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30 décembre 2010 4 30 /12 /décembre /2010 15:50

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Deux vieillards français, l`ancien ministre socialiste des Affaires étrangères Roland Dumas (88 ans) et Jacques Vergès (85 ou 86, car il dit être né 1 an avant sa date officielle de naissance), tous deux avocats, ont dénoncé hier l`ingérence française et internationale en Côte d`Ivoire, apportant leur soutien au président sortant Laurent Gbagbo. Dumas et Vergès sont arrivés, hier jeudi, à Abidjan pour soutenir et conseiller Laurent Gbagbo, dont la presque totalité de la communauté internationale demande le départ. Ces deux juristes français, de par leurs âges, ont leur gloire au passé. Ils ne sont plus d’actualité. Car les maîtres du monde les plus puissants ont moins de 60 ans (Obama…) et ils ont encore droit aux projets d’avenir. Contrairement à ces deux qui sont au crépuscule de leurs vies. Leur intérêt pour sauver le "soldat Gbagbo" ressemble fort bien à des actions d’escroquerie.

Ces deux aïeuls ont fait des déclarations. Et ces déclarations tranchent avec l`unanimité affichée notamment par les Etats-Unis, la France (leur pays), les Nations unies, l`Union africaine, l`Union européenne, la Communauté économique des Etats d`Afrique de l`Ouest (Cedeao), qui ont tous appelé Laurent Gbagbo à céder sa place à son rival Alassane Ouattara, dont ils ont reconnu la victoire à l`élection présidentielle du 28 novembre. "Qu`est-ce qui autorise le gouvernement français à intervenir dans une querelle électorale en Côte d`Ivoire ? Le temps de la colonisation et des juges de paix à compétence étendue est terminé", a déclaré sur la chaîne I-Télé Jacques Vergès, 85 ans, ce défenseur des causes perdues qui n’a jamais gagné un procès international.

"J`ai quelques indications pour pouvoir dire que tout le monde n`est pas d`accord dans la communauté internationale. Elle se résume à quelques personnalités qui se mêlent de tout et dont on va examiner le cas", a estimé pour sa part Roland Dumas, 88 ans, ancien ministre des Affaires étrangères de François Mitterrand dont le régime a endetté la grande France (selon Sarkozy).

Pour Jacques Vergès, "là où le célèbre avocat passe, la cause qu'il plaide trépasse. Le défenseur de Carlos a attiré sur lui tous les soupçons. Quitte à faire oublier les accusations qui pesaient sur son client. Après une «exfiltration» menée de main de maître, l' «opération Carlos» tourne à l' «affaire Vergès». Et à la confusion. Il fallait s'y attendre: on ne projette pas impunément sur une scène le «terroriste le plus recherché du monde» et l'avocat le plus expert en provocations et manipulations sans que la pièce vire au burlesque", selon le journal français lexpression.fr. Vergès est donc un avocat doué dans la distraction et dans l’échec programmé de sa plaidoirie. On l’appel aussi: L’avocat du diable. Car il ne défend que les causes perdues. Comme celle de Gbagbo, en Côte d’Ivoire.

Quant à Roland Dumas, c’est le prototype du comportement des refondateurs ivoiriens (maîtresses, villas, voitures et détournements de fonds sont à son actif en France, dans les années 90). Selon Wikipedia,  l’affaire Dumas est une affaire politico-financière française dont les faits se sont déroulés au début des années 90. Elle concerne des sommes détournées d’une entreprise pétrolière alors publique, Elf Aquitaine, par ses dirigeants : Loïk Le Floch-Prigent et Alfred Sirven. Dans le cadre de cette affaire, une grande partie de l’argent détournée a profité à Christine Deviers-Joncour qui était la maitresse du ministre des affaires étrangères de l’époque, Roland Dumas. Il lui fournit un salaire de 50 000 francs par mois, une carte American Express, qu’elle peut utiliser sans compter. Enfin, il l’installe dans un appartement situé dans le même immeuble que lui, au 4, rue Robert-Estienne… avant de lui en offrir un autre - toujours sur les fonds d’Elf - 19, rue de Lille, dans le 7e arrondissement de Paris.

Vu, le passé peu lumineux et peu exemplaire de ces deux vieillards qui prétendent vouloir sauver Gbagbo, alors qu’ils ne suivent que l’odeur de l’argent, on ne peu conclure qu’ils ne cherchent qu’à boucler leur "passage" sur terre avec un peu de FCFA de Gbagbo qui en a, actuellement, à distribuer. Pourvu qu’on lui miroite un projet, même fallacieux, de sortie de crise postélectorale qui lui conserverait son fauteuil présidentiel.

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