminateurs » que sont Khomeiny, Arafat et Ben Laden.

Tous avaient ou ont de « bonnes raisons » (selon leur point de vue) de vouloir éliminer physiquement des milliers de personnes. Mais ici encore, rares sont ceux qui ont été jugés pour leurs crimes. Pizarro et Benito Mussolini furent les seuls, parmi ces 15 personnages, à connaître une fin peu enviable. Simon de Montfort sera tué devant Toulouse lors du siège de cette ville. Même pour les sous-fifres du crime de masse, le comportement crapuleux demeure payant, particulièrement pour ceux qui tuent au nom de leur dieu « clément et miséricordieux » !

Cette « sélection » n’a rien d’exhaustive. Elle a seulement pour but de démontrer que si l’on trouve des « serial killers » dans toutes les classes de la société humaine, les plus grands d’entre eux se recrutent chez les dirigeants de ce monde. Les trois criminels médaillés d'Or de cette gallerie sont des « idéologues » qui se croyaient autorisés à imposer par la force leurs idées à l’ensemble de la planète. Tous trois étaient, d’une manière ou d’une autre, des déséquilibrés mentaux de type paranoïaques mégalomanes (on en trouve aussi dans les autres catégories mais pas de façon systématique). Cependant, de façon générale, les grands criminels se croient toujours investis d’une « mission » et prétendent agir pour le bien de leurs « sujets » de « coreligionnaires » ou plus généralement pour « le bien de l'humanité ». On constate toutefois que, dans la réalité, ils ne poursuivent en fait le plus souvent que des buts personnels ou « de clan ». Comme dit l’adage : celui qui tue une personne est un assassin, celui qui en tue dix est un « serial killer », celui qui en tue un million est un « homme d’Etat ». Tuer à petite échelle relève de la criminalité, tuer à très grande échelle relève de la statistique, tuer au nom de « dieu » relève de la « mission divine » !

Sur ce choix de vingt-sept grands criminels, on constate que seulement six d’entre eux se déclaraient athées tandis que prédominent dans cet échantillon les personnes se rattachant (ou faisant mine de se rattacher) à une religion monothéiste découlant du judaïsme :

islam
  1. Mahomet
  2. le Shah d’Iran
  3. Khomeiny
  4. Arafat
  5. Ben Laden
  6. Saddam Hussein
  7. Idi Amin Dada
  8. les Séoud
christianisme
  1. Vlad l’Empaleur
  2. Philippe Auguste
  3. Innocent III
  4. de Monfort
  5. Victoria
  6. Léopold II
  7. Franco
  8. Pinochet
  9. Pizarro

Attila est considéré comme ayant adhéré à une « autre religion », Hiro Hito était shintoïste tandis que Mobutu avait prétendu vouloir renouer avec les rituels animistes. Relevons cependant qu’Hitler était sensible à une certaine forme de mysticisme tandis que Staline avait été séminariste. Pol Pot n'était pas non plus un personnage purement athée. Seuls Lénine, Mussolini et Mao peuvent être assimilés à des athées.
Parmi les grands criminels musulmans, nous aurions aussi pu citer le « vieux de la Montagne », chef de la secte dite « des Assassins » mais il n’est pas établi que le nombre de ses victimes ait dépassé le seuil des 10.000.

L’influence religieuse sur le comportement des grands criminels est évidente. C’est la religion qui les conforte dans « leur bon droit » lorsqu’ils massacrent des êtres humains ou lorsqu’ils les privent arbitrairement de leur liberté. Le « bon mot » de Simon de Montfort lors du massacre de Béziers en est la preuve éclatante. Cette caractéristique comportementale est sans nul doute plus nette chez les musulmans que chez les juifs ou les chrétiens, coran oblige. Elle est inexistante chez les bouddhistes, religion sans dieu et résolument non violente.

Fritz Haber (1868-1934)Aux 27 noms cités ci-dessus, on peut encore ajouter celui du chimiste allemand Fritz Haber (1868-1934) qui développa les gaz de combat pour le compte de l’armée allemande.
Bien que n’ayant pas inventé les gaz de combat (qui furent déjà utilisés par l’armée britannique au cours de la guerre des Boers), Haber fut véritablement obsédé par les gaz mortels. Il est responsable de la mort de plusieurs centaines de milliers de soldats qui furent « gazés » au cours de la première guerre mondiale. Cela n’empêchera nullement le jury du Prix Nobel de lui décerner le prix de chimie en 1919 !
Son épouse Clara, chimiste elle aussi, se suicidera de désespoir en 1916, après qu’il eut refusé de mettre un terme à ses travaux sur les gaz de combat.
Haber était juif mais, par opportunisme, ce Prussien archi-nationaliste finira par se convertir au christianisme. Après la première guerre mondiale, il développera le gaz « Zyclon B » dont les nazis se serviront dans leurs « chambres à gaz » (essentiellement destinées à l’élimination massive des populations juives). Haber est l’archétype du savant opportuniste, agissant sans le moindre scrupule.
Ironie du sort, c’est un juif qui a contribué, par ses travaux, à exterminer plusieurs millions d’autres juifs.

