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13 mai 2011 5 13 /05 /mai /2011 09:11

Gbagbo roule les gens dans la farine

 

Gbagbo et ses chiens d’Hadès (mercenaires et miliciens) n’ont pas encore capitulé, malgré l’annonce de la fin de la guerre par le dictateur déchu et capturé depuis le 11 avril dernier. Des manœuvres et autres actions sont en cours pour déstabiliser le nouveau régime du Président Alassane Ouattara. Maho Glofiéhi, le chef de guerre FLGO mis en déroute à Toulépleu, Bloléquin, Guiglo et Duékoué, veut ressusciter la guerre et reconquérir ces villes perdues, à partir de la forêt de Taï (une ville proche du Libéria que les FRCI ne maîtriseraient pas encore) où il s’est replié avec certains de ses hommes.

Après la déroute des mercenaires libériens et miliciens pro-Gbagbo à Abidjan, la sécurisation du pays entier continue. Mais il reste encore quelques poches de résistance à l’Ouest de la Côte d’Ivoire. Fuyant la puissance de feu des Forces républicaines de Côte d’Ivoire (FRCI), les tueurs à la solde de Gbagbo se dirigent vers le Libéria voisin (Ouest). Sur leur passage, de Yopougon à Taï, en passant par Dabou, Grand-Lahou, Fresco, Guitry, Sassandra, Tabou, Soubré et Guéyo, ils sèment la mort et la désolation au sein des populations civiles. Ils sont également massacrés par les FRCI qui protègent ces populations. Mais ces chiens d’Hadès continuent de résister, voire, prendre du volume au fur et mesure qu’ils avancent vers Taï où leur chef, Maho Glofiéhi, les attend pour finaliser le plan de la reprise du contrôle du pays et passer à l’action.

C’est pourquoi, selon des sources concordantes en provenance de Taï qui leur sert de base militaire, certains cadres FPI  de l’Ouest apportent gîtes, couverts, armes, munitions et moyens de transport aux mercenaires et miliciens fuyards. Entre temps, Maho Glofiéhi, le chef de guerre du FLGO, procèderait à de nouveaux recrutements de combattants au Libéria, toujours selon notre source.

En effet, ce plan ne date pas de l’après-capture de Laurent Gbagbo. C’est bien avant. Car, le chef de guerre du Front de libération du grand ouest (FLGO), Maho Glofiéhi, avait annoncé, le samedi 29 janvier 2011, à Gagnoa (Centre-ouest), une tournée dans tout le Grand Ouest de la Côte d’Ivoire afin d’installer des groupes de résistance qui mèneront des actions coordonnées. "Cette grande force de résistance du Grand Ouest a pour mission d’aller intervenir là où ça ne va pas", avait-il.

Aujourd’hui, "ça ne va pas" chez Laurent Gbagbo qui a perdu le pouvoir. Et malgré son arrestation, le dictateur déchu continue de passer des messages codés dans l’espoir de reprendre le pouvoir par les armes. Il galvanise ses troupes. En disant : "Je vais bien, je mange bien et je dors bien". C’est un message qui signifie "qu’il est prêt à continuer la lutte. Qu’il attend de ses partisans de libérer le pays et de le libérer lui-aussi pour contrôler la Côte d’Ivoire", selon certaines indiscrétions de LMP. Et qui connait Gbagbo sait qu’il parle le verlan. Comprenez donc le message à l’envers et vous trouverez un signal de détresse: "Je vais mal, je mange mal et je dors mal". Tout le luxe du pouvoir d’Etat lui manque. Suffisant pour que ses hommes lui volent au secours…dans un dernier baroud d’honneur. C’est pourquoi des rumeurs folles de l’attaque d’Abidjan par des mercenaires, miliciens et soldats déserteurs pro-Gbagbo, le 21 mai lors de l’investiture du Président Ouattara, circulent et donnent espoir aux militants de LMP. Attention donc à Maho Glofiéhi et aux messages de Gbagbo. On se souvient qu’en tout puissant "Woudy" de Mama, l’ex-Président avait dit : "Je ne laisserai jamais Ouattara gouverner la Côte d’Ivoire. Il devra passer sur mon corps pour s’installer au Palais". Et les comportements ambigus de Mamadou Koulibaly, Affi N’Guessan, Miaka Ouréto et autres Toussaint Alain le prouvent bien. Ils ne se sont jamais sentis, ne serait-ce qu’en partie, coupables de la situation postélectorale avec son cortège de tueries et d’assassinats. C’est pourquoi, personne d’entre eux (militaires et civils ralliés) n’a jamais présenté ses excuses, n’a jamais demandé pardon à la Nation ivoirienne et aux Ivoiriens dans tous les discours et déclarations pondus avec césarienne, malgré eux.

GUY TRESSIA

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