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Article publié le: 28 Juillet 2011 - Auteur: GUY TRESSIA - Source:
lebanco.info
Alaigne ou Alain Toussaint, conseiller en communication du Président déchu continue de mentir aux Ivoiriens et au monde entier. Au moment où il estime, depuis la France, que Gbagbo est en
danger de mort à Korhogo, il est, le même jour, désavoué par Koné Katinan, porte-parole de Laurent Gbagbo. "Il ne faut pas sous-estimer la complexité de la situation du président Laurent
Gbagbo, de son épouse Simone et de son fils Michel ainsi que de la soixantaine de personnalités également détenues. Nous estimons que le président Gbagbo est déjà à son centième jour de
détention (mercredi 20 juillet) sans qu'il ait la possibilité de communiquer avec l'extérieur, avec ses avocats ou ses proches", dixit Alain (Alaigne) Toussaint, l'ivoiro-français qui
est, selon ses intérêts du moment, plus Ivoirien que Français et vis-versa. Entre temps, Koné Katinan qui est sans doute en contact permanent avec le détenu de Korhogo annonce à tout le
monde que "le président Laurent Gbagbo, depuis Korhogo, son lieu de détention arbitraire, suit avec la plus grande attention la situation politique de la Côte d'Ivoire en général et
particulièrement celle du Front populaire ivoirien (FPI), le parti qu'il a fondé. Il se réjouit que, malgré les difficultés et adversités du moment, le FPI soit resté une maison solide
qui a su garder le cap de la claire vision de sa responsabilité historique dans le combat pour la démocratie et la souveraineté de notre pays et de notre continent ; valeurs pour
lesquelles il a créé le FPI. Il se félicite de l'extraordinaire mobilisation de tous les militantes et militants pour sa libération ainsi que de celle de tous les camarades et
sympathisants arbitrairement privés de leur liberté". Comme pendant la crise, Alain Toussaint continue de mentir aux Ivoiriens et au monde. Pendant qu'on annonçait l'arrestation de
Gbagbo, il disait le contraire. "Ce sont des rumeurs, Gbagbo n'a pas été arrêté. Je l'ai eu au téléphone, il y a tout juste un moment", avait-il dit pour encourager les combattants
pro-Gbagbo à ne pas déposer les armes.