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10 mai 2011 2 10 /05 /mai /2011 18:04

execution-sommaire.jpg

 

Après avoir délogé les miliciens et les mercenaires des dernières poches de résistance dans la commune de Yopougon, les Forces Républicaines de Côte d’Ivoire (FRCI) continuent de ratisser pour garantir la sécurité et rassurer les Ivoiriens pour le retour à leurs domiciles respectifs. Malheureusement, certaines personnes en tenues militaires floquées FRCI se livrent à des perquisitions de domiciles et à des exécutions sommaires dans les quartiers sous le contrôle des hommes du Premier ministre, ministre de la Défense, Guillaume Soro. On parle même de la chasse aux Guéré et aux Bété. Voici ce qu’il nous a été donné de constater par nous-mêmes, dans le sous-quartier Koweit, aux Toits Rouges.

Le samedi 7 mai dernier, 4è jour de mise sous le contrôle des FRCI des quartiers comme Locodjro, Abobo-Doumé, Koweït, Camp Militaires, Toits rouges et autres derniers bastions des résistants mercenaires et miliciens à la solde de l’ex-président Laurent Gbagbo, ceux qui avaient fui ces quartiers à cause de la terreur des tueurs de LMP tentent de retrouver leurs maisons après des mois d’absence. Mais en même temps, certains habitants quittaient les quartiers pour se refugier ailleurs. Ce qui paraissait bizarre. Comment pouvaient-ils fuir la sécurité revenue dans leur quartier ?

Nous approchons une dame prénommée Stéphanie qui avait son baluchon sur la tête. A la question de savoir pourquoi elle quittait le quartier alors que les FRCI en étaient désormais maîtres ? Elle répond : "Nous ne pouvons plus rester ici. Vous-mêmes, vous devez quitter aussi le quartier, parce qu’on recherche les Guéré et les Bété pour les tuer. On dit que les miliciens étaient des Guéré et les Bété les ont aidés". Plus loin, nous constatons un attroupement de femmes en majorité nordistes. Une parmi elle disait : "Les Guéré ont tué mon fils, il faut qu’ils paient tous". Alors intervient un homme d’un certain âge, M. Péhé. "Mais, madame, ce que vous dites-là est très grave. Pensez-vous que toute une ethnie doit payer pour les agissements de quelques uns ? Moi-même, je suis Guéré mais je ne suis pas pro-Gbagbo (Ndlr : il montre sa carte de membre du RDR)", a-t-il dit avant d’ajouter : "Si vous voulez déclarer la guerre aux Guéré, commencez par Anne Ouloto et tous les autres Guéré collaborateurs d’ADO. Vous connaissez tous ceux qui ont commis des actes de tuerie dans ce quartier. Il ne faut pas se tromper d’adversaire et mélanger tout le monde". La dame s’est excusée parce qu’elle n’a pas été suivie par tous ceux qui étaient présents et qui l’ont très vite ramenée à la raison.

Après quelques heures dans le quartier, des véhicules de type 4x4 arrivent. Des éléments des FRCI ? On pourrait le croire, car sur tous ces véhicules, il était floqué avec du papier et des stylos à bille : FRCI. Sur indication d’un jeune homme du quartier, les hommes en tenues se rendent dans une cour commune de 3 appartements. Et on entend le jeune indic dire : "C’est lui. C’est lui qui distribuait des armes aux miliciens". Un homme dans la cinquantaine était assis devant sa porte sur une chaise en plastique. M. Talé, un Bété de Gagnoa. Sans l’interroger, deux éléments en armes se dirigent vers sa maison, fracturent la porte à la recherche d’armes, quand un autre saisit l’homme et donne des coups violents. Son voisin qui se prénomme Darius (un autre Bété) avait l’oreille en sang après avoir lui aussi reçu des coups de cross de fusil. "Embarquez-les", crie celui qui semblait être le chef du groupe. C’est alors qu’interviennent les populations qui connaissaient bien les deux hommes. "Nous les connaissons. Ils ne sont pas liés aux miliciens. Ils ont même fui le quartier quand les Libériens et les miliciens ont pris le quartier pour en faire leur base. Cela fait plus de deux mois qu’ils ne sont pas ici au quartier. C’est aujourd’hui (Ndlr : samedi 7 mai) qu’ils sont revenus voir l’état de leurs maisons et chercher à revenir y habiter", a dit une dame. Ce qui a été renchéri par les autres habitants présents. La dame a alors, après le départ des hommes en armes, conseillé à M. Talé et à Darius de quitter momentanément le quartier. Cependant, aucune arme n’a été retrouvée chez ces personnes, mais leurs téléphones portables leur ont été confisqués par un élément.

Ces éléments FRCI (?) ont entrepris des fouilles des maisons en l’absence des propriétaires, toujours sur indications des jeunes. Comme quoi, des armes seraient stockées dans ces maisons. Toutefois, aucune arme n’a été trouvée. Mais ces maisons, sont restées ouvertes et pillées par des jeunes gens du quartier.

A côté de ces faits, des ex-miliciens et bien d’autres supposés en rapport avec eux ont été exécutés le jeudi et le vendredi, dont les corps (au moins 6) sont encore visibles dans les rues, des jours après le contrôle du secteur par les FRCI. Aujourd’hui, il n’y a plus de combat, donc les ratissages devraient permettre d’arrêter les ex-combattants pour qu’ils répondent de leurs actes au lieu de les exécuter systématiquement sur indications ou simple délation.

C’est donc le lieu d’interpeller les responsables des FRCI dont le travail louable risque d’être terni par les agissements d’hommes en armes et se faisant passer pour des éléments des Forces républicaines de Côte d’Ivoire (FRCI) qui devraient, par leurs agissements rassurer les populations à retourner chez elles. Surtout que des perquisitions ne sont pas encore autorisées par la hiérarchie militaire. Vigilance, vigilance, vigilance !!!

GUY TRESSIA

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7 avril 2011 4 07 /04 /avril /2011 15:57

Ch Blé-goudé13

 

Après la mise en place de la Force républicaine de Côte d’Ivoire (FRCI) composée par les FAFN et les FDS qui se sont ralliées à la démocratie, par le Président Alassane Ouattara, un vaste mouvement de libération de la Côte d’Ivoire des griffes du dictateur Laurent Gbagbo. Les FRCI ont libéré toutes les villes de l’intérieur du pays. Il ne reste plus qu’à capturer le tueur des femmes aux mains nues.

"Suite à la crise politico-militaire que notre pays a connu depuis le 19 septembre 2002, des élections présidentielles ont été organisées et qui ont vu l’élection du Dr Alassane Ouattara, au soir du 28 novembre 2010, au terme d’un scrutin libre, ouvert et transparent certifié par la Communauté internationale que nous avons-nous-mêmes, Ivoiriens, sollicitée. Ces élections qui devraient nous apporté la paix et le progrès, paradoxalement, a plongé la Côte d’Ivoire, notre pays, dans une désolation, un chaos. Et cela par la seule faute de M. Laurent Gbagbo dans sa folie meurtrière avec la confiscation du pouvoir d’Etat", c’est le tableau de la crise postélectorale présenté par Michel Zoro Bi, président du MONASFORCI.

C’est donc face à ce triste constat que le Président de la République, Alassane Ouattara et son Premier ministre Guillaume Soro ont pris leur responsabilité pour rétablir l’ordre démocratique. Ils ont demandé aux FRCI de pacifier tout le pays en le nettoyant des mercenaires et milices engagés par Laurent Gbagbo, et qui terrorisent le peuple. Mission réussie. Mais les FRCI ont besoin du soutien du peuple lequel elles se battent contre les tueurs de Gbagbo. Dès lors, pour coordonner et appuyer les actions en faveur des Forces républicaines, le Mouvement national pour le soutien aux forces républicaines (MONASFORCI) est né, ce jeudi 7 avril 2011 au RANHOTEL de Bouaké et piloté par Michel Zoro Bi, Conseiller du Premier ministre chargé des affaires humanitaires.

Les cibles visées par ce mouvement ont été identifiées par le MONASFORCI : "Ce mouvement qui est parrainé par le Premier ministre, ministre de la Défense, Guillaume Soro, a pour cibles les organisations de jeunes, des femmes, des opérateurs économiques, des partis politiques, des syndicats, des ONG et autres associations des communautés religieuses, des autorités locales, de la chefferie traditionnelle", a précisé le président Zoro Bi avant de donner le canevas des actions. "Nos premières actions seront celles de collecter des vivres et des non vivres et de lancer une campagne de dons pour soutenir nos valeureux soldats aux fronts et qui ont besoin de soutien dans l’immédiat et ensemble lancer une autre campagne de don de sang et de médicaments pour les blessés".

Le maire de la commune de Bouaké, Fanny Ibrahima, qui a été séduit par cette initiative n’a pas manqué de féliciter les initiateurs, tout comme Dr Ouattara André qui représentait le PM Soro Guillaume, parrain de la cérémonie. "Le Premier ministre suit cette cérémonie avec intérêt. Il félicite et encourage les initiateurs. Mais il souhaiterait que les actions de ce mouvement aillent au-delà de cette crise ivoirienne", a transmis le représentant de Guillaume Soro.

GUY TRESSIA à Bouaké

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11 février 2011 5 11 /02 /février /2011 20:19

 

Refugier-au-Liberia-473-2.jpg

 

Après le Haut Commissaire des Nations Unies pour les réfugiés (HCR) qui a appelé, jeudi dernier, à une résolution urgente de la crise en Côte d'Ivoire, qui "aggrave la situation humanitaire", c’est au tour de l`Organisation internationale pour les migrations (OIM) de tirer sur la sonnette d’alarme. "Plus la crise dure, plus fort est le potentiel de déplacement de population", a expliqué le directeur général de l`OIM.

Selon cette organisation, près de 82.000 personnes ont dû abandonner leur maison pour fuir les violences post-électorales en Côte d`Ivoire. Ces violences ont fait plus de 296 morts selon l`ONU. "Environ 82.000 personnes ont été déplacées à l`intérieur ou à l`extérieur de la Côte d`Ivoire depuis le début de la crise, bien qu`il soit fort probable que les vrais chiffres soient plus élevés", a déclaré un porte-parole de l`OIM, Jean-Philippe Chauzy, lors d`un point presse, hier à Genève. Quelque 42.000 sont restées à l`intérieur du pays et 34.500 ont fui au Liberia. Environ 2.585 autres se sont réfugiés au Mali, tandis que quelque 1.800 Guinéens sont retournés vivre dans leur pays. Un petit nombre d`Ivoiriens a aussi été enregistré au Burkina Faso, au Niger, au Bénin et au Togo. "Plus la crise dure, plus fort est le potentiel de déplacement de population", a expliqué le directeur général de l`OIM pour cette région d`Afrique, Eugenio Ambrosi. Depuis le scrutin du 28 novembre, la Côte d`Ivoire est déchirée entre Laurent Gbagbo et Alassane Ouattara, reconnu président élu par la communauté internationale, qui presse en vain le sortant de céder le pouvoir. Selon le dernier décompte de l`ONU, 296 personnes sont mortes depuis la mi-décembre dans des violences en Côte d`Ivoire.