On notera, en passant, que l’Académie Nobel s’est discréditée à plusieurs reprises en attribuant des prix à des voyous notoires, qu’il s’agisse de Fritz Haber(1919), de l’Américain Kissinger (1973) ou du Palestinien Arafat (1994).

En cette année 2003, ladite Académie a cru devoir attribuer le prix Nobel de la Paix à une musulmane, en la personne de l’avocate iranienne Shirin Ebadi qui milite, entre autre, pour la reconnaissance d’un « statut de la femme » au pays des ayatollahs.
Cette femme a sans nul doute fait preuve de beaucoup de courage mais elle ne méritait pas, à notre humble avis, de recevoir le prix Nobel de la paix. Elle n’a jamais eu le courage de dénoncer la source des problèmes qu'elle combat, à savoir l’islam et le coran, comme Taslima Nasreen a osé le faire. Son action ne concourt ni à faire éclater la vérité, ni à rétablir ou préserver la paix mais seulement à faire perdurer la production de victimes.

En décernant le prix à une musulmane qui n’a pas renié l'idéologie totalitaire islamique, l’académie Nobel a cautionné indirectement une religion qui est aux antipodes de la paix. Cela à permis à la presse et aux médias de faire de gros titres dans le genre : « Prix Nobel de la paix octroyé pour la première fois à une femme musulmane » (ce qui sous-entend que le prix a été décerné à une éminente représentante de l’islam) de manière à laisser subsister l’illusion selon laquelle l’islam pourrait être une religion pacifique.

Mention Bien
De 1.000 à 10.000 victimes.
 
Caïus-César-Auguste-Germanicus dit « Caligula » Empereur de Rome Philippe PETAIN Maréchal de France KU-KLUX-KLAN (Etats du Sud des USA)
Caïus-César-Auguste-Germanicus
dit Caligula
Empereur de Rome
Philippe PETAIN
Maréchal de France
KU-KLUX-KLAN
(Etats du Sud des USA)
 
Colonel Mouamar KADHAFI (Libye)
 
Ariel SHARON (Israël)
 
Kim Jong-il (Corée du Nord)
Colonel Mouamar KADHAFI
(Libye)
Ariel SHARON
(Israël)
Kim Jong-il
(Corée du Nord)

Mention Passable
Les « bricoleurs » du meurtre en série : moins de 1.000 victimes recensées.

A titre purement indicatif, nous mentionnerons (sans ordre particulier) les noms suivants :

  • Le docteur Marcel Petiot : 27 victimes.
  • Désiré Landru : 10 victimes.
  • Ilitch Ramirez Sanchez, dit « Carlos » : sans doute plus de 15 victimes décédées et une centaine de blessés.
  • Marc Dutroux et ses complices : au moins 4 victimes.
  • Alfonso Capone (dit Al Capone) : nombre exact inconnu.
  • Jack l’éventreur (demeuré inconnu) : 6 victimes « attribuées ».
  • La marquise de Brinvilliers (affaire dite « des poisons » - 1676) : 3 victimes décédées, 3 tentatives de meurtres.
  • Richard Speck (criminel sexuel) : 12 victimes.
  • Ian Brady et Mary Hindley (« Moors murders ») : minimum 3 victimes.
  • L’étrangleur de Boston (demeuré inconnu) : 11 victimes.
  • John Reginal Halliday Christie : meurtrier nécrophile reconnu coupable d’au moins 6 meurtres.
  • Le « monstre de Cleveland » (demeuré inconnu) : 13 victimes « sûres .
  • Peter Kürten (le « vampire de Düsseldorf ») : 16 victimes « attribuées ».
  • Fritz Harmann (le « boucher de Hanovre ») : au moins 24 victimes.
  • Herman Webster Mudget (dit « le docteur Holmes ») : on a estimé qu’il avait fait disparaître plus de 200 personnes dans son « Holmes Castel » de Chicago.
  • Charles Manson et ses complices : 5 victimes dont l’actrice Sharon Tate (8 août 1969).
  • Guy Georges (France) : 7 victimes.
  • Pedro Lopez (Colombie) : assassin de plus de 300 jeunes filles.
  • Henry Lucas (USA) : sans doute plus de 200 victimes.
  • Le pape Alexandre VI, son fils (le cardinal César Borgia) et sa fille (Lucrèce Borgia) : nombre indéterminé de victimes tuées essentiellement par empoi-sonnement.
  • Le pape Clément V et le roi de France Philippe le Bel : responsables de l’assassinat d’au moins 55 Templiers (dont le Grand Maître Jacques de Molay) entre 1310 et 1314.
  • Gilles de Rais ( ou de Retz ), connétable de France, compagnon d’armes de Jeanne d’Arc : condamné et exécuté pour le meurtre de plus de 200 enfants et adolescents.
  • Erzébeth Bathory (nièce du roi de Pologne, princesse de Transylvanie) : condamnée à mort (mais non exécutée) en 1611 pour le meurtre de 610 femmes et jeunes filles.
  • Secte Aum (Japon) : Attentat au gaz sarin dans le métro de Tokyo (20 mai 1994), 12 morts, 5.500 intoxiqués.

