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25 novembre 2010 4 25 /11 /novembre /2010 20:29

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Ce dimanche 28 novembre 2010, les Ivoiriens iront voter celui qui conduira la destinée de la Côte d’Ivoire pour les 5 années à venir. Malheureusement on a constaté des violences verbales et physiques, des propos haineux entre les partisans des 2 prétendants au trône, voire mort d’homme. Des actes anti-démocratiques que nous condamnons vigoureusement, parce que ce sont ces agissements qui ont conduit notre pays dans ce bourbier pendant des années. La violence n’a jamais rien résolu de façon durable. Et puis la violence n’appelle que la violence. La Côte d’Ivoire a trop souffert des affres de cette crise, depuis plus de 15 ans, avec à l’origine le boycott actif de 1995. Il faut donc mettre fin à cette situation qui fait reculer le pays.

Ce dimanche donc, les Ivoiriens auront à choisir leur président entre le candidat du RDR soutenu par les Houphouétistes réunis au sein du RHDP, le Dr Alassane Ouattara et le candidat du FPI soutenu par la mouvance présidentielle dite LMP, Gbagbo Laurent.

 

Ouattara, le mal ivoirien ?

Entre ces deux frères postulant pour le fauteuil présidentiel, le camp de Gbagbo accuse Ouattara de tous les maux qui minent la Côte d’Ivoire. Tout simplement, parce que le candidat du RDR avait dit en son temps qu’il rendrait la Côte d’Ivoire ingouvernable, qu’il frapperait le pouvoir de Bédié et qu’il tomberait. Le pouvoir de Bédié est tombé à la suite du coup d’Etat de 1999 dont la paternité reste encore à détermnier. Et depuis, la Côte d’Ivoire est ingouvernable. Ensuite, Gbagbo et ses partisans lui attribuent la paternité de la rébellion qui divise le pays depuis septembre 2002. Vrai ou faux ? Toujours est-il que ce sont des présomptions de culpabilité sans preuves véritables. Le face-à-face d’hier l’a bien prouvé. Cependant, force est de reconnaitre que l’ex-DGA du FMI et ex-gouverneur de la BCEAO pour le compte de la Côte d’Ivoire, a été rejeté par presque tous les membres de sa génération, depuis sa nomination en tant que président du Comité interministériel en 1989 pour la relance économique, puis Premier ministre après l’élection présidentielle de 1990. Ce rejet s’est accentué après le décès du Père fondateur de la Côte d’Ivoire moderne, Félix Houphouët-Boigny. Il a souffert le martyr, depuis la création du Rassemblement des républicains (RDR) qui l’a copté comme mentor.

 

Ouattara, le messie ?

Les années 80 furent très dures pour la Côte d’Ivoire sur le plan économique. Il fallait un plan d’ajustement structurel et de relance économique pour sauver le pays. C’est alors qu’après des plans de redressement économique infructueux, que Félix Houphouët-Boigny a fait appel à Alassane Ouattara, un banquier de métier et technocrate émérite. Il est toujours rejeté malgré son amour pour la Côte d’Ivoire. Est-ce donc lui le messie qui sauvera la Côte d’Ivoire ? Nous disons d’emblée OUI !!! En considérant le fait que c’est lui que Houphouët (le visionnaire politique, le sage d’Afrique) avait choisi pour sauver le pays. OUI, parce que c’est un technocrate averti qui a déjà proposé des solutions de redressement économique à plusieurs pays africains et même au Japon (en 1998-99). Donc sur le plan de la relance économique, de la création d’emplois, de l’exploitation des richesses et de leur redistribution équitable, ADO est l’homme qu’il faut à la Côte d’Ivoire. Car il en a les moyens intellectuels et relationnels. Son épouse Dominique a-t-elle pas déjà été élu 1ère femme d’affaires du monde en 2000 ? Malgré tout, et comme tous les messies ou bons prophètes, Ouattara n’est pas accepté par une grande partie du peuple ivoirien qui estime qu’il est étranger (ce qui n’a jamais été véritablement prouvé).

A côté de cela, avec les accusations portées contre lui, en ce qui concerne le coup d’Etat de 1999, la rébellion et la guerre, les Ivoiriens devraient réfléchir avant de choisir entre Laurent Gbagbo et Alassane Ouattara. Ils ont pu écouter les hommes à ce sujet sans des révélations aient été faites comme promis. Mais si réellement, dans sa lutte contre la xénophobie et l’exclusion, il avait promis le chaos et il l’a réussi, ses promesses (ADO Solutions) pour la guérison de la Côte d’ivoire devraient être prises au sérieux en y croyant. Car, s’il est vraiment le "père spirituel" des rebelles qui ont pris les armes contre Gbagbo, lui seul peut les désarmer. Si Gbagbo est élu, ils ne déposeront jamais les armes. Parce que leur combat n’aura été que vain. Ils ont revendiqué le changement et, ce changement, selon eux, est incarné par Alassane Ouattara en qui ils feront plus confiance au moment du désarment. Si Gbagbo passe (avec fraudes bien sûr, parce qu’en vérité, il n’a franchi le cap du 1er tour qu’en s’attribuant le score de Bédié), si le chaos ne s’installe pas, le pays restera encore divisé ou ne se réunifiera peut-être que par la force des armes. Donc une autre guerre de libération se fera avec Gbagbo. Mais si les Ivoiriens donnent massivement leurs voix à Ouattara, en plus de bénéficier de ses qualités de grand banquier et gestionnaire mondialement reconnu, les rebelles s’en iront sans guerre et le pays sera réunifié sans verser de sang. A moins que la minorité qui profite des richesses de la Côte d’Ivoire avec Gbagbo dans cette situation de partition du pays encouragent les Ivoiriens à demeurer dans la misère et la souffrance quand eux s’enrichissent.

Ivoiriennes, Ivoiriens, si nous ne sommes pas masochistes,  si nous ne voulons plus de rébellion, si nous voulons sortir de la misère et la souffrance, si nous voulons une PAIX véritable et durable, votons tous  ADO. Car, Gbagbo l’historien nous plongera dans le passé alors que ADO l’économiste tracera les sillions de l’avenir. Nous avons déjà vu Gbagbo à l’œuvre, donc agissons dans l’intérêt supérieur du pays et de l’avenir de nos enfants. Car comme dit un adage français : "si les parents s’amusent à manger du raisin vert, les enfants se grincent les dents pendant 4 générations". Agissons pour ne pas regretter notre choix, comme il a été le cas pour de nombreux Ivoiriens qui regrettent aujourd’hui d’avoir voté Gbagbo en 2000. C’est le message d’un frère qui refuse que la crise ivoirienne perdure encore.

TRESSIA GNAHORE GUY

Citoyen ivoirien

guy_tressia@yahoo.fr

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24 novembre 2010 3 24 /11 /novembre /2010 18:07

 

Mme Botti Rosalie,  présidente de la Coopérative des commerçantes du vivrier de Cocody (Cocovico) vient d’une tournée européenne. Et de bonnes nouvelles sont annoncées pour le développement du secteur du vivrier en Côte d’Ivoire.