Le HCR avait déjà annoncé dans un communiqué que "le blocage politique s'enracine, ce qui aggrave la situation humanitaire. La population a très peur" et le responsable du HCR avait souhaité qu’"une action politique internationale urgente est nécessaire pour sortir de l'impasse et rétablir le calme. Tous les citoyens de la Côte d'Ivoire devraient se sentir en sécurité chez eux et ne devraient plus avoir à fuir en quête de sécurité", a-t-il ajouté.

António Guterres s'était déclaré particulièrement inquiet par rapport à la présence au Liberia d'au moins 35.000 réfugiés ivoiriens enregistrés par le HCR, qui ont fui l'instabilité croissante dans leur pays. "Si la situation continue à se détériorer, nous risquons d'être confrontés à un déplacement massif d'Ivoiriens", avait-il prévenu.

GUY TRESSIA

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11 février 2011 5 11 /02 /février /2011 11:49

Mangou 416

 

 

En ma qualité d'intellectuel, de chroniqueur, d'écrivain, de libre citoyen ivoirien, d'éveilleur des consciences endormies et comme un aumônier militaire, dans cette contribution :

J'interpelle tous les militaires ivoiriens à se ressaisir pour jouer, rapidement, leurs rôles républicains d'arbitres (et non de courtisans, d'acteurs et de partisans politiques) dans la très grave et profonde crise politique actuelle orchestrée par le Président Laurent GBAGBO qui refuse sa défaite électorale du 28 novembre 2010, (Défiant la Démocratie, la COTE D'IVOIRE, la CEDEAO, l'Union Africaine, l'ONU et les Grandes Puissances ), et qui souhaiterait s'appuyer sur notre Digne et Noble Armée pour l'installation de sa dictature socialiste, patriotique, clanique, tribaliste et xénophobe :

Naguère corps d'élites et fierté nationale, sous les règnes respectifs des Présidents Félix HOUPHOUET-BOIGNY et de son digne successeur, l'Homme de la Paix, le sphinx Henri KONAN BEDIE, l'armée nationale de COTE D'IVOIRE, en dix(10) ans de règne du président Laurent GBAGBO, est devenue un nid de déshonneur, que dis-je, un repère de voyous, de miliciens, de chiens de guerres étrangers (libériens, angolais et autres), de patriotes violents et sanguinaires, de militaires xénophobes et tribalistes, Sans honneur et ni foi, assoiffés de biens matériels, d'argent et de sang, exécutant aveuglement et inconsciemment, leurs bals des vautours et les ordres diaboliques, ténébreux, dictatoriaux, sectaires de leur Seigneur et Gourou Laurent GBAGBO, plongeant ainsi, honteusement et piteusement, la nation ivoirienne dans la déchéance, dans les abîmes et dans les vallées de la mort !

COTE D'IVOIRE, qu'as-tu fait au « Très Bon DIEU-TOUT-PUISSANT », pour mériter cette grande humiliation ?

En effet, et pour ceux et celles qui douteraient ou qui ne le sauraient pas encore, directement ou indirectement, depuis décembre 1999, des Militaires ivoiriens, tous corps confondus, sont des complices notoires et des associés connus des hommes politiques, Qui, ensemble avec leurs dits macabres partenaires, ils ont exécuté trois(03) maudits coups d'état au détriment du vaillant peuple ivoirien :

1. Le premier coup d'état militaire de noël 1999 du Général Robert GUEI:

Pour rappel historique, la République de COTE D'IVOIRE a été malheureusement initiée dans les Nations instables à coups d'état, le 24 décembre 1999.

En effet, nous étions à seulement dix(10) mois des élections présidentielles d'octobre 2000, et de « ténébreux opposants politiciens » au régime du Président Henri KONAN BEDIE, ont divisé, banalisé et instrumentalisé des Militaires ivoiriens (avec le Général Robert GUEI à leur tête), pour renverser ledit Président ci-dessus et son régime :

D'après des membres influents de la défunte junte militaire, le Président Laurent GBAGBO et son Parti Socialiste, le Front Populaire Ivoirien(FPI) seraient les principaux commanditaires et bénéficiaires dudit coup d'état !

L'Histoire nous le dira et nous éclairera, mieux, un jour.

2-Le Deuxième Coup d'état militaire du 25 Octobre 2000 de la gendarmerie d'AGBAN contre le Général GUEI.

Le Règne du Général GUEI et de sa Junte militaire (ce que j'appelle la Deuxième République) a duré dix (10) longs et pénibles mois : Pressé de vouloir confisquer rapidement le Pouvoir Suprême, le Général GUEI et sa junte (arrêtent imprudemment le processus électoral) en s'autoproclamant vainqueurs du scrutin présidentiel et organisent leur cérémonie d'investiture le 24 octobre 2000. Le même jour, répondant à l'appel à la révolte et à l'insurrection populaires lancé par le Candidat Laurent GBAGBO (déclaré battu par la junte militaire), des jeunes patriotes et des gendarmes du Camp d'AGBAN, après plus de vingt quatre(24) heures de tirs nourris aux Armes Lourdes, chassent du Palais Présidentiel, le Général GUEI et sa junte militaire. Dans des conditions douteuses, calamiteuses et sanguinaires, aux plans juridiques et humanitaires, le Président Laurent GBAGBO est également investi au Pouvoir Suprême !

Il est à souligner et à noter que :

Pour le Président Laurent GBAGBO, son Parti le FPI et ses Adeptes, c'est ce même schéma et mécanisme d'octobre 2000 qui a été « copié et collé » à la proclamation des résultats du vote du 28 novembre 2010 :

Usurper, voler ou arracher le Pouvoir Suprême Ivoirien, par la violence, la révolte et l'insurrection populaires et populistes, avec la complicité des Militaires, des Milices, des chiens de guerres et des patriotes violents, tribalistes et sanguinaires !

Heureusement pour la démocratie que les hommes et les contextes, ont changé, car en novembre 2010, le processus électoral est placé sous mandat de certification de l'ONU : ce qui n'était pas le cas en octobre 2000 !

3-Le Troisième Coup d'état militaire de la Garde Républicaine du 28 novembre 2010 :

Laurent GBAGBO défie le Monde entier, s'accrochant, s'appuyant sur sa Garde Républicaine très surarmée, dit-on, sur ses milices, ses chiens de guerres et ses patriotes violents et sanguinaires.

Qu'on le veuille ou pas, l'adage qui dit que les chiens ne changent jamais leurs manières de s'asseoir, sied à merveille au Président Laurent GBAGBO, à son Parti politique le Front Populaire et à tous ses Adeptes fanatisés, instrumentalisés, manipulés et gonflés à blocs, comme des membres d'une Secte de sorcellerie, pour détruire la COTE D'IVOIRE et l'enfoncer dans les crises sanguinaires, violentes, intempestives, incongrues, saugrenues et presqu'imbéciles :

-Vous rappelez-vous, encore, de leurs différents slogans et « cris de guerres » ?

-« Il y a rien en face. »

-« On gagne ou on gagne. »

-« Si GBAGBO perd, nous entrons en rébellion. »

-Etc..

Conclusion :

Selon Moi, la longue crise ivoirienne actuelle dure parce que les Hommes et les Femmes d'Honneur de l'Armée Nationale de COTE D'IVOIRE se taisent pour le moment et n'ont pas encore dit leurs derniers mots, ni posé leurs premiers actes d'arbitres républicains.

Je persiste et je signe que la solution de la crise actuelle est militaire : elle se trouve au sein de notre armée nationale, entre les mains des vrais et nobles militaires ivoiriens qui doivent impérativement jouer leurs rôles d'arbitres comme, tout récemment leurs collègues de Tunisie ou d'Egypte.

Au moment ou je rédige ce texte, je viens de lire qu'en seulement deux mois de crise(décembre et janvier), il y a eu près de cinq cents(500) morts, plus de mille(1000) blessés et Trente mille(30.000) Réfugiés ivoiriens au Libéria.

Face à la démocratie, à la situation humanitaire, aux morts, à la violence et à la dictature, nos vaillants militaires ivoiriens ne doivent pas rester indifférents, sans jamais jouer leurs rôles républicains d'arbitres..Y a-t-il encore des militaires d'honneur dans l'armée nationale de COTE D'IVOIRE pour rétablir la République ?

TANOH NIAMKE, Diplomate, Ecrivain,

Blogueur et Chroniqueur Diplomatique

Prix du Meilleur Diplomate Africain Internaute.

Fondateur et Administrateur de :

-Diplomatie Sans Frontières,

-Ivoiriens Sans Frontières,

Précédemment :

-Conseiller Technique Chargé de la Coopération et de la Francophonie,

-Chargé de Mission au Conseil de l'Entente,

Chargé de Mission au Ministère des Postes et Télécommunications,

-Diplomate, respectivement au Brésil, en Israël, en Corée du Sud et en France.

http://www.tanohniamke.net avec  Lebanco.net

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31 janvier 2011 1 31 /01 /janvier /2011 18:28

Chefs-d-Etat-UA.jpg

 

Le Conseil de sécurité et de paix de l’Union Africain a décidé, le weekend dernier que les Ivoiriens devraient souffrir encore pendant un long mois. Une prorogation de trop pour les Ivoiriens qui n’attendent que les lois de la démocratie soient appliquées dans leur pays. C'est-à-dire la loi de la majorité sur la minorité. Doit-on, au nom d’une certaine authenticité africaine, faire souffrir tout un peuple qui aspire à changer ses dirigeants ? Tout le monde est unanime que Ouattara a gagné l’élection présidentielle du 28 novembre 2010. A la lecture du communiqué final du Conseil de Sécurité et de paix de l’UA qui suit, on a tout l’impression que les Chefs d’Etat africains décident mais ne veulent pas appliquer les décisions. "Le Conseil de Sécurité et de paix (…) réaffirme ses décisions antérieures sur la situation en Côte d’Ivoire, en particulier le communiqué de presse publié à l’issue de sa 251ème réunion tenue le 4 décembre 2010 et le communiqué de sa 252ème réunion tenue le 9 décembre 2010, ainsi que les communiqués de la Conférence des chefs d’Etat et de Gouvernement de la CEDEAO des 7 et 24 décembre 2010, respectivement, reconnaissant M. Alassane Dramane Ouattara comme Président élu à l’issue du scrutin présidentiel du 28 novembre 2010, sur la base des résultats certifiés par le Représentant spécial du Secrétaire général des Nations unies, conformément à la résolution 1765 du 16 juillet 2007 et aux différents Accords signés par les parties ivoiriennes et entérinés par la CEDEAO, l’UA et les Nations unies (…)". Beau discours ! Ces décisions antérieures demandaient à Laurent Gbagbo de libérer le pouvoir en faveur du président élu démocratiquement par le peuple ivoirien, le Dr Alassane Ouattara. Et elles ont été prises dès la certification des résultats par l’ONU, depuis le vendredi 2 décembre 2010. Deux mois après, et en dépit de l’envoi d’éléments de l’Ecomog stationnés à Bouaké, qui devrait exfiltrer Laurent Gbagbo et libérer le peuple tout entier d’un dictateur, l’on reste encore à négocier avec une personne qui refuse d’entendre raison. A quand l’intervention de l’Ecomog ?