On n’aura pas manqué de noter que, si l’on excepte H.W. Mudget, Lopez et Lucas, les principaux assassins de cette série appartenaient à la très haute société et même aux classes dirigeantes. A eux seuls, le connétable Gilles de Rais et la princesse Bathory comptabilisent plus de 800 victimes.

On y trouve par ailleurs la trace de deux sectes pseudo religieuses, la secte satanique de Manson et la secte « Aum ». Le terroriste Carlos s’était, quant à lui, rallié aux objectifs des islamistes (voir au chapitre 14bis).

Ont été exclus de cette liste, les meurtres en série commis par des individus devenus subitement fous furieux comme, par exemple, le meurtre de 57 personnes commis par Woo Bum Kong, le « policier fou » de Corée (26 avril 1982). Il n’empêche que, parmi les cas cités, on trouve un certain nombre de personnages qui étaient manifestement déséquilibrés sur le plan mental !

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24 juin 2011 5 24 /06 /juin /2011 21:56

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photo-ja.jpg

Un corps identifié, un autre retrouvé et deux portés disparus. Onze semaines après le rapt du Novotel d’Abidjan, l’enquête progresse en Côte d'Ivoire. Et pour l’heure, tout mène à l’entourage proche de Gbagbo. Celui-ci est-il vraiment impliqué ?

Abidjan, le 4 avril 2011. Un commando d’une dizaine d’hommes armés conduits par le commissaire Ozé Logué fait irruption à l’hôtel Novotel. Ils cherchent des Blancs, principalement des Français. Ils en enlèvent deux : Stéphane Frantz di Rippel, directeur du Novotel du Plateau, et Yves Lambelin, président du conseil d’administration de Sifca, le premier groupe ivoirien, emmenant aussi de force le Malaisien Chelliah Pandian, directeur général de Sania, filiale de Sifca, et le Béninois Raoul Adeossi, l’assistant de Lambelin. Le convoi se dirige vers le palais présidentiel, non loin de là. C’est dans ce dernier bastion de Laurent Gbagbo que le général Bruno Dogbo Blé a installé son quartier général.

Les choses vont très vite. Les otages sont divisés en deux groupes. D’un côté les Français, de l’autre le Malaisien et le Béninois. Ils sont « interrogés », c’est-à-dire torturés, puis exécutés sur l’ordre du colonel Ohoukou Mody, officier supérieur de la garde républicaine (GR). Ce dernier informe Dogbo Blé, patron de la GR.

Le général est catastrophé : « Nous sommes morts. Il n’était pas question de les tuer. » Il ordonne alors à ses hommes de faire disparaître les corps. Lestés avec des pierres, ils sont jetés dans la lagune qui jouxte le palais. Pas de chance : des pêcheurs assistent à la scène et se révéleront des témoins précieux pour les retrouver.