Partie d’Abidjan, le 10 octobre dernier, sur invitation de OIKO Crédit (dont le siège est en Hollande et représenté presque dans toute l’Europe et en Afrique), Mme Botti Rosalie (présidente de la Cocovico) est revenue de son périple européen, le 28 du même mois. Pensant son séjour, elle a eu des séances de travail avec des bailleurs de fonds partenaires de OIKO Crédit, animé des conférences dans des universités et accordé des interviews radio (RFI et radios locales) pour la promotion du vivrier ivoirien dans 6 pays (France, Hollande, Autriche, Allemagne, Suisse et Suède). "J’ai expliqué le fonctionnement général du secteur du vivrier ivoirien et de celui Cocovico en particulier. Et puis, puisque c’est OIKO Crédit qui a financé la construction du marché de vivriers de Cocody à Angré, Tranche 8 (coût : 1,5 milliard), je leur ai dit l’évolution qualitative que ce marché moderne a apporté dans nos vies. Avec 3 conférences dans 3 universités, j’ai démontré que le secteur du vivrier ivoirien était porteur et donc devrait bénéficier de soutien financier", nous a-t-elle confié. La présidente de Cocovico et présidente en exercice du ROESAO (Réseau des opérateurs économiques du secteur agricole de l’Afrique de l’ouest) s’est dite satisfaite de son séjour européen. Car, selon elle : "Toutes nos attentes ont été comblées. Les projets que nous leur avons présentés ont presque tous été acceptés. Et les partenaires de OIKO Crédit ont promis nous soutenir jusqu’au bout dans notre lutte pour le développement du secteur du vivrier ivoirien". Pour les premières retombées des partenariats signés, Mme Botti nous a annoncé que des camions pour le transport et des chambres pour la conservation des produits sont en route pour Abidjan. Ayant été séduits, des étudiants ont choisi de venir faire leur stage en Côte d’Ivoire à Cocovico. Mme Botti Rosalie mettra le cap sur l’Angleterre et l’Australie en décembre prochain sur invitation de ces deux autres pays européens.

Botti-Rosalie-en-europe.jpg

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17 novembre 2010 3 17 /11 /novembre /2010 14:31

Mere-de-Gbagbo-Laurent.jpg

La mère de M. Laurent Gbagbo, abassourdie, après qu'une tornade ait déchoiffé sa maison à Gnaliépa où elle vit. Sans commentaire.

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Gagnoa n'est pas content de Gbagbo. Et celui-ci s'en moque éperdument. "Si vous n'êtes pas contents de moi, ne me votez pas", a dit, récemment, Gbagbo Laurent à ses parents de Gagnoa. Et cela n'est pas tombé dans des oreilles de sourds. Les rangs des déçus du Front populaire ivoirien (FPI) s'allongent.


En effet, depuis que Laurent Gbagbo est au pouvoir, la ville de Gagnoa n'a pas bénéficié des fruits du succès du FPI. Et pourtant, cette ville a souffert le martyre pour que son "fils" gouverne la Côte d'Ivoire. Malheureusement, les habitants de la cité du Fromager n'ont que leurs yeux pour constater et leur coeur meurtri par l'ingratitude de leur "frère" devenu Président de la République. "Qu'avons-nous fait pour subir le mépris de Gbagbo ?", se demande un cadre du Canton Niabré (Propriétaire terrien de la ville avec 20 villages communaux). "Pourquoi ne veut-il pas que Gagnoa se développe comme les autres départements ? Il distribue les départements ailleurs sans penser à nous. Alors que Gagnoa, Guibéroua et Ouragahio pouvaient être érigées en trois départements pour bénéficier des bienfaits de la décentralisation. Ailleurs des départements n'ont que 12 villages. Le département de Gagnoa avec Guibéroua et Ouragahio comme sous-préfectures mises ensemble comptent plus de 163 villages et plus de 140.566 habitants", s'est indigné un haut cadre de la ville, après un séminaire organisé par la Fédération des mutuelles de développement du canton Niabré (FEMUDEN) dans ladite ville. Les ressortissants de Ouragahio avaient également après leur séminaire, demandé l'érection de leur ville en département. Mais Gbagbo est resté sourd à leurs cris de détresse. "Mais diantre ! Pourquoi Gbagbo feint-il d'ignorer les problèmes de Gagnoa pour lesquels il se battait, hier ? Pourquoi après dix ans au pouvoir, Gagnoa demeure encore une ville fantôme avec ses rues dégradées et pleines d'odeurs que le Président Gbagbo Laurent traverse les yeux fermés et le nez bouché pour se rendre dans son village natal à Mama ?", s'est aussi interrogé, le coeur meurtri, un autre fils (Jean Yves Zrissagnom) de la ville, dans les colonnes d'un confrère. Pour ce dernier, si Gbagbo ne fait rien pour améliorer les conditions de vie de sa propre mère qui vit à Gnaliépa comme si son fils n'était pas le N°1 ivoirien, c'est que Gbagbo ne fera rien pour personne, encore moins développer Gagnoa. "Le tronçon de route de moins de 500m qui sépare la grande route de Gnaliépa, sur lequel il passe tous les jours pour aller voir sa génitrice, n'est pas bitumé et ne le sera jamais. Ne parlons pas de la reconstruction de la maison de son père adoptif où réside présentement sa maman (…) Gagnoa a perdu l'illusion de sa renaissance", a-t-il écrit. Il est allé plus loin pour dire que Gbagbo vient de limoger le seul ministre de Gagnoa qui était au gouvernement, Sébastien Dano Djédjé. Le chapelet des griefs contre Gbagbo est infini. Les habitants de Gagnoa en ont gros sur le coeur. Et plus particulièrement le canton Niabré qui ne se reconnait plus en Gbagbo Laurent. Des manifestations pour crier leur colère et leur indignation se préparent sous le Fromager. "Puisqu'il nous a dit de ne pas le voter si nous ne sommes pas content de lui, on l'attend le jour venu. Mais déjà, qu'il sache que nous allons manifester dès que nous apprendrons qu'il va passer par Gagnoa pour aller à Mama", confie un jeune déçu du FPI. En tout cas, entre Laurent Gbagbo et ses parents de Gagnoa, ce n'est plus la même ferveur militante des années 1990. Un grand divorce s'annonce.

Par GUY TRESSIA

Publié, le 6 avril 2010 dans "Le Mandat"

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12 novembre 2010 5 12 /11 /novembre /2010 16:01
Pauvre Mamadou
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Il plait à certaines personnes de faire circuler certains articles que j'avais écrits il y a de cela des années, sur M. Ouattara et son parti. Je les assume totalement. je m'étais déjà expliqué sur ces positions que j'avais à cette époque dans des articles et dans deux de mes livres. je vous propose à nouveau ce que j'avais écrit.