Cette tergiversation de l’Union africaine pourrait conduire la Côte d’Ivoire dans un chaos d’où elle ne sortirait peut-être jamais, au grand plaisir de Laurent Gbagbo et de ses partisans. L’UA veut-elle une guerre civile ou une réouverture des fronts de combats ? Les Forces Nouvelles qui, depuis toutes ces négociations, ont respecté cette communauté africaine, pourraient perdre patience. Et le peuple ivoirien avec elles. Laurent Gbagbo qui reste dans sa logique de "le pouvoir s’arrache", ne voudra jamais libérer le Palais que sous la contrainte des armes ou d’un soulèvement populaire. Ces deux options qui seraient à coup sûr la décimation du peuple ivoirien. Pis, il a ajouté à cette triste phrase que "la mort vaut mieux que la honte". Toute chose qui exprime clairement le désir de Laurent Gbagbo de quitter le pouvoir par la force et dans le sang.

C’est pourquoi, de nombreux Ivoiriens commencent à désespérer de la Communauté africaine et à croire en l’échec de la CEDEAO et de l’Union Africaine dans la résolution de la crise post-électorale qu’ils vivent depuis deux mois. On avait promis la résolution de cette crise avant la fin de l’année dernière (2010). Puis on est arrivé à la fin du mois de janvier 2011. Passés ces différents délais, l’espoir d’une résolution pacifique de la crise s’estompe peu à peu.

Un autre mois (février) vient encore de s’ajouter aux supplices des Ivoiriens dans l’attente de la sortie définitive de crise. Alors, si on s’en tient aux déclarations de certains chefs d’Etat africains qui disent que "la crise ivoirienne doit être réglée par les Ivoiriens eux-mêmes", on en déduit que les rencontres de la CEDEAO et de l’UA ne sont que des mises en scène pour faire durer la souffrance des Ivoiriens. Ou du moins, ces chefs d’Etat en prévision d’une action similaire dans leur pays, protègent-ils leurs arrières en soutenant Gbagbo dans les couloirs des rencontres et en faisant des déclarations hypocrites? Si telle est le cas, les Africains épris de paix et de démocratie devraient se tourner vers d’autres cieux que la CEDEAO et l’UA. Car les dirigeants actuels de l’Afrique ne veulent pas de la démocratie. Parce que forcer Gbagbo à quitter le pouvoir serait un cas d’école pour l’avènement de la démocratie, la vraie. Et non une démocratie biaisée par des constitutions sur mesure. Est-ce par hasard qu’un débateur, sur RFI le weekend dernier, ait souhaité que les Ivoiriens empruntent le chemin tunisien pour chasser Gbagbo du Palais ? Là, ce débateur semble ignorer la réalité ivoirienne. En Côte d’Ivoire, le peuple aurait déjà résolu le problème si Gbagbo ne pré-positionnait pas ses miliciens dans tous les quartiers à l’annonce de manifestations populaires. Les mouvements de regroupement du peuple sont aussitôt réprimés sans avoir commencé. L’exemple d’Abobo, où les miliciens de Gbagbo ont commencé à tuer des manifestants dès 5H30 du matin, est très édifiant. L’Armée ivoirienne n’aurait jamais tué aussi facilement des civils qu’elle est censé protéger. "Que Gbagbo laisse le peuple manifester sans donner l’ordre à ses miliciens de tirer à vue et on verra qui est majoritaire dans ce pays", avait rappelé, en substance le Premier ministre Guillaume Soro qui condamnait ainsi les tueries d’Abobo. Et l’UA devrait en tenir compte, si elle veut réellement résoudre le problème ivoirien. A moins que son intérêt soit le soutien de la dictature en lieu et la volonté du peuple, de la démocratie.

Guy TRESSIA

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27 janvier 2011 4 27 /01 /janvier /2011 19:28

Gbagbo palabre

"Si Ouattara vient au pouvoir, nous créons notre rébellion. Gbagbo ou rien".Voilà l’état d’esprit dans lequel ont vécu et continuent de vivre les partisans de l’ex-président ivoirien Laurent Gbagbo. C’est selon cet esprit créé par Laurent Gbagbo lui-même qu’il a confisqué le Palais présidentiel, malgré son échec aux élections du 28 novembre 2010. "Si je laisse le pouvoir, il y aura plus de 10 ans de guerre civile en Côte d’Ivoire", avait lâché le leader de LMP au cours de ses nombreux discours, face aux communautés ivoiriennes et étrangères qui lui avaient rendu visite au Palais, pendant le processus de sortie de crise. C’est pour militer dans la droite ligne de ses prédictions que Gbagbo prépare la guerre civile ou à défaut, mener des actions terroristes dans tout le pays.

Les recrutements de mercenaires et la formation de miliciens sont les preuves tangibles que Gbagbo et son camp préparent un coup contre les Ivoiriens et la démocratie. Voire une guerre civile.

Selon des sources concordantes, depuis les évènements du 28 novembre qui ont fait 7 morts dont 3 à Kononfla, 3 à Sinfra et 1 à Kouetinfla, et plus de 70 blessés dont 14 cas graves,  le village de Koblata incendié, un directeur de campagne de Laurent Gbagbo tient à en découdre avec les militants proches du Rhdp. Au prix du sang. C’est pourquoi, explique notre source, ce directeur de campagne (nous taisons sciemment son nom) sillonne les différents villages, entre autres les villages de Bononfla, Prognani, Koblata, Douafla, Djamadji. Et, il motive les jeunes miliciens dont le camp d’entrainement est à Progry (village du Gl Tivoly). Il prend pour prétexte la distribution de dons, composés de 45 sacs de riz que les cadres de ce département offrent aux sinistrés des localités de Koblata et de Prognani (centre-ouest de la région du Marahoué) victimes de violences postélectorales. Il a offert la somme de 2 500 000 Fcfa aux jeunes pour dit-il, "sécuriser" leur village. Une auttre source nous indique que " Lia Bi Douayoua a distribué des armes à feu à des jeunes miliciens en plein conseil général aux environ de 14 heures. Les différents groupes ont quitté les lieux par des véhicules Dyna et ont rejoint leur base".

A Dabou, à environs 50km, à l’ouest d’Abidjan, des cadres dénoncent des tueries massives qui seraient programmées par le camp LMP contre les pro-Ouattara.

Pour le District d’Abidjan, "accompagné de son ministre de  l'Intérieur Emile Guiriéoulou, du gouverneur du District d'Abidjan Pierre Djédji Amondji,  Mme Agoh Marthe, député Fpi, du préfet Sam Etiassé de la Région des lagunes, le président sortant, Laurent Gbagbo, a effectué lundi nuit une tournée dans les villages ébrié de la région de Bingerville. Objectif : battre le rappel de tous les jeunes à qui des armes ont été distribuées afin qu'ils se tiennent prêts à faire la guerre contre les troupes de l'Ecomog déjà positionnées à Bouaké. De fait, depuis quelques semaines, Bingerville est devenue la base arrière de Laurent Gbagbo qui s'y refugie et y passe souvent la nuit en compagnie de quelques proches", a écrit, cette semaine lebanco.net, un journal en ligne en temps réel, très renseigné.

Au vu de ces informations bien fondées, l’on se demanderait si Gbagbo prépare une rébellion ou des attaques terroristes contre le pouvoir Ouattara, après qu’il ait libéré le Palais présidentiel ?

En vérité, c’est plutôt des actions terroristes qui sont en préparation. Car une rébellion conduite par Gbagbo sera très rapidement maîtrisée. Il n’a aucune base qui fasse frontière avec un pays voisin. Ni le Liberia, ni la Guinée ne peuvent lui servir de bases arrière pour sa rébellion. Il ne maîtrise pas tout l’Ouest qu’il dit abusivement être son fief. Et mieux, l’option de la guerre civile ne réussira pas non plus, car les Ivoiriens ont compris qu’elle ne servirait à rien, sinon, si ce n’est pour détruire leur beau pays. Donc, il ne lui reste que l’option terroriste. Attaquer des populations comme des coupeurs de routes, poser des bombes par endroit. Le tout pour déclencher la colère du peuple ivoirien. Et la confiscation du pouvoir n’est pas fortuite. Il cherche des alliés pour, selon lui, libérer la Côte d’Ivoire et l’Afrique. Cette libération qui s’apparente aux méthodes extrémistes des groupes armées d’Al Qaida semble la seule voie de Gbagbo. Car le réseau de Ben Laden avait déjà mené des actions en sa faveur. Car, il a la même vision (libération totale de l’Afrique des ex-colons) que les branches armées d’extrémistes musulmans (Al Qaida) dirigées par Ben Laden. Et Al Qaida Afrique de l’Ouest(AQAO) situé au Mali et allié aux frères d’Al Qaida Maghreb Islamique (AQMI), tous sous tutelle de l’Al Qaida Afrique (AQA) dirigé par le Chef Al-Sam Van basé en Somalie, à Mogadiscio, avait déjà mis la France et l’ONU en garde contre la recolonisation qu’elles voudraient imposer à la Côte d’Ivoire, et contre tout tort fait à tous les pays d’Afrique. "L’heure est venue pour en finir définitivement avec la Françafrique pour la vraie indépendance en Afrique", avait lancé Cheick El-Izi chef d’Al Qaida Afrique de l’ouest (AQAO) au côté de ses supérieurs à Mogadiscio, pour traiter, dans un sérieux monacal, la crise qui prévaut dans le pays d’Houphouët-Boigny, depuis une décennie, à travers un message posté sur internet et envoyé depuis le 02 décembre 2010, juste après le second tour de l’élection présidentielle du 28 novembre 2010. Le Chef Al Qaida Afrique a, par la suite ajouté que "La guerre des grandes puissances contre l’Afrique est engagée car l’Afrique reste le continent le plus riche du monde. Nous, AQAO branche d’AQA, ne resterons pas silencieux si longtemps face à de telles injustices faites par la France à la Côte d’ivoire, à l’Afrique de l’ouest, à l’Afrique toute entière ". Les groupes Al Qaida d’Afrique se sont dits en alerte pour défendre la Côte d’Ivoire et l’Afrique en général. Alors Gbagbo va-t-il solliciter le groupe de Ben Laden en Afrique ? Toujours est-il que toutes les actions et la vision de Gbagbo ressemblent à tous point de vue à celles  d’Al Qaida.