Coopératifs. Le 22 avril, en France, le parquet de Paris ouvre une information judiciaire pour « enlèvement, séquestration et vol ». Parallèlement, la justice ivoirienne diligente une enquête. Le 20 mai, à la veille de l’investiture d’Alassane Ouattara, deux miliciens pro-Gbagbo soupçonnés d’avoir participé au rapt sont arrêtés. Un troisième est interpellé quelques heures plus tard. Les miliciens se montrent coopératifs. Leurs témoignages permettent de retrouver le corps d’Yves Lambelin. Un autre corps, découvert au même endroit, est en cours d’identification, selon Simplice Kouadio Koffi, le procureur. Il pourrait s’agir de Stéphane Frantz di Rippel. Le Malaisien et le Béninois sont officiellement portés disparus. Dans un pays qui sort de près de cinq mois d’une crise postélectorale meurtrière (plus de 3 000 morts, selon les chiffres officiels) où rares sont ceux qui ont retrouvé un proche porté disparu, cela n’augure rien de bon.

Les aveux des trois miliciens conduisent au palais présidentiel. Le commissaire Ozé Logué et le colonel Ohoukou Mody sont arrêtés. Quant au général Dogbo Blé, il est interrogé par les enquêteurs dans le camp militaire de Fofié Kouakou, à Korhogo (nord du pays), où il est détenu depuis son arrestation, à la mi-avril. Dogbo recevait directement ses ordres de Gbagbo. L’ex-chef de l’État, capturé le 11 avril à Abidjan et assigné à résidence à Korhogo, est-il impliqué dans le rapt ?

« Non, tranche Koné Katina, son porte-parole. Ces allégations mensongères sont dans le droit fil de la campagne de désinformation orchestrée depuis le second tour de l’élection présidentielle, qui, au mépris du droit constitutionnel ivoirien, a conduit au brutal changement de pouvoir le 11 avril. » Et de faire remarquer que le 4 avril, jour du rapt, « est aussi celui où le président Sarkozy allait lancer les hélicoptères de l’armée française contre les positions de l’armée régulière ivoirienne ». La remarque est logique. Qui avait intérêt à freiner l’élan de la force Licorne sollicitée par l’ONU pour détruire les armes lourdes du camp Gbagbo en se livrant à une prise d’otages (qui a mal tourné) de Français ? Certainement pas Ouattara…

24/06/2011 à 11h:04 Par André Silver Konan, à Abidjan
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24 juin 2011 5 24 /06 /juin /2011 16:04

kKassarate-Tiape-Edouard_General-de-corps-d-armee.jpg

Le Général de Corps d’armée, Edouard Tiapé Kassaraté, commandant supérieur de la gendarmerie nationale de Côte d’Ivoire, a fait allégeance à Alassane Ouattara, Président de la République. Tout comme le Général Philippe Mangou, le chef d’Etat-Major des Armées, et bien d’autres Généraux et commandants d’unités. Ils reconnaissent l’autorité du Chef suprême des Armées, le Président de la République. Ils se sont mis à sa disposition. Cependant, le Capitaine Bonga, capitaine de gendarmerie, a dit à Djroumou qu’il ne reconnaît pas les FRCI. Il ne reconnaît pas le décret signé par le Président de la République qui a formé les FRCI. Pour lui, ce ne sont pas les Forces de Défense et de Sécurité (FDS) qui sont devenues FRCI. En plus, il ne reconnaît pas l’autorité du Chef d’Etat-Major des Armées. Alors question : qui reconnaît-il comme autorité ? Il paraît, selon des sources militaires, qu’il ne reconnaît que l’autorité du Général Kassaraté. Quel illogisme ? Inconséquent ! On reconnait un chef et on ne reconnaît pas le chef du chef. Il y a anguille sous roche ! Les FRCI n’ont pas de problème avec la police, selon les éléments eux-mêmes. Alors que veut la gendarmerie qui refuse de reconnaître l’autorité du Chef de l’Etat ? Kassaraté est-il le Chef de Ouattara ? Attention aux gens d’armes !

GUY TRESSIA

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24 juin 2011 5 24 /06 /juin /2011 16:00

MOUSSA-DOUMBIA-dit-DJROUMOU_COMMANDANT-FRCI-de-TOITS-ROUGES.JPG

Le mercredi 22 juin dernier, un affrontement entre gendarmes et FRCI de Yopougon Toits Rouges a eu lieu. Une jeune dame du nom de Gao Nathalie, habitant à plus de 1,5km, est morte d’une balle "perdue" en pleine poitrine. Que s’est-il réellement passé ? Nous avons rencontré le Commandant Moussa Doumbia alias Djroumou, du Groupe tactique 8 (GT8), responsable de la zone de compétence du 19e Arrondissement de police de Toits Rouge. Il donne sa version des faits et interpelle les hommes en armes.