Mamadou Koulibaly, vice-président du FPI et président de notre Assemblée nationale fait circuler en ce moment, sur internet et dans certains journaux, des articles que j’avais écrits il y a une quinzaine d’années. Il me reproche d’avoir soutenu une idéologie qui a amené la guerre en Côte d’Ivoire, et de me renier aujourd’hui. Tout en le remerciant de contribuer à la diffusion de mes pensées, je trouve cependant dommage qu’il n’ait pas inclus dans ces textes deux de mes écrits que je trouve assez intéressants. Le premier, intitulé « la passion et la raison », avait été publié dans Fraternité Matin du 12 août 2004, et se trouve à la page 219 de mon livre « Nègreries », qu’il cite abondamment d’ailleurs. J’écrivais ceci dans ce texte : « Pendant des années, ceux qui soutenaient M. Bédié avaient tenté de démontrer que M. Ouattara n’était pas Ivoirien, mais Burkinabé. Nous étions de ceux-là. Les personnes lucides nous expliquaient que M. Bédié n’avait pas besoin de passer par cet artifice pour battre M. Ouattara, mais c’était parler à des murs. Nous étions emportés par notre passion. » Il y en a un autre que j’ai intitulé « adresse aux militants du FPI » que j’ai publié dans Le Nouveau Réveil du 1er octobre 2007, et que j’ai repris dans mon dernier livre, « Ngo n’di ou palabres », publié par les Editions du Nouveau Réveil, à la page 49. J’y écrivais ceci : « Je sais camarade, qu’il n’est pas facile de reconnaître qu’on s’est trompé. Mais le reconnaître n’est pas se renier. Moi-même, au temps où Bédié était au pouvoir, où je croyais qu’il était la seconde chance du pays, j’écrivais pire que pendre sur le RDR, son président, et tous ceux qui se réclamaient d’eux. Je me suis senti mieux le jour où j’ai reconnu que je me trompais et que je défendais une cause indéfendable qui conduisait mon pays dans le mur. »  Mamadou Koulibaly dit que j’ai soutenu l’ivoirité, que j’ai traité M. Ouattara d’étranger ? Oui, je l’ai fait. Donc quoi ? Il est quand même drôle, ce Mamadou Koulibaly. C’est lui écrivait le 4 août 2007, ces lignes dans Fraternité Matin : « A l’époque de l’opposition, les Refondateurs n’acceptaient pas les atteintes à l’éthique de la démocratie et de la société ouverte. Aujourd’hui, avec la Rebfondation, nous gardons un silence coupable sur les violences faites à l’éthique, quand nous n’applaudissons les hauts faits de ces nouveaux « grilleurs d’arachides ». A l’époque, nous envisagions de conduire les faussaires et autres criminels devant les tribunaux ; aujourd’hui, nous leur dressons la table et nous leur passons le menu pour qu’ils viennent faire ce à quoi nous nous sommes laissés aller : manger. » Mamadou, lorsque l’on dresse un tel bilan de l’action d’un parti, qu’est-ce qu’on y fait encore, si l’on n’est pas lâche ? Il n’y a pas très longtemps, le même Mamadou Koulibaly avait dit à un meeting à Koumassi : « A l’indépendance, Houphouët a identifié le problème. Il a proposé la double nationalité. Les députés d’ici ont refusé et Houphouët n’a rien dit. Il a laissé la situation comme cela. Ce problème nous a rattrapés aujourd’hui. Va-t-on laisser cette situation perdurer et la léguer à nos enfants ? Et dans dix ans, ils vont continuer les palabres. Est-ce que pour construire ce pays, il n’est pas bon qu’on s’asseye et qu’on dise que si Mamadou est à Béoumi, sa maison, sa femme et ses enfants sont à Béoumi, peut-être même qu’il a épousé une femme de là-bas, on ne peut pas le chasser, on ne peut pas le tuer, est-ce que ce n’est pas mieux qu’on dise que comme son nom est sur la liste et qu’il veut voter, il n’a qu’à prendre ? ... C’est important d’aller aux élections, mais la coexistence pacifique entre les populations est également importante. Dans ce débat, celui-là est ivoirien et l’autre ne l’est pas, on ne s’en sortira pas…Si j’ai un conseil à donner, c’est de vous demander d’amener nos hommes politiques à résoudre ce problème au mieux des intérêts du peuple de Côte d’Ivoire. Si on veut résoudre ce problème par des tactiques politiciennes, par des jeux d’intérêt, on risque de proposer des solutions qui ne seront pas des solutions optimales. Cela va résoudre des problèmes immédiats, tout de suite, mais à la longue, ça va nous conduire à la guerre. Comme on a choisi rapidement la solution en 2000, cela  nous a envoyé la guerre. » Mais, quel est donc le parti qui cherche, par des tactiques politiciennes, à exclure des milliers de personnes des listes électorales et de la nationalité ivoirienne ? Quel est le parti qui parle de désinfecter les listes électorales ? C’est le parti dont Mamadou Koulibaly est le vice-président. Et, à votre avis, qui, d’entre les Kipré, Konan ou Koulibaly risque le plus de se voir contester la nationalité ivoirienne par le parti de Mamadou Koulibaly ? C’est bien sûr Koulibaly, et surtout les Koulibaly qui, comme Mamadou, sont soupçonnés de venir d’un nord encore plus lointain que le nord de la Côte d’Ivoire. Alors, pourquoi Mamadou Koulibaly continue-t-il de militer dans un tel parti qui l’exclut, lui ? Masochisme ? Manque de courage ? Schizophrénie ? Entre celui qui dit « j’ai pris une mauvaise voie, je rebrousse chemin », et celui qui dit « je sais que je suis sur une mauvaise voie, mais j’y reste », lequel est à blâmer ? « L’erreur est humaine, mais le propre de l’homme est de savoir la reconnaître. Et persévérer dans l’erreur est diabolique », dit-on. Koulibaly sait que son parti est en train de nous conduire vers la guerre. Et c’est celui qui dénonce ce parti qu’il blâme. Pauvre Mamadou ! Moi, j’ai tiré les leçons de l’histoire récente de mon pays. Celui qui ne tire pas de leçon de son histoire se condamne à la revivre. Et le FPI de Mamadou Koulibaly est en train de nous condamner à revivre la guerre.