Guy TRESSIA

guy_tressia@yahoo.fr

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24 janvier 2011 1 24 /01 /janvier /2011 20:46

ECOMOG 453

 

L’Ecomog est là ! Les éléments qui la composent ont été présentés à la population de Bouaké, le samedi dernier, pour démontrer qu’il ne s’agit pas des éléments des Forces nouvelles déguisés en Ecomog. Et rien ne l’empêchera d’accomplir sa mission qui consiste à exfiltrer (opération épervier) le dictateur Laurent Gbagbo sans effusion de sang. Il s’agit bien des éléments des forces spéciales des pays africains qui ont déjà fait leurs preuves ailleurs comme au Libéria avec Charles Taylor. Cependant, cette force africaine sera obligée de se défendre en cas d’attaque de certains inconditionnels luttant pour les intérêts égoïstes du camp Gbagbo. "Je préfère que Gbagbo soit exfiltré", a souhaité le président élu, Alassane Ouattara. A côté de cela, la mission de l’Ecomog peut aussi s’écourter par la démission volontaire de Gbagbo qui sauvera ainsi ses partisans d’un suicide collectif. Sinon, l’Ecomog ne vient pas pour se battre contre les FDS. Elle ne vient pas également pour effectuer des patrouilles en cargos comme la Force onusienne de l’Onuci. Son opération ne durera que quelques minutes pour exfiltrer Laurent Gbagbo, tout seul. Toutefois, des velléités de combats pour défendre les intérêts égocentriques de Gbagbo contre la souveraineté du peuple ivoirien se fait entendre çà et là, par des éléments des Forces de défense et de sécurité dirigées par le général de corps d’armée ivoirienne, Philippe Mangou.

 

MANGOU PEUT-IL AFFRONTER 4 FORCES ARMEES ?

On se souvient qu’en novembre 2004, l’opération "Dignité" avait été dirigée par le même Philippe Magou, alors Colonel. Les forces loyalistes de Laurent Gbagbo avaient attaqué les positions des Forces armée des Forces Nouvelles…avec des MI24. Une erreur leur a fait bombarder une caserne de la force française Licorne. La riposte française s’est faite en 15 minutes. Ce quart d’heure a suffit pour clouer au sol toute la flotte aérienne de Côte d’Ivoire. Tous les avions et hélicoptères de guerre ont été détruits. Et ce fut l’échec total de l’opération "Dignité". Pour avoir échoué, Philippe Mangou fut nommé de manière exceptionnelle, Colonel Major et Chef d’Etat-major des FDS par deux décrets de Gbagbo, le même jour, vendredi 5 novembre 2004. Quelques semaines après, il le passait sans coup férir Général de brigade. Et là, il n’avait que la force Licorne en face, et bénéficiait d’un grand soutien de la population ivoirienne.

Aujourd’hui, à moins qu’il ne reconnaisse, son rôle qui est de défendre le peuple et changer d’avis, il sera confronté à 4 forces armées et à plus de 54,10% de la population ivoirienne qui se reconnaît en Ouattara. "Le Président de la CEI a insisté que les résultats qu’il a annoncés, déclarant M. Ouattara vainqueur, reflètent correctement et réellement l’issue de l’élection présidentielle", a écrit "Le Nouveau Courrier", quotidien proche de Laurent Gbagbo, qui publiait ainsi le rapport de négociation de l’ex-président Sud-africain, Thabo Mbeki, dans cette crise post-électorale. Il aura donc l’Ecomog, les FAFN, la Licorne, l’Onuci forte de 11500 (9500+2000) éléments et 54,10% de la population. Pense-t-il vraiment pouvoir gagner ce combat quand lui-même est conscient du fait que les FDS sont profondément divisées et moins armées que les forces que Mangou défie? Il recrute de la chair à canon, qui lui servira de bouclier humain, dans les communes qui sont favorables à Gbagbo.

 

LE SUICIDE COLLECTIF DES "JEUNES PATRIOTES" PROGRAMME

"Et revoilà la galaxie patriotique en première ligne pour bomber et livrer sa poitrine. Comme en novembre 2004. Beaucoup risquent d’y laisser leur peau en voulant sauver le christ de Mama", a écrit, le samedi dernier le quotidien "Le Mandat" pour de conscientiser des frères ivoiriens sur le fait d’un suicide collectif qui n’aboutira à rien. Si ce n’est de les abandonner après service rendu à Gbagbo. Tout simplement, parce qu’en récompense de ce que son fauteuil a été sauvé en 2004, Laurent Gbagbo et son administration les a gratifiés avec des déchets hautement toxiques, en août 2006, qui continuent de faire des victimes. Et puis, que ceux qui pensent que ce régime pourra les aider, aillent vérifier dans les CHU et autres centres hospitaliers qui avaient reçu les blessés de novembre 2004. "Les registres de novembre 2004, où sont inscrits les blessés, ont disparu", nous a confié un jeune médecin très indigné.

Alors, "Quand c’est chaud sur eux, ils se souviennent brusquement que nous sommes-là. Mais, quand on a fini de livrer nos poitrines, ils nous oublient. Si leurs téléphones ne sont pas fermés, ils nous raccrochent au nez, prétextant qu’ils sont occupés. Je préfère m’occuper de ma cabine’’. Ces propos d’un jeune patriote du quartier Sideci, à Yopougon, qui illustrent parfaitement l’état d’âme des ‘’patriotes’’ désabusés, naguère acquis à la cause du FPI. Les jeunes ivoirines devraient réfléchir par deux fois avant de s’engager pour une cause perdue d’avance. Sinon, ils s’aventurent dans un suicide collectif.

Guy TRESSIA (guy_tressia@yahoo.fr)

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21 janvier 2011 5 21 /01 /janvier /2011 14:53

 

ECOMOG-453.jpg

Depuis le jeudi 20 janvier der nier, la force militaire de la CEDEAO a atterri sur le sol ivoirien. Son objectif principal : restaurer la souveraineté du peuple en délogeant, de gré ou de force, le dictateur Laurent Gbagbo du Palais présidentiel de Côte d’Ivoire. Et les Ivoiriens défenseurs de la démocratie devraient s’en réjouir.

A l’instauration du multipartisme en 1990 en Côte d’Ivoire, nombreux sont les Ivoiriens qui ont pensé à l’avènement implicite de la démocratie dans leur pays avec à la clé la souveraineté véritable du peuple. Malheureusement, cette souveraineté du peuple ivoirien a été dévoyée, voire confisquée, par les refondateurs conduits par un certain Laurent Gbagbo venu du campement nommé Mama (devenu entre temps le plus beau village de la sous-préfecture de Ouragahio, dans le département de Gagnoa, dans le Centre Ouest de la Côte d’Ivoire). L’homme avait promis monts et merveilles aux braves populations du pays, pendant la campagne électorale de 2000, après 10 longs mois de régime militaire issu du coup d’Etat de 1999 que ce "démocrate" avait applaudi et dont il a tiré tous les profits. Gbagbo avait demandé au peuple de lui donner son pouvoir qu’il lui rendrait aussitôt. Puisque fatigués du régime militaire avec son cortège de difficultés et d’exactions pendant 10 mois qu’ils trouvèrent très long, les Ivoiriens ont cru en Laurent Gbagbo et l’ont massivement voté. Et quand ce peuple a senti sa souveraineté confisquée par le général de brigade Robert Guéi, il s’est levé comme un seul homme, bravant les canons des soldats du général pour installer celui qu’il avait désigné pour conduire sa destinée. Gbagbo en a profité pendant 10 longues années. La même Communauté Internationale avait aussi demandé au Général de quitter le pouvoir pour le laisser aux civils représentés par Laurent Gbagbo. Et Le général Guéi s’exila dans son village natal à Kabakouma, dans l’Ouest profond du pays. Là, la souveraineté du peuple a été respectée.

Aujourd’hui, ce même peuple souverain, par le jeu de la démocratie exprimée dans les urnes, a confié dans sa majorité absolue à 54,10%, la défense de sa souveraineté à Alassane Ouattara, élu depuis le 28 novembre, proclamé vainqueur par la Commission électorale indépendante (CEI) et reconnu par toute la Communauté internationale qui, unanimement a demandé à Gbagbo de libérer le Palais pour que s’installe le choix (Alassane Ouattara) du peuple.

Malheureusement, Laurent Gbagbo et ses affidés donnent d’autres définitions de la démocratie et de la souveraineté au nom desquelles, ils confisquent le pouvoir de tout un peuple fatigué des souffrances du régime de la Réfondation et qui l’a exprimé dans les urnes le 28 novembre 2010 avec 54,10% de ses voix attribué à Ouattara. "Nous luttons pour la souveraineté de la Côte d’Ivoire et des pays d’Afrique", aiment à clamer, les partisans de Gbagbo. Déformant ainsi le vrai sens de la souveraineté d’un peuple tenu en respect par les armes (à travers sa milice officielle, la Garde républicaine (?) dirigée par le général Dagbo Blé Bruno) achetées par les richesses produites par ce même peuple. Et pourtant, la démocratie est un régime politique dans lequel le pouvoir est détenu ou contrôlé par le peuple (principe de souveraineté), sans qu'il y ait de distinctions dues à la naissance, à la richesse, à la compétence, à la croyance... à l’appartenance politique. C’est cela le principe d'égalité entre les citoyens composant ce peuple. En règle générale, la démocratie est indirecte ou représentative, le pouvoir s'exerçant par l'intermédiaire de représentants désignés lors d'élections au suffrage universel. Ce qui signifie que le peuple souverain peut changer ses guides désignés antérieurement selon sa volonté. Et c’est ce que le vaillant peuple ivoirien a fait le 28 novembre dernier en votant massivement le Dr Alassane Ouattara comme leur nouveau guide. Mais diantre ! D’où vient-il que le perdant, sous le manteau d’une souveraineté à la Gbagbo, vienne-t-il confisquer le droit et le pouvoir du peuple ?

Heureusement, la Communauté internationale n’a pas gobé cette autre roublardise de l’ex-président réputé être un farceur et un imposteur, un homme sans parole, couronné par son désir insatiable du sang humain qui a coulé lors de son arrivée au pouvoir et dans lequel il veut s’en aller. Il a fait échouer toutes les médiations parce que selon lui, la démocratie "c’est imposer la volonté de la minorité à la majorité". Malheureusement, c’était sans compter avec la nouvelle volonté de la Communauté internationale d’imposer la démocratie, celle par laquelle le peuple s’exprime, à tous les pays du monde, malgré les agitations de tyrans et autres dictateurs dont les régimes sont menacés par cette nouvelle donne de l’ONU, de l’UE et des USA. Ceux-là mêmes qui financent les élections en Afrique de manière générale. Gbagbo et ses partisans devraient comprendre que si le multipartisme a été imposé à l’orée des années 90 par la volonté de cette même Communauté internationale, c’était en prévision de l’imposition de la démocratie vraie dans laquelle le peuple est souverain et détient le pouvoir collectivement et donc bénéficie collective des richesses du pays. C’est pourquoi, l’Ecomog qui est une force d’intervention, non d’interposition (et Gbagbo le sait) est arrivée en Côte d’Ivoire pour que la volonté de ce peuple souverain au sens réel du terme s’applique. Elle est donc venue restaurer cette souveraineté confisquée par Laurent Gbagbo et ses hommes qui ne défendent que leurs intérêts égoïstes dans cette crise.Tous les démocrates ivoiriens devraient aider l’Ecomog à accomplir sa mission salvatrice.