 

Mon Commandant, les gendarmes de l’Escadron de Toits Rouges et les Forces Républicaines sous ton commandement se sont affrontés mercredi dernier. Que s’est-il réellement passé ?

Mais pourquoi vous ne vous êtes pas adressés directement au Commandant du GT8, le Commandant Ben Laden ? Il vrai que c’est dans ma zone que ça s’est passé. Mais, il aurait été souhaitable que vous vous adressiez au Commandant du Groupe tactique 8 qui est Ben Laden. Ou bien a-t-il refusé de vous recevoir ?

 

Non, mon commandant. Nous avons estimé que ce sont des éléments directement sous votre autorité qui se sont battus avec des gendarmes. Vous-même aviez été le premier chef de guerre à arriver sur les lieux. Vous avez donc vécu en direct cet affrontement. C’est pourquoi nous venons vers vous pour en savoir davantage.

Je crois que c’est une ancienne plaie qui a été réveillée. Le problème a véritablement commencé depuis le dimanche 19 juin, dans l’après midi. J’étais à l’Escadron, un peu dans la broussaille. Nous avons découvert des munitions, des chargeurs et des grenades défensives dans une petite voiture qui serait garée depuis 2 ans, selon le Commandant de Brigade. Mais nous avons aussi constaté que les armes qui s’y trouvaient étaient des armes de miliciens. J’ai donc demandé que ce véhicule soit transféré à ma base au 19e Arrondissement pour nécessité d’enquête. Parce que, nous FRCI, avons l’obligation de récupérer toutes les armes en circulation avant de rentrer en caserne. Si nous ne réussissons pas à récupérer toutes ces armes qui sont entre les mains de personnes qui n’en ont pas droit, les policiers, les gendarmes et les populations risquent de vivre un véritable calvaire. Je crois que les gendarmes n’ont pas digéré ma demande de transfert du véhicule où se trouvaient des armes à ma base.

 

Pourquoi dites-vous qu’ils n’auraient pas digéré votre demande de transfert de ces armes ?

Vous savez, de nombreux gendarmes de cet Escadron ont combattu aux côtés des mercenaires et des miliciens. Ce sont eux qui les ont armés. Et ce sont eux qui ont renforcé la résistance de ces miliciens à Yopougon. Donc, ils ne sont pas contents de leur défaite et donc de notre présence, ici, au Toits Rouges. En plus, ce dimanche-là, après que j’ai donné l’ordre de transférer le véhicule bourré d’armes et de munitions, et que je suis reparti à ma base, le MDL Chef Yao a dit à mes éléments que "les FRCI sont emmerdants et que les gendarmes ne reconnaissent pas l’autorité des FRCI". Dès que j’ai été informé, je me suis encore rendu immédiatement à l’Escadron. En revenant, j’ai constaté que les gendarmes avaient déterré plus de 8 kalachnikovs qu’ils nettoyaient. J’ai aussitôt demandé que le nettoyage de ces armes soit arrêté et ces armes transférées à ma base pour être ensuite transférées chez Ben Laden qui est le Commandant du GT8 de Yopougon qui contrôle toute la zone. Ils ont catégoriquement refusé. J’ai rendu compte à Ben Laden et j’ai convoqué le commandant de l’Escadron. Il était à Dabou et il est rentré d’urgence avec le CB Abah pour qu’on se retrouve à la gendarmerie. Le CB a, à son tour, appelé le Capitaine Bonga qui est leur commandant de Compagnie. A l’arrivée de Bonga, nous avons tenu une réunion. C’est encore au cours de cette réunion que le Capitaine Bonga, lui-même, a dit qu’il ne reconnaît pas les FRCI. Il ne reconnaît pas le décret signé par le Président de la République qui a instauré les FRCI. Pour lui, ce ne sont pas les Forces de défense et de sécurité qui sont devenues FRCI. En plus, il ne reconnaît pas l’autorité du Chef d’Etat-Major des Armées.

 

Pourquoi a-t-il dit cela ?

Je ne sais pas ! Mais pour moi, si tu ne reconnais pas les FRCI et que tu ne reconnais pas le Chef d’Etat-Major, c’est que tu ne reconnais pas le ministre de la Défense, le Premier ministre et le Président de la République qui a signé le décret qui a mis sur pied les Forces Républicaines de Côte d’Ivoire. Il  groupille sans doute quelque chose. On va le savoir tôt ou tard. Mais, après cette réunion, j’ai fait mon rapport au Commandant du GT8. C’était à lui de décider.