Mamadou, je comprends ta tragédie. Tu avais probablement espéré que le FPI changerait positivement la Côte d’Ivoire. Et tu vois qu’il fait pire que ceux qui étaient là auparavant. Tu avais sans doute espéré que ton parti réparerait les erreurs passées. Et il ne fait que les empirer. Ton parti est xénophobe, tribaliste, corrompu, violent, incompétent à résoudre les problèmes des Ivoiriens. Tu le sais, Mamadou. Tu le dis partout. Tu sais aussi que dans ton parti, tu es traité d’étranger. Et tu sais très bien que les propos que tu as tenus à Koumassi ont aggravé ton cas au sein de ton parti où tu es considéré comme un pestiféré. Tu n’es pas aimé dans ton parti. Ton parti qui distille aujourd’hui les idées les plus vénéneuses et les plus dangereuses pour la cohésion sociale. Tu n’as pas froid dans le dos lorsque tu entends ton parti parler de désinfecter les listes électorales ? Ça ne te fait pas penser au Rwanda ? Mamadou, prends ton courage à deux mains. Quitte le FPI. Ta place n’y est pas. Prends ta liberté pour être en conformité avec ta conscience. Ce n’est pas difficile. Je l’ai fait et j’en suis heureux. Je suis libre. Le PDCI qui pourchassait M. Ouattara s’est réconcilié avec lui. Bédié et Ouattara sont les meilleurs amis aujourd’hui. Et la Côte d’Ivoire s’en porte mieux. Réconcilie-toi avec toi-même et tu te sentiras mieux. Rejoins-nous. Rejoins ceux qui se battent pour que les hommes comme toi aient leur place entière dans ce pays qui est aussi le leur. Tant que tu resteras dans cette situation schizophrénique, tu te feras du mal inutilement. Tu es rejeté par ton milieu naturel, celui de ceux qui rêvent d’une Côte d’Ivoire fraternelle, et tu es rejeté par ton milieu d’emprunt, le FPI tribaliste et xénophobe. Libère-toi, Mamadou ! Libère-toi. Tu es un garçon intelligent qui peut apporter beaucoup de chose à ce pays. Mais tant que tu resteras au FPI, tu ne te retrouveras jamais, et demain, tu seras tenu comptable de la destruction de ton pays. Très amicalement.

Venance Konan email : venancekonan@yahoo.fr

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11 novembre 2010 4 11 /11 /novembre /2010 16:55
Leçon de l’histoire
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image l'un est de père kényan et dirige les Etats Unis, l''autre est de père hongrois et de mère grèque et dirige la France

 

Connaissez-vous Ouezzin Coulibaly ? Nos enfants et nos jeunes frères et sœurs certainement pas. Il est né vers 1909 à Pouy, dans l’actuel Burkina Faso. Il a fait ses études primaires et secondaires à Ouagadougou, puis à William Ponty. Il en est sorti instituteur et a enseigné à Ouagadougou, Bobo Dioulasso et Banfora, toujours dans l’actuel Burkina Faso. Puis il s’est lancé dans la politique et s’est présenté en 1945 à l’élection à l’Assemblée constituante. Il avait face à lui Félix Houphouët-Boigny. A la demande du Moro Naba, empereur des Mossi, il a retiré sa candidature pour permettre à Houphouët-Boigny d’être élu. Et ce dernier a été élu, principalement avec les voix du nord. En 1946, Ouezzin Coulibaly est devenu député de la Côte d’Ivoire avec 125 752 suffrages sur 125 752 exprimés. En 1953, après le décès de Victor Biaka Boda, il a été élu sénateur de la Côte d’Ivoire. Election confirmée en 1955. En 1957, il devient vice-président du conseil de gouvernement de la Haute Volta, puis meurt en 1958, peu de temps avant l’indépendance de nos pays. Il avait consacré sa vie à servir à la fois la Côte d’Ivoire et la Haute Volta d’alors. La jeunesse du RDA de l’époque avait écrit ces mots en guise de condoléances : « Tu es mort pour l’Afrique, nous jurons de vivre pour elle jusqu’à la mort. »

Telle est succinctement résumée, la vie de cet homme que vous pouvez lire dans tous les livres d’histoire, dans ses propres livres, dans ses biographies ou celles d’Houphouët-Boigny, ou tout simplement sur internet.

Quelle leçon tirer de son histoire ? Hier, le fils du nord s’était désisté au profit du fils du sud, pour le triomphe de leurs idéaux communs. Aujourd’hui, l’histoire qui aime parfois faire des clins d’œil, nous met face à face un fils du nord et un autre du sud. C’est le sud qui est aujourd’hui appelé à soutenir le fils du nord, pour le triomphe des idéaux communs. Henri Konan Bédié, qui a la grandeur des hommes qui savent entrer dans l’histoire, même après une défaite, comme Churchill, a appelé les fils du sud à soutenir celui du nord. Vont-ils rester sourd à cet appel, et ne pas payer la dette qu’Houphouët-Boigny, le père tutélaire dont tout le monde, même ses ennemi d’hier, se réclament aujourd’hui, doit à ce nord ? Aujourd’hui nous sommes face à notre histoire et à notre avenir. Hier, le natif de Pouy en Haute Volta fut député, puis sénateur de la Côte d’Ivoire. Et aujourd’hui, en 2010, nous allons refuser au fils du nord nos suffrages sous le prétexte rétrograde qu’il ne serait pas notre frère ? Hier, nous avons voulu exclure ce fils du nord de notre famille. L’histoire nous a châtiés en nous envoyant les refondateurs. Elle nous donne aujourd’hui l’occasion de nous racheter. Allons-nous laisser passer cette occasion unique ? L’histoire nous regarde. L’avenir de nos enfants aussi. Nous connaissons notre présent. Il est hideux, à l’image des ces déchets qui encombrent nos rues et intoxiquent nos populations, de ces rues et routes défoncées, boueuses et impraticables à la moindre ondée, de cette jeunesse nourrie à la haine et à l’intolérance. Nous avons le choix entre sortir de ce présent  et y rester pour le léguer à nos enfants.