Guy TRESSIA (guy_tressia@yahoo.fr)

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20 janvier 2011 4 20 /01 /janvier /2011 11:19

DÉCISION 2011/18/PESC DU CONSEIL
du 14 janvier 2011
modifiant la décision 2010/656/PESC du Conseil renouvelant les mesures restrictives instaurées à l'encontre de la Côte-d'Ivoire
LE CONSEIL DE L'UNION EUROPÉENNE,
vu le traité sur l'Union européenne, et notamment son article 29,
considérant ce qui suit:
(1) Le 29 octobre 2010, le Conseil a adopté la décision 2010/656/PESC renouvelant les mesures restrictives instaurées à l'encontre de la Côte d'Ivoire ( 1 ).
(2) Le 13 décembre 2010, le Conseil a souligné l'importance de l'élection présidentielle des 31 octobre et 28 novembre 2010 pour le retour de la paix et de la stabilité en Côte d'Ivoire et a affirmé que la volonté exprimée souverainement par le peuple ivoirien doit impérativement être respectée.
(3) Le 17 décembre 2010, le Conseil européen a appelé tous les responsables civils et militaires ivoiriens qui ne l'ont pas encore fait à se placer sous l'autorité du président démocratiquement élu, M. Alassane Ouattara.
(4) Le 22 décembre 2010, le Conseil a adopté la décision 2010/801/PESC ( 2 ) modifiant la décision 2010/656/PESC afin d'imposer des restrictions en matière de déplacements
à ceux qui font obstruction au processus de paix et de réconciliation nationale et en particulier à ceux qui mettent en péril le respect du résultat du processus électoral.
(5) Le 14 janvier 2011, le Conseil a adopté la décision 2011/17/PESC ( 3 ) modifiant la décision 2010/656/PESC afin d'inscrire d'autres personnes sur la liste des personnes faisant l'objet de restrictions en matière de déplacements.
(6) Compte tenu de la gravité de la situation en Côte d'Ivoire, il convient d'imposer des mesures restrictives supplémentaires
à l'égard desdites personnes.
(7) En outre, il y a lieu de modifier la liste des personnes faisant l'objet des mesures restrictives, qui figure à l'annexe II de la décision 2010/656/PESC, et de mettre à jour les informations relatives à certaines personnes figurant sur ladite liste,
A ADOPTÉ LA PRÉSENTE DÉCISION:
Article premier
La décision 2010/656/PESC est modifiée comme suit:
1) L'article 5 est remplacé par le texte suivant:
«Article 5
1. Tous les fonds et ressources économiques qui sont en la possession ou sous le contrôle direct ou indirect:
a) des personnes visées à l'annexe I, désignées par le comité des sanctions et visées à l'article 4, paragraphe 1, point a), ou qui sont détenus par des entités, désignées par le comité des sanctions, qui sont en la possession ou sous le contrôle direct ou indirect des premières ou de toute personne agissant pour le compte ou sur les ordres de celles-ci,
b) des personnes ou des entités visées à l'annexe II, non incluses sur la liste figurant à l'annexe I, qui font obstruction
au processus de paix et de réconciliation nationale et en particulier mettent en péril le respect du résultat du processus électoral, ou qui sont détenus par des entités qui sont en la possession ou sous le contrôle direct ou indirect des premières ou de toute personne agissant pour le compte ou sur les ordres de celles-ci,
sont gelés.
2. Aucun fonds, avoir financier ou ressource économique n'est mis directement ou indirectement à la disposition des personnes ou entités visées au paragraphe 1 ou utilisé à leur profit.
3. Les États membres peuvent accorder des dérogations aux mesures visées aux paragraphes 1 et 2 pour les fonds ou ressources économiques qui:
a) sont nécessaires pour régler des dépenses ordinaires, notamment pour payer des vivres, des loyers ou les mensualités de prêts hypothécaires, des médicaments ou des frais médicaux, des impôts, des primes d'assurance et des factures de services collectifs de distribution;
b) sont exclusivement destinés au règlement d'honoraires d'un montant raisonnable et au remboursement de dépenses engagées pour s'assurer des services juridiques;FR L 11/36 Journal officiel de l’Union européenne 15.1.2011
( 1 ) JO L 285 du 30.10.2010, p. 28.
( 2 ) JO L 341 du 23.12.2010, p. 45.
( 3 ) Voir page 31 du présent Journal officiel.
c) sont exclusivement destinés au règlement de frais ou commissions liés au maintien en dépôt des fonds gelés et des ressources économiques, conformément à la législation
nationale;
d) sont nécessaires pour régler des dépenses extraordinaires;
e) font l'objet d'un privilège ou d'une décision judiciaire, administrative ou arbitrale, auquel cas les fonds ou ressources économiques peuvent être utilisés à cette fin, à condition que le privilège ou la décision soient antérieurs
à la désignation par le comité des sanctions ou par le Conseil de la personne ou de l'entité concernée et ne profitent pas à une personne ou à une entité visée au présent article.
En ce qui concerne les personnes et entités énumérées à l'annexe I:
— les dérogations visées aux points a), b) et c) du premier alinéa du présent paragraphe peuvent être accordées par l'État membre concerné après notification au comité des sanctions de son intention d'autoriser, dans les cas où cela serait justifié et en l'absence d'une décision contraire du comité des sanctions dans les deux jours ouvrables qui suivent ladite notification, l'accès auxdits fonds ou ressources économiques,
— la dérogation visée au point d) du premier alinéa du présent paragraphe peut être accordée par l'État membre concerné après notification au comité des sanctions
et après approbation de ce dernier,
— la dérogation visée au point e) du premier alinéa du présent paragraphe peut être accordée par l'État membre concerné après notification au comité des sanctions.
4. Le paragraphe 2 ne s'applique pas aux majorations de comptes gelés effectuées sous la forme:
a) d'intérêts ou autres rémunérations de ces comptes; ou
b) de paiements dus en vertu de contrats, d'accords ou d'obligations qui ont été conclus ou contractés avant la date à laquelle ces comptes ont été soumis à des mesures restrictives en vertu de la position commune 2004/852/PESC ou de la présente décision,
sous réserve que ces intérêts, autres rémunérations ou paiements
continuent de relever du paragraphe 1.».
2) L'article 10 est remplacé par le texte suivant:
«Article 10
1. La présente décision entre en vigueur le jour de son adoption.
2. Elle est réexaminée, modifiée ou abrogée, s'il y a lieu, conformément aux décisions pertinentes du Conseil de sécurité
des Nations unies.
3. Les mesures visées à l'article 4, paragraphe 1, point b), et à l'article 5, paragraphe 1, point b), sont réexaminées à intervalles réguliers et au moins tous les douze mois. Elles cessent de s'appliquer à l'égard des personnes et entités concernées si le Conseil établit, conformément à la procédure
visée à l'article 6, paragraphe 2, que les conditions nécessaires à leur application ne sont plus remplies.».
Article 2
L'annexe II de la décision 2010/656/PESC du Conseil est remplacée par l'annexe de la présente décision.
Article 3
La présente décision entre en vigueur le jour de son adoption.
Fait à Bruxelles, le 14 janvier 2011.
Par le Conseil
Le président
J. MARTONYIFR 15.1.2011 Journal officiel de l’Union européenne L 11/37
ANNEXE
«ANNEXE II
Liste des personnes et entités visées à l'article 4, paragraphe 1, point b), et à l'article 5, paragraphe 1, point b).
A. Personnes
Nom (et alias éventuels)
Informations d'identification
Motifs
1.
M. Pascal Affi N’Guessan
Né le 1 janvier 1953, à Bouadikro; numéro de passeport: PD-AE 09DD00013.
Président du Front Populaire Ivoirien (FPI): Obstruction aux processus de paix et de réconciliation; incitation publique à la haine et à la violence.
2.
Lieutenant-Colonel Nathanaël
Ahouman Brouha
Né le 6 juin 1960.
Commandant du Groupement de Sécurité de la Présidence de la République (GSPR). Responsable de violations graves des droits de l'homme et du droit international humanitaire en Côte d'Ivoire; personnalité militaire refusant
de se placer sous l'autorité du Président démocratiquement élu.
3.
M. Aké N'Gbo Gilbert Marie
Né le 8 octobre 1955 à Abidjan Numéro de passeport: 08 AA 61107 (expiration 2 avril 2014)
Prétendument Premier Ministre et Ministre du Plan et du Développement: Participation au gouvernement illégitime de M. Laurent Gbagbo.
4.
M. Pierre Israël Amessan Brou
Directeur Général de la Radio Télévision Ivoirienne
(RTI): Obstruction aux processus de paix et de réconciliation par l'incitation publique à la haine et à la violence et par la participation à des campagnes de désinformation en rapport avec l'élection présidentielle de 2010.
5.
M. Frank Anderson Kouassi
Président du Conseil National de la Communication
Audiovisuelle (CNCA): Obstruction aux processus de paix et de réconciliation par l'incitation publique à la haine et à la violence et par la participation à des campagnes de désinformation en rapport avec l'élection présidentielle de 2010; personnalité refusant de se placer sous l'autorité du Président démocratiquement élu.
6.
Mme Nadiani Bamba
Née le 13 juin 1974 à Abidjan Numéro de passeport: PD - AE 061 FP 04
Directrice du groupe Cyclone éditeur du journal “Le temps”: Obstruction aux processus de paix et de réconciliation par l'incitation publique à la haine et à la violence et par la participation à des campagnes de désinformation
en rapport avec l'élection présidentielle de 2010.
7.
M. Kadet Bertin
Né vers 1957 à Mama.
Conseiller sécurité de M. Gbagbo: Obstruction aux processus de paix et de réconciliation, personnalité refusant de se placer sous l'autorité du Président démocratiquement
élu. Instigateur des mouvements de répression et d'intimidation.
FR L 11/38 Journal officiel de l’Union européenne 15.1.2011
Nom (et alias éventuels)
Informations d'identification
Motifs
8.
Général Dogbo Blé
Né le 2 février 1959 à Daloa.
Chef de corps de la Garde républicaine Obstruction aux processus de paix et de réconciliation; responsable de violations graves des droits de l'homme et du droit international humanitaire en Côte d'Ivoire; personnalité militaire refusant de se placer sous l'autorité du Président démocratiquement élu.
9.
M. Bohoun Bouabré Paul Antoine
Né le 9 février 1957, à Issia Numéro de passeport: PD AE 015 FO 02
Ancien Ministre d'Etat, haut responsable du FPI: Obstruction aux processus de paix et de réconciliation, refus du résultat de l'élection présidentielle.
10.
Sous-préfet Oulaï Delefosse
Né le 28 octobre 1968
Responsable de l'Union patriotique de résistance
du Grand Ouest (UPRGO): Obstruction aux processus de paix et de réconciliation par le non désarmement et le refus de se placer sous l'autorité du Président démocratiquement élu.
11.
Amiral Vagba Faussignau
Né le 31 décembre 1954 à Bobia.
Commandant la Marine Ivoirienne - Sous chef d’État-major: Responsable de violations graves des droits de l'homme et du droit international
humanitaire en Côte d'Ivoire; personnalité
militaire refusant de se placer sous l'autorité du Président démocratiquement élu.
12.
Pasteur Gammi
Chef du Mouvement Ivoirien pour la Libération
de l'Ouest (MILOCI): Obstruction aux processus de paix et de réconciliation par le non désarmement et le refus de se placer sous l'autorité du Président démocratiquement élu.
13.
M. Laurent Gbagbo
Né le 31 mai 1945 à Gagnoa
Prétendument Président de la République: Obstruction aux processus de paix et de réconciliation, refus du résultat de l'élection présidentielle.
14.
Mme Simone Gbagbo
Née le 20 juin 1949 à Moossou
Présidente du groupe Front Populaire Ivoirien (FPI) à l'Assemblée Nationale: Obstruction aux processus de paix et de réconciliation; incitation
publique à la haine et à la violence.
15.
Général Guiai Bi Poin
Né le 31 décembre 1954 à Gounela.
Chef du CECOS (Centre de Commandement des Opérations de Sécurité): Obstruction aux processus de paix et de réconciliation; responsable de violations graves des droits de l'homme et du droit international humanitaire en Côte d'Ivoire; personnalité militaire refusant de se placer sous l'autorité du Président démocratiquement élu.
16.
M. Denis Maho Glofiei
Né dans le Val de Marne
Responsable du Font de Libération du Grand Ouest (FLGO): Obstruction aux processus de paix et de réconciliation par le non désarmement et le refus de se placer sous l'autorité du Président démocratiquement élu.
FR 15.1.2011 Journal officiel de l’Union européenne L 11/39
Nom (et alias éventuels)
Informations d'identification
Motifs
17.
Capitaine Anselme Séka Yapo
Né le 2 mai 1973 à Adzopé
Garde du corps de Mme Gbagbo: Responsable de violations graves des droits de l'homme et du droit international humanitaire en Côte d'Ivoire; personnalité militaire refusant