 

Comment s’est déroulé l’affrontement de mercredi dernier ?

Le mercredi matin, comme d’habitude, mes éléments étaient en train de faire le sport. Chaque section fait son sport par rapport au régime militaire. C’est ainsi que mes éléments revenaient à la base, ici, en passant par l’Escadron de la gendarmerie. Ils venaient quand un gendarme en civil, au volant avec sa kalachnikov, a foncé sur les éléments en sport qui se sont dispersés avant de l’entourer. C’est devenu une bagarre. Mes éléments ont failli le tuer. Et un des collègues du gendarme qui était assis non loin de là qui s’est levé comme s’il venait défendre son collègue. Il a porté main à un de nos encadreurs qui était au-devant des éléments FRCI. Il l’a giflé. C’est ainsi que mes éléments ont voulu les prendre tous les deux pour les ramener à la base pour que j’appelle leur supérieur  hiérarchique pour régler le différend. Le gendarme a appelé ses autres collègues qui étaient sur le piquet. Ces derniers n’ont pas cherché à comprendre. Peut-être qu’ils croyaient qu’on avait pris leurs éléments en otage, ils ont commencé à tirer des rafales sur mes éléments. Ils commencé à tirer depuis l’escadron en avançant vers mes éléments. C’est ainsi que ceux qui étaient de garde chez nous, ayant entendu les tirs nourris, se sont déportés sur les lieux pour secourir leurs camarades. Et donc, la riposte a eu lieu. Ils avaient presque délogé toute la gendarmerie et tout l’escadron. Ils ont été repoussés. Les gendarmes se sont repliés dans les domiciles. Toutes les autres unités FRCI de Yopougon étaient venues en renfort. C’est alors qu’on m’a appelé et je me suis rendu d’urgence sur les lieux. Je me suis débrouillé, malgré les tirs nourris, à arriver au sein de l’Escadron. Et j’ai intimé l’ordre à mes éléments d’arrêter et parce qu’il y avait des familles, des femmes, des enfants et des innocents dans l’Escadron. Les tirs ont cessé. J’ai immédiatement informé le Commandant du GT8, Ben Laden qui est arrivé aussitôt. Il est venu comme un "père" et non comme un chef de guerre, et il a calmé tout le monde.

 

Peut-on savoir le bilan de ces affrontements ?

Il y a eu deux blessés. Un dans chaque camp. Mon blessé s’appelle Ouattara Abdel Kader. Mais c’est regrettable parce que, j’ai par la suite appris qu’il y a une femme qui a pris une balle perdue et qui en est morte. Cependant, je tiens à dire que ça ne peut pas être nos balles. Nous étions à terre à plus de 1,5km d’où la femme a pris la balle. Des gendarmes étaient postés sur des toitures avec des armes de snippers. Des armes de très longue portée. C’est sans doute, ce type d’arme qui peut arriver là-bas. Mais pas un tir de kalachnikov A4 que nous avons. Nos armes ne peuvent pas dépasser 500m. Pourtant la victime se trouvait à plus de 1km. Que des enquêtes soient ouvertes pour situer les responsabilités. Tous les renforts venus d’Abobo, d’Attécoubé, de PK18 et des autres secteurs de Yopougon, ont convergé vers Toits-Rouges. Personne n’est allé au Koweit où la femme a pris la balle "perdue". Les éléments qui sont au Koweit n’ont même pas franchi le carrefour du Koweit qu’une dame est allée alerter leur base du décès par balle d’une autre dame. Les éléments de Solo qui commande le Koweit n’ont pas tiré. Donc nous-mêmes, nous nous demandons d’où est venue la balle "perdue" qui a tué la femme. Mais je souhaite que les enquêtes situent les responsabilités. Sinon, à cette distance, il n’y a que les armes de snipper qu’utilisaient les gendarmes qui peut atteindre mortellement une personne.