Un de mes amis qui vit au Kenya m’a appelé hier matin. J’étais passé rapidement dans cette ville il y a quelques mois. J’avais vu une ville propre, hérissée de gratte-ciels aux côtés desquels nos immeubles délabrés du Plateau donnent envie, soit de pleurer, soit de rire. Je me souviens avoir vu à l’aéroport de Nairobi qui fait au moins dix fois la taille du nôtre, une vingtaine d’avions de Kenya Airways. Je crois qu’Air Ivoire n’en a que deux ou trois. Mon ami m’a expliqué que ce que j’avais vu n’était qu’un échantillon de ce qu’est le Kenya, un pays qui, il y a une trentaine d’années, avait pour modèle la Côte d’Ivoire. Les dernières élections présidentielles se sont terminées dans le sang. Mais les Kenyans ont mis de côté leurs rancœurs, se sont réconciliés, et ont doté leur pays d’une nouvelle constitution qui les met désormais à l’abri de telles mésaventures. Et le pays repart. Nos jeunes frères, ainsi que tous ceux qu’on intoxique dans les Agoras et autres « parlements », eux qui n’ont pas beaucoup voyagé et ne se cultivent que dans les maquis ou dans les temples, ne voient pas que leur pays qui était le premier de la classe, est en train d’en devenir le dernier. Je comprends qu’ils ne réalisent pas qu’il y a mieux que ce présent blafard que les refondateurs leur offrent. Je comprends qu’on les a tellement appauvris, aussi bien sur le plan matériel qu’intellectuel, qu’ils sont devenus très fragiles devant les discours qui flattent leurs sentiments les plus primaires, et devant le moindre billet de banque. C’est à nous, adultes à l’esprit ouvert, de leur faire comprendre qu’ils peuvent sortir de ce présent nauséabond, de cette pauvreté. C’est à nous, adultes de notre époque, de les faire sortir de leurs villages qu’ils ont transportés en ville ou même en Europe, pour leur montrer le monde réel, le monde où ce que l’on recherche chez un candidat à la présidence ou à n’import quel poste, ce n’est ni son ethnie, ni sa couleur de peau, mais sa compétence. Expliquons leur que jusqu’à nos indépendances, il était interdit aux Etats-Unis aux Blancs et aux Noirs de s’asseoir sur le même banc, de manger dans les mêmes restaurants, et que les Noirs n’avaient même pas le droit de vote. Aujourd’hui, cette même Amérique a élu à sa tête un Américain dont le père est Kényan, parce qu’il leur a paru plus compétent que l’autre candidat, qui était Blanc. Expliquons-leur que dans un pays qui veut avancer, lorsqu’un pouvoir échoue aussi lamentablement comme ont échoué nos refondateurs, on se donne tout simplement de nouveaux dirigeants. Si Obama échoue aux Etats-Unis, il sera remercié. Si Ouattara est élu et qu’il échoue en Côte d’Ivoire, il sera remercié de la même façon, dans les urnes. Faisons ce travail de pédagogie aussi en direction de leurs élites qui, malgré leurs diplômes, malgré leurs voyages autour du monde, en sont encore dans leurs têtes à l’ère où l’on communiquait par le tam-tam et où le ressortissant du village voisin était un étranger. Expliquons-leur que le monde a changé plus vite qu’ils ne le réalisent, que nos enfants sont les frères des enfants du monde entier avec qui ils échangent sur internet dans les cybercafés, que nos enfants regardent les chaînes de télévision du monde entier.  Aidons les à enlever les ornières tribales avec lesquelles ils avancent dans la vie, avec lesquelles ils voyagent, sans rien voir autour d’eux, sans rien retenir, sans tirer aucune leçon, ni de l’histoire des autres, ni de leur propre histoire que certains d’entre eux ont enseignée ou continuent d’enseigner.

Venance konan

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7 novembre 2010 7 07 /11 /novembre /2010 16:28
André Silver Konan. Journaliste ivoirien, grand reporter, prix spécial Norbert Zongo du journalisme d’investigation
"Le principal enjeu de ces élections, c’est la paix"
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La Côte d’Ivoire devrait connaître son président en principe fin novembre lors d’un second tour potentiellement explosif entre le sortant Laurent Gbagbo et l’ex-Premier ministre Alassane Ouattara.

-Pourquoi cette élection, qui a été reportée six fois depuis 2005, a-t-elle lieu maintenant?

Il y a plusieurs raisons. J’en retiendrai deux. La première est liée au fait que les principaux protagonistes réunis au sein de l’exécutif, à savoir l’ex-rébellion des Forces nouvelles qui contrôle la Primature et le camp présidentiel, ont entendu les cris assourdissants du peuple. La seconde raison et sans doute la plus importante, c’est que le président sortant s’est convaincu qu’il pouvait dès lors gagner l’élection présidentielle, après la publication de plusieurs sondages qui le donnaient gagnant.

-Ces élections ont été qualifiées d’historiques. Quel est au fond l’enjeu de ce scrutin ?

Cette élection présidentielle est historique pour la simple raison que depuis le retour au multipartisme, il y a deux décennies, c’est la première fois qu’une compétition est autant ouverte que transparente. Pour la première fois dans l’histoire du pays, qui a célébré son cinquantenaire en août dernier, les principaux leaders politiques qui le désiraient, ont été admis à être candidats. En définitive, le principal enjeu, c’est la paix. Une paix après laquelle les Ivoiriens courent depuis 11 ans, après qu’un coup d’Etat est venu faire tomber le pays dans le giron des pays politiquement instables, en décembre 1999.

-Y a-t-il une possibilité d’un réel changement suite à ses élections sachant que les candidats ont été acteurs dans la crise qu’a connue le pays ?

Une chose est certaine, l’élection va sonner la fin de la crise armée. Cependant j’ai bien peur que la crise politique demeure. Pour comprendre cela, il faut analyser les deux cas de figure qui se présentent. Si M. Gbagbo est réélu, son pouvoir désormais légitimé, après une élection qu’il avait lui-même qualifiée de «calamiteuse», pourrait être trop fort. Dès lors, il faut craindre certains dérapages qu’un contre-pouvoir suffisamment faible ne pourra ni vigoureusement dénoncer ni efficacement combattre. De l’autre côté, l’élection de M. Ouattara, le challenger du président sortant, dont le nom est associé à la rébellion, par les supporters du camp présidentiel, va réveiller les rancœurs de tous ceux qui estiment que c’est par lui que le malheur est arrivé. Toutefois, cette analyse peut se révéler totalement déphasée, tant le peuple ivoirien peut se montrer surprenant, en atteste le calme et la non-violence lors du scrutin de dimanche, ce qui a déjoué toutes les appréhensions.

-La diplomatie française observe de très près ce qui se passe lors de ces élections, quel rôle a-t-elle pu y
jouer ?

La diplomatie française a joué un rôle important, autant que la communauté internationale présente en Côte d’Ivoire à travers l’Opération des Nations-Unies en Côte d’Ivoire (Onuci). Quelques jours avant le scrutin, le secrétaire général de l’Elysée, M. Guéant, était à Abidjan, où il a rencontré les principaux acteurs politiques.

-On souligne un taux de participation record, des irrégularités mineures et un calme relatif, selon le Conseil de sécurité de l’ONU, qu’en est-il des accusations de Bédié qui dénonce de graves dysfonctionnements et une fraude dont il a été victime ?

Je voudrais bien croire que le PDCI a été frustré de sa victoire, mais ma position est celle que j’ai fait savoir à des proches du candidat Bédié : où sont les preuves ?

-Craint-on des violences au deuxième tour qui opposera les deux ennemis Gbagbo et Ouattara le 28 novembre prochain ?

Messieurs Gbagbo et Ouattara ne sont pas des ennemis. Ils sont des adversaires. Ils ont déjà montré qu’ils pouvaient travailler ensemble et en toute intelligence, entre 1994 et 1999, au sein du Front républicain, qui réunissait plusieurs partis de l’opposition d’alors. Cependant, j’admets que les risques de confrontation entre les supporters des deux hommes est grand. J’espère que la sagesse va habiter chaque Ivoirien au moment du scrutin.

-La presse ivoirienne a fait état d’un scénario à la sénégalaise qui se dessine, à savoir la création d’une alliance avec Ouattara qui pourrait finalement remporter le deuxième tour. Ce scénario est-il privilégié ?