de se placer sous l'autorité du Président démocratiquement élu.
18.
M. Désiré Tagro
Né le 27 janvier 1959 à Issia Numéro de passeport: PD - AE 065FH08.
Secrétaire Général de la prétendue “présidence”
de M. Gbagbo: Participation au gouvernement illégitime de M. Laurent Gbagbo, refus du résultat de l'élection présidentielle.
Impliqué dans les répressions violentes des mouvements populaires de février, novembre et décembre 2010.
19.
M. Yao N'Dré
Né le 29 décembre 1956.
Président du Conseil Constitutionnel: Obstruction
aux processus de paix et de réconciliation,
refus du résultat de l'élection présidentielle;
personnalité refusant de se placer sous l'autorité du Président démocratiquement élu.
20.
M. Yanon Yapo
Prétendument Garde des Sceaux, ministre de la Justice et des Droits de l'homme: Obstruction
au processus de paix et de réconciliation et refus du résultat de l'élection présidentielle par la participation au gouvernement illégitime
de M. Laurent Gbagbo.
21.
M. Dogou Alain
Né le 16 juillet 1964 à Aboisso Numéro de passeport: PD-AE/053FR05 (date d'expiration 27 mai 2011)
Prétendument Ministre de la Défense et du service civique: Obstruction au processus de paix et de réconciliation
et refus du résultat de l'élection présidentielle
par la participation au gouvernement illégitime de M. Laurent Gbagbo.
22.
M. Emile Guiriéoulou
Né le 1 er janvier 1949 à Guiglo Numéro de passeport: PD-AE/008GO03 (date d'expiration 14 mars 2013)
Prétendument Ministre de l'Intérieur: Obstruction
au processus de paix et de réconciliation et refus du résultat de l'élection présidentielle par la participation au gouvernement illégitime
de M. Laurent Gbagbo.
23.
M. Charles Désiré Noël Laurent Dallo
Né le 23 décembre 1955 à Gagnoa Numéro de passeport: 08AA19843 (date d'expiration 13 octobre 2013)
Prétendument Ministre de l'Economie et des Finances: Obstruction au processus de paix et de réconciliation
et refus du résultat de l'élection présidentielle
par la participation au gouvernement illégitime de M. Laurent Gbagbo.
24.
M. Augustin Kouadio Komoé
Né le 19 septembre 1961 à Kokomian Numéro de passeport: PD-AE/010GO03 (date d'expiration 14 mars 2013)
Prétendument Ministre des Mines et de l'énergie: Obstruction au processus de paix et de réconciliation et refus du résultat de l'élection présidentielle par la participation au gouvernement illégitime de M. Laurent Gbagbo
25.
Mme Christine Adjobi Nebout ( alias Aya Christine Rosalie Adjobi née Nebout)
Née le 24 juillet 1949 à Grand Bassam Numéro de passeport: PD-AE/017FY12 (date d'expiration 14 décembre 2011)
Prétendument Ministre de la Santé et de la lutte contre le SIDA: Obstruction au processus de paix et de réconciliation et refus du résultat de l'élection présidentielle par la participation au gouvernement illégitime
de M. Laurent Gbagbo.
FR L 11/40 Journal officiel de l’Union européenne 15.1.2011
Nom (et alias éventuels)
Informations d'identification
Motifs
26.
M. Yapo Atsé Benjamin
Né le 1 er janvier 1951 à Akoupé Numéro de passeports: PD-AE/089GO04 (date d'expiration 1 er avril 2013); PS-AE/057AN06
Prétendument Ministre de la Construction et de l'Urbanisme: Obstruction au processus de paix et de réconciliation et refus du résultat de l'élection présidentielle par la participation au gouvernement illégitime de M. Laurent Gbagbo.
27.
M. Coulibaly Issa Malick
Né le19 août 1953 à Korhogo Numéro de passeport: PD-AE/058GB05 (date d'expiration 10 mai 2012)
Prétendument Ministre de l'Agriculture: Obstruction au processus de paix et de réconciliation
et refus du résultat de l'élection présidentielle
par la participation au gouvernement illégitime de M. Laurent Gbagbo.
28.
M. Ahoua Don Mello
Né le 23 juin 1958 à Bongouanou Numéro de passeport: PD-AE/044GN02 (date d'expiration 23 février 2013)
Prétendument Ministre de l'Equipement et de l'Assainissement, Porte-parole du gouvernement:
Obstruction au processus de paix et de réconciliation et refus du résultat de l'élection
présidentielle par la participation au gouvernement illégitime de M. Laurent Gbagbo.
29.
M. N'Goua Abi Blaise
Prétendument Ministre des Transports: Obstruction au processus de paix et de réconciliation
et refus du résultat de l'élection présidentielle
par la participation au gouvernement illégitime de M. Laurent Gbagbo.
30.
Mme Anne Jacqueline Lohouès Oble
Née le 7 novembre 1950 à Dabou Numéro de passeport: PD-AE/050GU08 (date d'expiration 4 août 2013)
Prétendument Ministre de l'Education nationale:
Obstruction au processus de paix et de réconciliation et refus du résultat de l'élection présidentielle par la participation au gouvernement
illégitime de M. Laurent Gbagbo.
31.
Mme Angèle Gnonsoa (alias Zon Sahon)
Née le 1 er janvier 1940 à Taï Numéro de passeport: PD-AE/040ER05 (date d'expiration 28 mai 2012)
Prétendument Ministre de l'Enseignement technique: Obstruction au processus de paix et de réconciliation
et refus du résultat de l'élection présidentielle
par la participation au gouvernement illégitime de M. Laurent Gbagbo.
32.
M. Koffi Koffi Lazare
Prétendument Ministre de l'Environnement, des Eaux et Forêts: Obstruction au processus de paix et de réconciliation et refus du résultat de l'élection présidentielle par la participation au gouvernement illégitime de M. Laurent Gbagbo.
33.
Mme Elisabeth Badjo Djékouri épouse Dagbo Jeannie
Né le 24 décembre 1971 à Lakota Numéro de passeports: 08AA15517 (date d'expiration 25 novembre 2013); PS-AE/040HD12 (date d'expiration 1 er décembre 2011)
Prétendument Ministre de la Fonction publique: Obstruction au processus de paix et de réconciliation et refus du résultat de l'élection présidentielle par la participation au gouvernement illégitime de M. Laurent Gbagbo.
34.
M. Charles Blé Goudé
Né le1 er janvier 1972 à Kpoh Ancien passeport: DD-AE/088OH12
Prétendument Ministre de la Jeunesse, de la Formation professionnelle et de l'emploi, Président du Congrès Panafricain des Jeunes et des Patriotes (COJEP): Obstruction au processus de paix et de réconciliation
et refus du résultat de l'élection présidentielle
par la participation au gouvernement illégitime de M. Laurent Gbagbo. Pour mémoire: fait déjà l'objet de sanctions depuis 2005 par le Conseil de Sécurité des NU
FR 15.1.2011 Journal officiel de l’Union européenne L 11/41
Nom (et alias éventuels)
Informations d'identification
Motifs
35.
M. Philippe Attey
Né le 10 octobre 1951 à Agboville Ancien passeport AE/32AH06
Prétendument Ministre de l'Industrie et du Développement du Secteur privé: Obstruction au processus de paix et de réconciliation
et refus du résultat de l'élection présidentielle
par la participation au gouvernement illégitime de M. Laurent Gbagbo
36.
Mme Danièle Boni Claverie (ressortissante française et ivoirienne)
Prétendument Ministre de la Femme, de la Famille et de l'Enfant: Obstruction au processus de paix et de réconciliation
et refus du résultat de l'élection présidentielle
par la participation au gouvernement illégitime de M. Laurent Gbagbo
37.
M. Ettien Amoikon
Prétendument Ministre des Techniques de l'Information et de la Communication: Obstruction au processus de paix et de réconciliation
et refus du résultat de l'élection présidentielle
par la participation au gouvernement illégitime de M. Laurent Gbagbo
38.
M. Ouattara Gnonzié
Prétendument Ministre de la Communication: Obstruction au processus de paix et de réconciliation
et refus du résultat de l'élection présidentielle
par la participation au gouvernement illégitime de M. Laurent Gbagbo
39.
M. Alphonse Voho Sahi
Né le 15 juin 1958 à Gueyede Numéro de passeport: PD-AE/066FP04 (date d'expiration 1 er avril 2011)
Prétendument Ministre de la Culture: Obstruction au processus de paix et de réconciliation
et refus du résultat de l'élection présidentielle
par la participation au gouvernement illégitime de M. Laurent Gbagbo
40.
M. Kata Kéké (alias Keke Joseph Kata)
Né le 1 er janvier 1951 à Daloa Numéro de passeport: PD-AE/086FO02 (date d'expiration 27 février 2011)
Prétendument Ministre de la Recherche scientifique:
Obstruction au processus de paix et de réconciliation
et refus du résultat de l'élection présidentielle
par la participation au gouvernement illégitime de M. Laurent Gbagbo
41.
M. Franck Guéi
Né le 20 février 1967 à Numéro de passeport: PD-AE/082GL12 (date d'expiration 22 décembre 2012)
Prétendument Ministre des Sports: Obstruction au processus de paix et de réconciliation
et refus du résultat de l'élection présidentielle
par la participation au gouvernement illégitime de M. Laurent Gbagbo
42.
M. Touré Amara
Prétendument Ministre du Commerce: Obstruction au processus de paix et de réconciliation
et refus du résultat de l'élection présidentielle
par la participation au gouvernement illégitime de M. Laurent Gbagbo
43.
M. Kouamé Sécré Richard
Prétendument Ministre du Tourisme et de l'Artisanat: Obstruction au processus de paix et de réconciliation
et refus du résultat de l'élection présidentielle
par la participation au gouvernement illégitime de M. Laurent Gbagbo
FR L 11/42 Journal officiel de l’Union européenne 15.1.2011
Nom (et alias éventuels)
Informations d'identification
Motifs
44.
Mme Anne Gnahouret Tatret
Prétendument Ministre de la Solidarité, Reconstruction et Cohésion sociale: Obstruction au processus de paix et de réconciliation
et refus du résultat de l'élection présidentielle
par la participation au gouvernement illégitime de M. Laurent Gbagbo
45.
M. Nyamien Messou
Né le 20 juin 1954 à Bongouanou Ancien passeport PD-AE/056FE05 (date d'expiration 29 mai 2010)
Prétendument Ministre du Travail: Obstruction au processus de paix et de réconciliation
et refus du résultat de l'élection présidentielle
par la participation au gouvernement illégitime de M. Laurent Gbagbo
46.
M. Koné Katina Justin
Prétendument Ministre délégué au Budget: Obstruction au processus de paix et de réconciliation
et refus du résultat de l'élection présidentielle
par la participation au gouvernement illégitime de M. Laurent Gbagbo
47.
M. N'Guessan Yao Thomas
Prétendument Ministre délégué auprès du ministre de l'Education nationale chargé de l'Enseignement supérieur: Obstruction au processus de paix et de réconciliation
et refus du résultat de l'élection présidentielle
par la participation au gouvernement illégitime de M. Laurent Gbagbo
48.
Mme Lago Daléba Loan Odette
Née le 1 er janvier 1955 à Floleu Numéro de passeport: 08AA68945 (date d'expiration 29 avril 2014)
Prétendument Secrétaire d'Etat chargé de la vie scolaire et estudiantine: Obstruction au processus de paix et de réconciliation
et refus du résultat de l'élection présidentielle
par la participation au gouvernement illégitime de M. Laurent Gbagbo
49.
M. Georges Armand Alexis Ouégnin
Né le 27 août 1953 à Bouaké Numéro de passeport: 08AA59267 (date d'expiration 24 mars 2014)
Prétendument Secrétaire d'Etat chargé de l'Assurance maladie Universelle: Obstruction au processus de paix et de réconciliation
et refus du résultat de l'élection présidentielle
par la participation au gouvernement illégitime de M. Laurent Gbagbo
50.
M. Dogo Djéréké Raphaël
Prétendument Secrétaire d'Etat chargé des handicapés: Obstruction au processus de paix et de réconciliation
et refus du résultat de l'élection présidentielle
par la participation au gouvernement illégitime de M. Laurent Gbagbo
51.
M. Dosso Charles Radel Durando
Prétendument Secrétaire d'Etat chargé des Victimes de Guerre: Obstruction au processus de paix et de réconciliation
et refus du résultat de l'élection présidentielle
par la participation au gouvernement illégitime de M. Laurent Gbagbo
52.
M. Timothée Ahoua N'Guetta
Né le 25 avril 1931 à Aboisso Numéro de passeport: PD-AE/084FK10 (date d'expiration 20 octobre 2013)
Membre du Conseil constitutionnel: Obstruction aux processus de paix et de réconciliation, refus du résultat de l'élection présidentielle; personnalité refusant de se placer sous l'autorité du Président démocratiquement
élu.
FR 15.1.2011 Journal officiel de l’Union européenne L 11/43
Nom (et alias éventuels)
Informations d'identification
Motifs
53.
M. Jacques André Daligou Monoko
Membre du Conseil constitutionnel: Obstruction aux processus de paix et de réconciliation, refus du résultat de l'élection présidentielle; personnalité refusant de se placer sous l'autorité du Président démocratiquement
élu.
54.
M. Bruno Walé Ekpo
Membre du Conseil constitutionnel: Obstruction aux processus de paix et de réconciliation, refus du résultat de l'élection présidentielle; personnalité refusant de se placer sous l'autorité du Président démocratiquement
élu.
55.
M. Félix Tano Kouakou