Entretien réalisé par

GUY TRESSIA

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8 juin 2011 3 08 /06 /juin /2011 18:19

Charles-ble-goude-a-gauche-avec-le-president

 

"Doué arrive bientôt". "Doué arrive dans quelques jours". Doué arrive…Doué arrive. A un moment donné, cela agaçait tout le monde. Puis un autre son de cloche résonne : Doué est-il mort ? Qu’on nous prouve que Doué est vivant ! Un ami avait même juré qu’on lui coupe la main si Mathias Doué était vivant. C’était à Bouaké. Et comme ce western "Valdez arrive", le Général de Division est réapparu, faisant allégeance au Président élu, Alassane Ouattara, après l’arrestation du dictateur Laurent Gbagbo qu’il avait fui. Aujourd’hui, l’actualité qu’on suit, c’est "Blé Goudé est mort". "Blé est vivant". Blé est ceci, Blé est cela. Sans que personne ne donne véritablement de preuve. Des rumeurs en somme. Puis une interview sur bande sonore (comme Ben Laden) ressuscite le "Général" de la rue qui faisait la pluie et le beau temps sous Gbagbo. Mais toujours introuvable. Jagger aussi vient de demander qu’on lui donne la preuve que Blé Goudé est vivant. Mon secret souhait est que le mystère Doué se répète avec Blé pour que la Justice fasse le reste.

GUY TRESSIA

**Réveillons-nous

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8 juin 2011 3 08 /06 /juin /2011 11:37
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26 mai 2011 4 26 /05 /mai /2011 20:57

FRCI.jpg

 

Les Forces républicaines de Yopougon-Toits rouges dirigées par le Commandant Moussa Doumbia, ont donné une semaine aux populations qui détiennent encore des armes pour les déposer. Cela est intervenu à la suite des saisies d’armes ausous-quartier Koweit de Toits Rouges.

17 kalachnikovs, des grenades à main, des caisses de munitions, des fusils à pompe et biens d’autres armes ont été saisies le mercredi dernier au quartier Koweit (un sous-quartier de Yopougon Toits-Rouges) sous la houlette du Commandant Moussa Doumbia des FRCI du 19ème arrondissement de police. Et plusieurs autres caches d’armes ont été indiquées par la population. Cela a mis en branle les éléments de Doumbia qui ont décidé depuis hier, jeudi, de ratisser à fonds. Ces armes enfouillent dans le sol par endroit seront déterrées. Les éléments du Commandant du secteur de Koweit, le Commandant Solo, armés de pioches et de pelles ont entrepris de creuser dans les endroits indiqués par la population pour sortir toutes les armes qui sont encore cachées. "Nous allons tout déterrer. Nous savons qu’il y a encore des armes cachées. Nous avons pris certaines armes dans les plafonds de certaines  maisons. D’autres ont été enterrés derrière des habitations. Mais je compte sur mes éléments en qui j’ai confiance pour les retrouver et sécuriser davantage le quartier et les populations", nous a confié le Commandant Solo. Puis son chef, le Commandant Moussa Doumbia, responsable de la sécurité de toute la zone que couvre le commissariat du 19ème arrondissement s’est dit confiant pour le retour à la sécurité. "J’ai eu beaucoup de rencontres avec les habitants de ma zone. Je leur ai dit que je leur faisais confiance pour une franche collaboration qui permettra d’instaurer une bonne sécurité. Je les ai rassuré et leur ai démontré la nécessité de rendre les armes de guerre qu’elles ont reçues des ex-dirigeants. Je leur ai donc donné un ultimatum d’une semaine pour les déposer auprès des responsables des FRCI ou des responsables civils de leurs quartiers en qui ils ont confiance. En tout cas, nous avons beaucoup échangé. Et je crois que nous nous sommes compris. Passé ce délai d’une semaine, nous allons entamer des perquisitions obligatoires de toutes les habitations. Celles où nous ne trouveront pas d’habitant, nous forcerons les portes. Mais nous prendrons soin de noter, avec témoins, toutes les affaires que nous allons y trouver, les garder au poste pour que les propriétaires viennent les chercher après. Cela empêchera les vols après notre passage", nous a-t-il confié. En ce qui concerne les populations qui auraient encore peur de retourner chez elles, le Commandant Doumbia leur demande de rentrer à la maison. "Je ne sais pas de quoi les gens ont peur. Moi, j’échange beaucoup avec les populations. Celui qui a peur de rentrer dans sa maison, qu’il vienne au poste de police du 19ème arrondissement expliquer son cas et nous lui donnerons tous les conseils et les assurances nécessaires pour sa sécurité. Nous pouvons même les faire accompagner s’ils le souhaitent. Mais je leur demande de ne pas avoir peur. La sécurité est revenue", a-t-il rassuré.