Je suppose que vous parlez d’une alliance entre M. Bédié, le grand perdant du premier tour, et M. Ouattara. Les deux hommes sont déjà unis par une alliance qu’ils ont signée au sein du Rassemblement des Houphouétistes pour la démocratie et la paix (RHDP, coalition de quatre partis d’opposition). Théoriquement, M. Ouattara devrait être élu avec cet accord qui lui assure 60% des voix du premier tour. Cependant, il faut rester mesuré, car le report des voix pourrait, dans la pratique, ne pas être systématique. Il reste que la politique étant le domaine du tout illogique, il y a de fortes chances qu’on assiste à des ralliements spectaculaires.              

Mehdia Belkadi
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15 octobre 2010 5 15 /10 /octobre /2010 20:04

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Chers Secrétaires généraux de section,

La restructuration de notre parti, entreprise sur une grande échelle à partir de 1996, s'est poursuivie, après le dernier Congrès d'avril 2002 et donne aujourd'hui deux mille huit cents (2 800)secrétaires généraux de section, repartis entre cent quarante sept (147) délégations départementales et communales.

Si le temps ne m'a pas toujours permis de vous recevoir en tant que groupe, comme je le faisais quand vous étiez en nombre plus restreint, vous avez toujours été Intimement associes a toutes mes tournées au cours desquelles j'ai pu m'entretenir avec vous, délégation par délégation.

Je m'adresse spécialement à vous, ce jour, à la veille de cet évènement. particulier qui constitue, en fin de compte, l'objectif final du travail politique entrepris jusqu'ici.

Un parti politique se crée en effet en vue de conquérir et d'exercer le pouvoir d'Etat .Le vote est cet acte essentiel qui permet de désigner les futurs responsables politiques et dans le cas qui concerne l'actualité, le vote prévu pour le 31 octobre 2010, va permettre de désigner celui qui aura, pour les prochaines années, à gouverner la Côte d'Ivoire.

Dans notre formation politique, le PDCI-RDA, le Secrétaire général de section est celui qui est en contact permanent avec la base. C'est le socle de notre parti car il transmet les messages du sommet à la base et de la base au sommet. Il est celui- là même qui est à l'écoute de nos militants et qui transmet leurs faits et gestes à son délégué pour les relayer au sommet, c'est-à-dire à la direction et au Président du Parti. Votre rôle est donc important et capital.

Chers Secrétaires généraux de section,

Voici venu, à présent, le moment tant attendu.

Partez en rangs serrés, restez unis, car l'union fait la force. j'ai toujours dit que personne n'a jamais gagné une élection tout seul: c'est un travail d'équipe.

Vous êtes les soldats d'une armée pacifique, courageuse et intrépide au service de votre parti.

Allez dans vos sections, dans vos bases; faites le porte-à-porte corn me je vous l'a i recommandé.

Pour ce qui concerne les arguments de campagne, vous ne devriez pas avoir de difficultés majeures, car le bilan catastrophique et chaotique de la refondation vous facilite grandement la tâche.

Ce n'est certainement pas avec la violence, le mensonge, les tueries, la gabegie, le pillage des ressources, la mauvaise gouvernance, les violations des droits de l'homme, l'impunité, les déchets toxiques, etc. que le FPI et son mentor gagneront les élections. Le peuple n'est pas dupe et l'argent du contribuable, distribué à tour de bras, ne peut faire oublier la souffrance des Ivoiriens!

Prenez donc vos responsabilités et faites en sorte que tous vos militants et les sympathisants de notre parti, vivant dans vos sections, se rendent tous comme un seul homme à leurs bureaux de vote, le 31 octobre 2010, afin d'accomplir leur devoir civique.

Tout citoyen libre d'un pays a le droit de voter et de choisir celui qui doit le gouverner; personne, je dis bien personne, ne doit vous empêcher d'exercer ce droit.

vous devez tout mettre en œuvre pour que le

candidat que vous avez choisi, le Président Henri Konan Bédié, sorte vainqueûr de cette compétition électorale pour la simple et unique raison qu'il est et demeure, le candidat dont la Côte d'Ivoire a besoin, pour sortir notre pays de l'obscurité dans laquelle l'ont plongée le pouvoir totalitaire et cupide des refondateurs.

Je compte sur vous.

Aimé Henri Konan Bédié

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6 septembre 2010 1 06 /09 /septembre /2010 17:47

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Après la radiation de près de 1300 personnes à Divo, la situation est calme dans la cité du Djiboua. Les militants observent le calme demandé par le coordonnateur Rolland Komenan Zakpa. Le secrétaire permanent de la délégation PDCI de Divo 1, Kédi Zabé Félix, que nous avons rencontré se dit assuré que le PDCI gagnera les élections générales. "Ce ne sont pas des radiations floues qui nous feront perdre les élections. Ces radiations se sont faites dans des conditions floues. On ne sait pas exactement le nombre de personnes radiées et les raisons. Les gens avancent des chiffres sans en avoir les preuves. En ce qui nous concerne, nous sommes sereins. Car nous avons interpellé le ministre Zakpa Komenan Rolland qui est le coordonnateur du RHDP à Divo, pour régler cette affaire dans la sincérité et la vérité. Cependant, nous avons adressé une motion de protestation au Préfet", nous a-t-il confié. Les radions sont d’autant plus déraisonnables quand on voit par exemple des personnes qui ont régulièrement voté depuis 1980 et que le FPI demande à radier. "Nous attendons la décision finale de la CEI", a affirmé Kédi Félix. Il a cependant rassuré que "le PDCI-RDA gagnera les élections. Nous avons 30 sections et 254 comités de base qui travaillent actuellement, en plus des structures comme la JPDCI et l’UFPDCI. Nous sommes présents dans tous les hameaux de Divo. Nos adversaires ne sont même pas représentés dans certains villages et gros campements. C’est cela qui leur fait peur". Abordant l’installation de la CRS3 qui a eu pour mission de mater la population, Kédi Félix sera très clair : "Je pense qu’un vrai Ivoirien ne peut pas mater un autre Ivoirien. Si cela devait arriver pour des raisons politiciennes, alors nous allons nous mater. Qu’il sache que personne n’a le monopole de la violence. Qu’il sache également que personne ne volera la victoire du PDCI à Divo, si c’est pour cela qu’on nous a envoyé la CRS 3. Nous demandons seulement que les élections soient sécurisées et on verra qui est vraiment majoritaire ici à Divo".

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31 août 2010 2 31 /08 /août /2010 17:18

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31 août 2010 2 31 /08 /août /2010 17:06

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Professeur, comment va le Pdci à Divo ?

Vous savez, la politique c’est le terrain. C’est l’occupation du terrain dans ses coins et ses recoins. C’est donc la maîtrise du terrain qui fait la politique. De ce point de vue, le Pdci se porte bien. Nos sections sont au travail dans la rigueur mais aussi dans la vérité. Nos comités de base que nous avons renouvellé travaillent effectivement sur le terrain. Et je voudrais rendre hommage à mon secrétaire permanent, Félix qui gère la délégation au quotidien. Pour l’heure nous tournons sans camera puisque nous privilégions le corps à corps.