Né le 12 mars 1959 à Ouelle Numéro de passeport: PD-AE/091FD05 (date d'expiration 13 mai 2010)
Membre du Conseil constitutionnel: Obstruction aux processus de paix et de réconciliation, refus du résultat de l'élection présidentielle; personnalité refusant de se placer sous l'autorité du Président démocratiquement
élu.
56.
Mme Hortense Kouassi Angoran
Membre du Conseil constitutionnel: Obstruction aux processus de paix et de réconciliation, refus du résultat de l'élection présidentielle; personnalité refusant de se placer sous l'autorité du Président démocratiquement
élu.
57.
Mme Joséphine Suzanne Touré
Née le 28 février 1972 à Abidjan Numéro de passeports: PD-AE/032GL12 (date d'expiration 7 décembre 2012); 08AA62264 (date d'expiration 6 avril 2014)
Membre du Conseil constitutionnel: Obstruction aux processus de paix et de réconciliation, refus du résultat de l'élection présidentielle; personnalité refusant de se placer sous l'autorité du Président démocratiquement
élu.
58.
M. Konaté Navigué
Né le 4 mars 1974 à Tindara Numéro de passeport: PD-AE/076FE06 (date d'expiration 5 juin 2010)
Président des jeunes du FPI (Front Populaire Ivoirien): Incitation publique à la haine et à la violence.
59.
M. Patrice Baï
Conseiller sécurité de l'ancien Président Gbagbo: Coordonne des actions d'intimidation
des opposants; personnalité refusant de se placer sous l'autorité du Président démocratiquement
élu.
60.
M. Marcel Gossio
Né le 18 février 1951 à Adjamé Numéro de passeport: 08AA14345 (date d'expiration 6 octobre 2013)
Directeur Général du Port Autonome d'Abidjan: Personnalité refusant de se placer sous l'autorité du Président démocratiquement élu; contribue au financement de l'administration
illégitime de M. Laurent Gbagbo.
61.
M. Alphonse Mangly (alias Mangley)
Né le 1 er janvier 1958 à Danané Numéro de passeports: 04LE57580 (date d'expiration 16 juin 2011); PS-AE/077HK08 (date d'expiration 3 août 2012); PD-AE/065GK11 (date d'expiration 15 novembre 2012) PD-AE/065GK11 (date d'expiration 15 novembre 2012)
Directeur Général des Douanes: Personnalité refusant de se placer sous l'autorité
du Président démocratiquement élu; contribue au financement de l'administration illégitime de M. Laurent Gbagbo.
FR L 11/44 Journal officiel de l’Union européenne 15.1.2011
Nom (et alias éventuels)
Informations d'identification
Motifs
62.
M. Marc Gnatoa
Chef du FSCO (Front de sécurisation du Centre-Ouest): A participé à des actions de répression. Obstruction aux processus de paix et de réconciliation par le non désarmement
et le refus de se placer sous l'autorité du Président démocratiquement élu.
63.
M. Moussa Touré Zéguen
Né le 9 septembre 1944 Ancien passeport: AE/46CR05
Secrétaire général des GPP (Groupement des Patriotes pour la Paix): Responsable de milice. A participé aux répressions
à l'issue du second tour de l'élection présidentielle. Obstruction aux processus de paix et de réconciliation par le non désarmement
et le refus de se placer sous l'autorité du Président démocratiquement élu.
64.
Mme Bro Grébé Geneviève née Yobou
Né le 13 mars 1953 à Grand Alepé Numéro de passeport: PD-AE/072ER06 (date d'expiration 6 juin 2012)
Présidente des Femmes patriotiques de Côte d'Ivoire: Obstruction au processus de paix et de réconciliation
par l'incitation publique à la haine et à la violence.
65.
Mme Lorougnon Souhonon Marie Odette née Gnabri
Secrétaire nationale des femmes du FPI (Front Populaire Ivoirien): Obstruction au processus de paix et de réconciliation
par l'incitation publique à la haine et à la violence.
66.
M. Felix Nanihio
Secrétaire Général CNCA (Conseil National de la Communication Audio Visuel): Obstruction aux processus de paix et de réconciliation par l'incitation publique à la haine et à la violence et par la participation à des campagnes de désinformation en rapport avec l'élection présidentielle de 2010; personnalité refusant de se placer sous l'autorité du Président démocratiquement
élu.
67.
M. Stéphane Kipré
Directeur de publication du journal Le Quotidien
d’Abidjan: Obstruction aux processus de paix et de réconciliation par l'incitation publique à la haine et à la violence et par la participation à des campagnes de désinformation
en rapport avec l'élection présidentielle de 2010.
68.
M. Lahoua Souanga Etienne (alias César Etou)
Directeur de publication et Rédacteur en chef du journal Notre Voie: Obstruction aux processus de paix et de réconciliation par l'incitation publique à la haine et à la violence et par la participation à des campagnes de désinformation en rapport avec l'élection présidentielle de 2010.
69.
M. Jean Baptiste Akrou
Né le 1 er janvier 1956 à Yamoussoukro Numéro de passeport: 08AA15000 (date d'expiration 5 octobre 2013)
Directeur général du journal Fraternité Matin: Obstruction aux processus de paix et de réconciliation par l'incitation publique à la haine et à la violence et par la participation à des campagnes de désinformation en rapport avec l'élection présidentielle de 2010.
FR 15.1.2011 Journal officiel de l’Union européenne L 11/45
Nom (et alias éventuels)
Informations d'identification
Motifs
70.
Général de Corps d'Armée Philippe Mangou
Chef d'Etat Major des Armées: Obstruction aux processus de paix et de réconciliation; responsable de violations graves des droits de l'homme et du droit international humanitaire
en Côte d'Ivoire; personnalité militaire refusant de se placer sous l'autorité du Président
démocratiquement élu.
71.
Général Affro (gendarmerie)
Adjoint au Commandement Supérieur de Gendarmerie: Obstruction aux processus de paix et de réconciliation; responsable de violations
graves des droits de l'homme et du droit international humanitaire en Côte d'Ivoire; personnalité militaire refusant de se placer sous l'autorité du Président démocratiquement élu.
72.
M. Ottro Laurent Zirignon
Né le 1 er janvier 1943 à Gagnoa Numéro de passeports: 08AB47683 (date d'expiration 26 janvier 2015); PD-AE/062FR06 (date d'expiration 1 er juin 2011); 97LB96734
Président du Conseil d'Administration de la Société Ivoirienne de Raffinage (SIR): Personnalité
refusant de se placer sous l'autorité du Président démocratiquement élu; contribue au financement de l'administration illégitime de M. Laurent Gbagbo.
73.
M. Kassoum Fadika
Né le 7 juin 1962 à Man Numéro de passeport: 08AA57836 (date d'expiration 1 er avril 2014)
Directeur de PETROCI: Personnalité refusant de se placer sous l'autorité du Président démocratiquement
élu; contribue au financement de l'administration illégitime de M. Laurent Gbagbo.
74.
Mme Djédjé Mama Ohoua Simone
Née le 1 er janvier 1957 à Zialegrehoa ou à Gagnoa Numéro de passeport: 08AA23624 (date d'expiration 22 octobre 2013); PD-AE/006FR05
Directeur Général du Trésor: Personnalité refusant de se placer sous l'autorité du Président
démocratiquement élu; contribue au financement de l'administration illégitime de M. Laurent Gbagbo.
75.
M. Kessé Feh Lambert
Né le 22 novembre 1948 à Gbonne Numéro de passeport: PD-AE/047FP03 (date d'expiration 26 mars 2011)
Directeur Général des Impôts: Personnalité refusant de se placer sous l'autorité du Président
démocratiquement élu; contribue au financement de l'administration illégitime de M. Laurent Gbagbo.
76.
M. Aubert Zohoré
Conseiller spécial de M. Gbagbo pour les questions économiques: Personnalité refusant de se placer sous l'autorité du Président démocratiquement
élu.
77.
M. Thierry Legré
Membre de la mouvance de la jeunesse patriotique:
Obstruction au processus de paix et de réconciliation par l'incitation publique à la haine et à la violence.
78.
Général de Corps d'Armée Kassaraté Edouard Tiapé
Commandant supérieur de la Gendarmerie: Obstruction aux processus de paix et de réconciliation; responsable de violations graves des droits de l'homme et du droit international humanitaire en Côte d'Ivoire; personnalité militaire refusant de se placer sous l'autorité du Président démocratiquement élu.
79.
Colonel major Babri Gohourou Hilaire
Porte-parole des Forces de Sécurité de Côte d'Ivoire: Obstruction aux processus de paix et de réconciliation; incitation publique à la haine et à la violence; personnalité militaire refusant de se placer sous l'autorité du Président
démocratiquement élu.
FR L 11/46 Journal officiel de l’Union européenne 15.1.2011
Nom (et alias éventuels)
Informations d'identification
Motifs
80.
Commissaire Divisionnaire Yoro Claude
Directeur des Unités d'Intervention de la Police Nationale: Responsable de violations graves des droits de l'homme et du droit international humanitaire en Côte d'Ivoire; personnalité militaire refusant de se placer sous l'autorité du Président démocratiquement élu.
81.
Commissaire principal Loba Gnango Emmanuel Patrick
Commandant de la Brigade Anti-émeute (BAE): Responsable de violations graves des droits de l'homme et du droit international humanitaire en Côte d'Ivoire; personnalité militaire refusant de se placer sous l'autorité du Président démocratiquement élu.
82.
Capitaine Guei Badia
Base navale – Marine Nationale: Responsable de violations graves des droits de l'homme et du droit international humanitaire en Côte d'Ivoire; personnalité militaire refusant de se placer sous l'autorité du Président démocratiquement
élu.
83.
Lieutenant Ourigou Bawa
Base navale – Marine Nationale: Responsable de violations graves des droits de l'homme et du droit international humanitaire en Côte d'Ivoire; personnalité militaire refusant de se placer sous l'autorité du Président démocratiquement
élu.
84.
Commissaire Principal Joachim Robe Gogo
Chef des opérations du Centre de Commandement
des Opérations de Sécurité (CECOS): Responsable de violations graves des droits de l'homme et du droit international humanitaire en Côte d'Ivoire; personnalité militaire refusant
de se placer sous l'autorité du Président démocratiquement élu.
85.
M. Gilbert Anoh N'Guessan
Président du Comité de Gestion de la Filière Café et Cacao (CGFCC): Personnalité refusant de se placer sous l'autorité du Président démocratiquement
élu; contribue au financement de l'administration illégitime de M. Laurent Gbagbo.
B. Entités
Nom (et alias éventuels)
Informations d'identification
Motifs
1.
PETROCI (Société Nationale d'Opérations Pétrolières de la Côte d'Ivoire)
Abidjan Plateau, Immeuble les Hévéas - 14 boulevard Carde
Contribue au financement de l'administration illégitime de M. Laurent Gbagbo.
2.
SIR (Société Ivoirienne de Raffinage)
Abidjan Port Bouët, Route de Vridi – Boulevard de Petit Bassam
Contribue au financement de l'administration illégitime de M. Laurent Gbagbo.
3.
Port Autonome d'Abidjan
Abidjan Vridi, Zone portuaire
Contribue au financement de l'administration illégitime de M. Laurent Gbagbo.
FR 15.1.2011 Journal officiel de l’Union européenne L 11/47
Nom (et alias éventuels)
Informations d'identification
Motifs
4.
Port Autonome de San Pedro
San Pedro, Zone portuaire Représentation à Abidjan: Immeuble Ancien Monoprix, face Gare Sud Plateau - 1er Etage côté Rue du Commerce
Contribue au financement de l'administration illégitime de M. Laurent Gbagbo.
5.
BNI (Banque Nationale d'Investissement)
Abidjan Plateau, Avenue Marchand – Immeuble SCIAM
Contribue au financement de l'administration illégitime de M. Laurent Gbagbo.
6.
BFA (Banque pour le Financement
de l'Agriculture)
Abidjan Plateau, Rue Lecoeur – Immeuble Alliance B, 2ème – 4ème étage
Contribue au financement de l'administration illégitime de M. Laurent Gbagbo.
7.
Versus Bank
Abidjan Plateau, Avenue Botreau Roussel – Immeuble CRRAE UMOA, derrière la BCEAO, face à la rue des Banques
Contribue au financement de l'administration illégitime de M. Laurent Gbagbo.
8.
CGFCC (Comité de Gestion de la Filière Café et Cacao)
Abidjan Plateau - Immeuble CAISTAB, 23 ème étage
Contribue au financement de l'administration illégitime de M. Laurent Gbagbo.
9.
APROCANCI (l'Association des Producteurs de Caoutchouc
Naturel de Côte d'Ivoire)
Cocody II Plateau Boulevard Latrille – Sicogi, bloc A Bâtiment D 1er étage
Contribue au financement de l'administration illégitime de M. Laurent Gbagbo.
10.
SOGEPE (Société de gestion du patrimoine de l'électricité)
Abidjan Plateau, Place de la République - Immeuble EECI, 15ème étage
Contribue au financement de l'administration illégitime de M. Laurent Gbagbo.
11.
RTI (Radiodiffusion Télévision
ivoirienne)
Cocody Boulevard des Martyrs, 08 - BP 883 - Abidjan 08 - Côte d'Ivoire
Incitation publique à la haine et à la violence par la participation à des campagnes de désinformation
en rapport avec l'élection présidentielle
de 2010.»
FR L 11/48 Journal officiel de l’Union européenne 15.1.2011