GUY TRESSIA

 

 

 

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13 mai 2011 5 13 /05 /mai /2011 09:11

Gbagbo roule les gens dans la farine

 

Gbagbo et ses chiens d’Hadès (mercenaires et miliciens) n’ont pas encore capitulé, malgré l’annonce de la fin de la guerre par le dictateur déchu et capturé depuis le 11 avril dernier. Des manœuvres et autres actions sont en cours pour déstabiliser le nouveau régime du Président Alassane Ouattara. Maho Glofiéhi, le chef de guerre FLGO mis en déroute à Toulépleu, Bloléquin, Guiglo et Duékoué, veut ressusciter la guerre et reconquérir ces villes perdues, à partir de la forêt de Taï (une ville proche du Libéria que les FRCI ne maîtriseraient pas encore) où il s’est replié avec certains de ses hommes.

Après la déroute des mercenaires libériens et miliciens pro-Gbagbo à Abidjan, la sécurisation du pays entier continue. Mais il reste encore quelques poches de résistance à l’Ouest de la Côte d’Ivoire. Fuyant la puissance de feu des Forces républicaines de Côte d’Ivoire (FRCI), les tueurs à la solde de Gbagbo se dirigent vers le Libéria voisin (Ouest). Sur leur passage, de Yopougon à Taï, en passant par Dabou, Grand-Lahou, Fresco, Guitry, Sassandra, Tabou, Soubré et Guéyo, ils sèment la mort et la désolation au sein des populations civiles. Ils sont également massacrés par les FRCI qui protègent ces populations. Mais ces chiens d’Hadès continuent de résister, voire, prendre du volume au fur et mesure qu’ils avancent vers Taï où leur chef, Maho Glofiéhi, les attend pour finaliser le plan de la reprise du contrôle du pays et passer à l’action.

C’est pourquoi, selon des sources concordantes en provenance de Taï qui leur sert de base militaire, certains cadres FPI  de l’Ouest apportent gîtes, couverts, armes, munitions et moyens de transport aux mercenaires et miliciens fuyards. Entre temps, Maho Glofiéhi, le chef de guerre du FLGO, procèderait à de nouveaux recrutements de combattants au Libéria, toujours selon notre source.

En effet, ce plan ne date pas de l’après-capture de Laurent Gbagbo. C’est bien avant. Car, le chef de guerre du Front de libération du grand ouest (FLGO), Maho Glofiéhi, avait annoncé, le samedi 29 janvier 2011, à Gagnoa (Centre-ouest), une tournée dans tout le Grand Ouest de la Côte d’Ivoire afin d’installer des groupes de résistance qui mèneront des actions coordonnées. "Cette grande force de résistance du Grand Ouest a pour mission d’aller intervenir là où ça ne va pas", avait-il.

Aujourd’hui, "ça ne va pas" chez Laurent Gbagbo qui a perdu le pouvoir. Et malgré son arrestation, le dictateur déchu continue de passer des messages codés dans l’espoir de reprendre le pouvoir par les armes. Il galvanise ses troupes. En disant : "Je vais bien, je mange bien et je dors bien". C’est un message qui signifie "qu’il est prêt à continuer la lutte. Qu’il attend de ses partisans de libérer le pays et de le libérer lui-aussi pour contrôler la Côte d’Ivoire", selon certaines indiscrétions de LMP. Et qui connait Gbagbo sait qu’il parle le verlan. Comprenez donc le message à l’envers et vous trouverez un signal de détresse: "Je vais mal, je mange mal et je dors mal". Tout le luxe du pouvoir d’Etat lui manque. Suffisant pour que ses hommes lui volent au secours…dans un dernier baroud d’honneur. C’est pourquoi des rumeurs folles de l’attaque d’Abidjan par des mercenaires, miliciens et soldats déserteurs pro-Gbagbo, le 21 mai lors de l’investiture du Président Ouattara, circulent et donnent espoir aux militants de LMP. Attention donc à Maho Glofiéhi et aux messages de Gbagbo. On se souvient qu’en tout puissant "Woudy" de Mama, l’ex-Président avait dit : "Je ne laisserai jamais Ouattara gouverner la Côte d’Ivoire. Il devra passer sur mon corps pour s’installer au Palais". Et les comportements ambigus de Mamadou Koulibaly, Affi N’Guessan, Miaka Ouréto et autres Toussaint Alain le prouvent bien. Ils ne se sont jamais sentis, ne serait-ce qu’en partie, coupables de la situation postélectorale avec son cortège de tueries et d’assassinats. C’est pourquoi, personne d’entre eux (militaires et civils ralliés) n’a jamais présenté ses excuses, n’a jamais demandé pardon à la Nation ivoirienne et aux Ivoiriens dans tous les discours et déclarations pondus avec césarienne, malgré eux.

GUY TRESSIA

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