 

Vous avez reçu la feuille de route pour la campagne du président Bédié et la date de la présidentielle est fixée au 31 octobre prochain. Quelle analyse en faite vous ?

Bien sûr, c’est la feuille de route telle qu’elle a été élaborée par les Instances du parti sous la supervision du Secrétaire général, le professeur Alphonse Djédjé Mady et sous l’autorité du président du parti qui est donc notre candidat. C’est cette feuille de route que nous appliquons sur le terrain. Mais je voudrais dire ici qu’un accent particulier est mis sur la formation. Et c’est ce que nous faisons en passant dans les campements et dans les endroits les plus réculés pour permettre à nos militants de bien voter. Parce qu’un parti politique peut faire une très bonne campagne et une bonne représentativité sur le terrain, mais si les militants ne savent pas voter c’est peine perdue. L’exemple qu’on cite, c’est celui du LPP du Ghana qui vient de perdre les élections avec 10000 voix. Alors que le même LPP est créditée de 100 000 bulletins nuls. Autrement dit, si les militants avaient su voter, le LPP serait passé. Alors, c’est ce travail que nous avons entrepris et que nous allons approfondir à la faveur de la formation que nous venons de recevoir à Gagnoa (le 14 août). Nous allons appliquer toutes les stratégies qui ont été définies. Mais nous allons privilégier le corps à corps, en travaillant en relation très étroite avec les présidents des comités de base.   Parce que si chaque comité de base fonctionne correctement sous l’autorité de son président et si le président gère bien les membres de son comité, nous avons 22.500 comités de base, alors il n’y aura pas de problème. Nous ne devons pas seulement travailler à Abidjan.

 

Pensez-vous que la date du 31 octobre sera tenue ?

Je voudrais passer un peu sur les détails. Mais rappeller le détail qui peut être important. La Commission électorale indépendante nationale nous a dit que les élections auront lieu en octobre. Sans fixer de date précise. Le Conseil des ministres a été beaucoup plus précis en nous disant que les élections auront lieu le 31 octobre 2010. Mais, le président de la République, Laurent Gbagbo, lui-même, a déclaré que les élections auront lieu avant la fin de l’année. Et là, nous sommes un peu perplexes. Ceci dit, nous maintenons donc la date du 31 octobre. En ce qui nous concerne, nous mettrons tout en œuvre pour que cette date soit respectée. Nous serons sur le terrain, et nous ferons en sorte que ces élections se tiennent dans l’apaisement gnéral, dans la transparence, pour que la Côte d’Ivoire sorte de cette situation difficile pour tout le monde.

 

Cependant, on parle d’une certaine crise entre les délégués à Divo. Qu’ en est-il exactement ?

Vous savez, le président Félix Houphouët-Boigny nous l’a enseigné, les problèmes les plus difficiles, ce sont les problèmes de personnes. Mais, je pense que par rapport au parti, nous devons tout mettre en œuvre pour rechercher autant que faire se peut, l’entente. C’est ce que nous, nous faisons. Nous essayons de calmer la situation en allant vers les uns et les autres en leur disant qu’il faut aller à l’essentiel. On ne se bat pas au chevet d’une mère malade. Ce qui se passe à Divo se retrouve un peu partout dans les délégations des différents partis politiques. Alors, que chacun fasse un effort de dépassement sur lui-même. En ce qui me concerne, c’est ce que j’applique et je demande à mes militants d’en faire autant. Evitons de nous disperser.

 

En tant que citoyen et ancien ministre, comment jugez-vous la gestion du Fpi ?

C’est une question d’approche et d’école. Il est évident que nous autres, nous avons été initié un peu tôt. Nous avons eu la chance d’avoir autour de nous des responsables politiques et nous nous sommes mis à l’école de ceux-là. C’est depuis 1965 que je milite au Pdci aux côtés de mon oncle Assamoi. Nous avons donc appris le métier sur le tas. Nous avons été 2e rapporteur puis 1er rapporteur des réunions politiques que mon oncle organisait. Et nous sommes devenus 3e, 2e et 1er secrétaire etc. c’est ainsi que nous sommes rentrés dans la politique. Ce que je déplore aujourd’hui, c’est que parmi ceux qui sont arrivés, c’est vrai que les diplômes universitaires sont une chose, mais la politique en est une autre. Certains le disent : la politique est un métier. D’une certaine façon, c’est vrai. Parce qu’un métier s’apprend. Donc la politique s’apprend. Cependant, je dirais que la politique est plus qu’un métier. Parce que la politique, c’est une conviction. Et la politique, c’est une vision. Et faire la politique, c’est se mettre au service des autres. C’est servir les autres. Ce n’est pas asservir les autres. Et pour moi faire la politique, c’est donner, se donner.

 

Donner et se donner, c’est-à-dire ?

Là, il faut éviter de faire de petits calculs. Et quand on donne, il ne faut rien attendre en retour. Si certains reconnaissent vos bienfaits dites allélua. Mais n’attendez pas qu’on vous caresse toujours dans le sens du poil.

 

Vous avez dit que la politique s’apprend. Est-ce que la politique et la gestion d’un Etat s’apparentent ?

Comme je l’ai dit, c’est non seulement un métier, mais aussi une vision. Le métier s’apprend techniquement. Donc un homme politique, en plus d’apprendre le métier doit avoir une vision. Et c’est cette vision qui manque, malheureusement, le plus souvent. En plus, politique et morale doivent aller ensemble. Pour revenir à votre question, ce que je peux reprocher à ceux qui sont au pouvoir, c’est un peu le manque de vision. C’est aussi ce manque d’humilité. C’est vrai qu’on est nanti de diplômes. Mais un non-certifié peut souvent hélas, désagréger un agrégé. Car je dis encore que la politique, c’est la maîtrise du terrain dans ses coins et recoins. Parce que ce non-certifié connaît le terrain. Alors, la connaissance du terrain est fordamentale en politique, la maîtrise de l’environnement et des dossiers des problèmes doivent nous permettre d’avoir une vision dont je parle. Si l’on n’a pas la vision, on fait du pilotage à vue. Et les résultats sont ceux que nous voyons aujourd’hui. On devrait s’y attendre.

 

Voulez-vous faire un parallèle entre l’apprentissage politique et la gestion des affaires de l’Etat de l’actuel président de la République ?

  Sur le plan théorique, le président actuel dit (et ce n’est pas moi qui l’invente), qu’il se bat depuis 30 ans. S’il se bat depuis 30 ans, cela veut dire qu’il sait un certain nombre de choses. Il est là, aujourd’hui, au pouvoir. Il ne se bat plus pour avoir le pouvoir. Ce qu’il lui faut à présent, c’est de le gérer. Une chose est de maîtriser les techniques mais une autre chose est de gérer un Etat. Et gérer un Etat demande un        autre apprentissage. Et là, Gbagbo et son équipe ont manqué de formation pratique pour la gestion des affaires de l’Etat.