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18 janvier 2011 2 18 /01 /janvier /2011 15:16

Gbagbo palabre

 

L’opération "pays mort" a repris depuis hier sur toute l’étendue du territoire ivoirien. Ce mot d’ordre du Directoire du RHDP reste en vigueur jusqu’à ce que le dictateur Gbagbo Laurent libère le pouvoir confisqué depuis le 3 décembre 2010. Cependant, si le mouvement ne se durcit pas, la communauté internationale pensera que Gbagbo est majoritaire malgré sa cuisante défaite à l’élection présidentielle du 28 novembre dernier. C’est pour que la démocratie s’exprime qu’il faut véritablement paralyser le pays à travers toutes les villes, de manière pacifique dans ce mouvement. Si le peuple, dans sa majorité des 54,10% n’arrive pas à mettre dehors l’imposture de Gbagbo Laurent, tous ceux qui viendront au pouvoir pourront nommer leurs amis ou frères au Conseil Constitutionnel, rejetteront le choix du peuple exprimé dans les urnes en tordant le cou à la Constitution. Et, bonjour la dictature ! C'est pourquoi, la jeunesse et tous les démocrates conscients de cet état de fait doivent se mobiliser pour dire non à la "gbagbocratie" qui signifie "Gbagbo au pouvoir au détriment du choix du peuple". Il importe donc de répondre massivement à l’appel du Mouvement patriotique et démocratique d’Afrique : "Jeunesse ivoirienne, jeunesse africaine, si tu aimes ton pays  et ton Continent, si tu veux ardemment que la démocratie et la paix s’installe dans ton pays et sur le Continent, nous t’appelons à descendre massivement dans les rues aujourd’hui 19 janvier, à partir de 10h jusqu’à ce que le dictateur Gbagbo cède le pouvoir. SEM Odinga Raila doit quitter la Côte d’Ivoire avec le dictateur. Donc soyons courageux chers frère".

Toutefois, il convient de coordonner tout ce mouvement d’ensemble en suivant les consigne de nos responsables à qui ce message du RHDP est adressé : "Professeur Alphonse DJEDJE MADY, Président du Directoire du RHDP, demande aux Délégués Départementaux et Communaux du PDCI-RDA, Secrétaires Départementaux et Communaux du RDR, Coordonnateurs Départementaux et Communaux de l’UDPCI et du MFA et Elus du RHDP (Députés, Maires, Présidents de Conseil Général, Vice-gouverneurs de District, Conseillers économiques et sociaux) de prendre toutes les dispositions utiles pour l’encadrement des militants et sympathisants du RHDP sur toute l’étendue du territoire national, en collaboration avec les Responsables de l’UPCI et de toutes autres bonnes volontés pour la réussite totale de l’Opération « Pays mort » qui débute le mardi 18 janvier 2011 (Ndlr : hier)". Et comme cet autre jeune ivoirien qui nous interpelle et qu’il faudra suivre: "Fier ivoirien le pays nous appelle, car notre devoir est de ramener la liberté et l'espérance promise au peuple ivoirien. C’est un devoir patriotique, c'est un devoir citoyen. Nous avons aujourd'hui rendez-vous avec l'histoire, ne manquons pas à cet appel de la patrie, ne soyons pas absence à ce rendez-vous, sinon, nous nous feront les lâches complices de toutes ces tueries, viols, enlèvements  nocturnes qui s'opèrent chaque jour sous nos yeux". Il est donc impératif de s’armer de courage, la démocratie est à ce prix. Il faudra donc : "Bloquer toutes les voies. Aucune voiture ne doit entrer, aucune ne sortir. Il faut une fermeté totale. Aucun véhicule de transport en commun ne doit rouler, suivez mon regard. Mais, ces actions doivent se faire de manière pacifique et courageuse". Les négociations avec Gbagbo ont échoué de par sa faute. Il n’est plus question de négocier. Il doit partir. L’Afrique nous appel, elle a besoin de ses enfants pour la libérer des griffes des dictateurs comme Gbagbo, Dos Santos et autres…

Guy TRESSIA

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