 

Comment n’ont-ils pas appris à gérer un Etat ?

C’est ici que le problème se pose. Parce que, effectivement, le Président Laurent Gbagbo n’a pas appris à gérer l’Etat. Pour reprendre une certaine terminologie, il faut être chef de bureau, chef de service, sous-directeur, directeur, directeur central, directeur général, président de Conseil d’administration, ministre ainsi de suite pour arriver au somemt. Alors lorsqu’on admire ce parcours, on se rend compte que le président Laurent Gabgbo n’a pas franchi les étapes comme citées. Il est effectivement devenu président sans avoir été ministre par exemple. Et cela se ressent dans la façon de gérer l’Etat, dans la façon même d’appréhender l’Etat et d’appréhender les problèmes globaux de l’Etat. Ceci dit, il a les connaissances théoriques et il a une vision. Mais une fois à ce niveau, vous avez des collaborateurs pour vous aider dans le travail. Sinon Gbagbo sait, selon sa vision, où il va. Il faut aussi des femmes et des hommes qui soient comme vous. Lorsque vous n’avez pas ces hommes, vous avez des difficultés. Parce qu’à vous seul vous ne pouvez pas tout faire. Mais si les collaborateurs n’ont pas eux aussi appris à gérer les affaires de l’Etat, il est évident que ce sera difficile. Il va saisir les problèmes dans leur globalité, mais le ‘’comment les résoudre’’ va manquer. Je prends un exemple précis. Le chef de l’Etat a dit pendnt sa campagne aux paysans « donnez moi le pouvoir, je vais vous le rendre ». C’est un slogan intéressant. Et qui procède d’une vision qu’il a du monde agricole. Mais lorsque nous observons ce qui se passe sur le terrain, en ce qui concerne la filière café-cacao par exemple, il y a problème. De la même manière, lorsqu’il y avait la crise à l’université, il nous a dit qu’avec ‘’10 milliards je règle tous les problèmes de l’université’’. Aujourd’hui, il est président de la République. Est-ce qu’on peut dire qu’il n’a pas eu 10 milliards ? Il a vu les problèmes de l’université, mais techniquement, il ne peut pas les résoudre. Parce que, il n’y a pas seulement que l’université. Car l’université, ce n’est pas seulement ce que nous voyons. Donc voilà les difficultés auxquelles nous sommes confrontés. Un autre exemple,  si vous observez depuis 10 ans, vous remarquerez qu’il y a une forte proportion d’esneignants. On peut penser  que  les enseignants étant au pouvoir, à commencer par le président lui-même,   tous les problèmes de l’Ecole vont devenir des problèmes faciles à résoudre. Or ce n’est pas le cas. C’est pourquoi je dis qu’il faut avoir une vision et avoir, par la même occasion, les compétences techniques et pratiques pour réaliser la vision.

 

Est-ce à dire que les hommes du présidnet Gbagbo sont incompétents ?

Incompétents ? On peut le dire. Mais je veux dire qu’ils ne sont pas suffisamment armés puisque, eux-mêms sont restés à l’extérieur. Ils ont critiqué. Et comme on le dit : « La critique est aisée, mais l’art est difficile ». Ils sont restés dans l’opposition. Ils ont critiqué. Aujourd’hui, il ne s’agit plus de critiquer, mais de mettre en mouvement ce que vous pensez être juste. Or là, cela dépend du terrain et des hommes. Ils ont pensé que tout était facile. Si le président Laurent Gbagbo avait été ministre de la République par exemple, je ne dis pas que tout aurait été rose, mais je veux dire qu’il y a des erreurs qu’il aurait pu éviter.

 

Voulez-vous dire que si le président Gbagbo avait participé aux différents gouvernements comme son homologue sénégalais Wade, cela lui aurait  servi ?

Effectivement, le président Wade a été plusieurs fois ministre d’Etat, chargé de la planification écologique. Donc, cela veut dire que ça lui donne une vision globale sur les problèmes du pays. Il l’a fait deux fois. Devenu président, je ne dis pas que tous les problèmes sénégalais sont réglés, mais il les appréhende mieux et il sait comment aborder les choses. Et on sent même qu’il sait comment aborder les choses. Et on le sent même dans sa façon de conduire les affaires de lEtat, de conduire les débats, d’échanger avec ses homologues etc. On sent qu’il y a beaucoup de mesure. Parce qu’il connaît un peu le terrain, de l’intérieur. Or de notre côté, on connaît les problèmes, mais de l’extérieur. Je dis donc qu’il faut éviter la démagogie en politique. On ne peut pas résoudre les problèmes avec des ‘’y’a qu’à’’.

 

Alors comment allez-vous procéder pendant la campagne ?

Je voudrais féliciter le DNC du candidat Bédié, le professeur Alphonse Djédjé Mady, Secrétaire général du Pdci. Il a mis à notre disposition des documents. Et ces documents font effectivement le point de tout. Nous avons donc des arguments basés sur du réel. En plus de cela, le Secrétaire général du Fpi, le professeur Miaka Ouréto, a été très clair. Il a dit que la prochaine campagne électorale sera facile à faire. Ce sera le bilan du Pdci contre le bilan du Fpi. Donc poiur moi, je suis heureux. Par exemple, je prendrai le bilan du Pdci en matière d’éducation et celui du Fpi et je comparerai les réalisations et les perspectives de chaque parti, en matière d’infrastructures, en matière agricole etc. On n’a pas besoin de ‘’digba’’ (Ndlr : force physique), pour battre le Fpi aux élections.

 

Monsieur le ministre, nous aimerions savoir votre avis, en tant qu’homme de droit, dans l’affaire Koulibaly-Tagro, où le président de l’Assemblée nationale qui a affirmé des accusations grave et qui finalement a été débouté par la justice ivoirienne ?

C’est vrai que c’est une affaire interne au Fpi. Mais je voudrais quand même faire une observation. Je pense qu’à travers ce cas précis que vous évoquez, le Fpi nous donne là une leçon. Une leçon de démocratie à l’intérieur du parti. Je voudrais le relever parce que ce n’est pas facile. Ce n’est pas facile pour le président Mamadou Koulibaly, le N°3 du Fpi, de dire un certain nombre de choses qu’il a dites et qu’il croit justes. Ceci dit, il faut connaître le président Mamadou Koulibaly lui-même. J’ai dit tout à l’heure que de mon point de vue morale et politique doivent aller ensemble. Et je pense que le président Mamadou Koulibaly est un peu de cette école. Ce qui ne doit pas être moralement acceptable ne doit pas être politiquement acceptable. Ceci dit, qu’est-ce qu’il a noté en ce qui concerne le concours d’entrée à l’école de police ? Il a dit que le ministre Tagro fait entrer les jeunes de sa tribu à l’école de police. Le président de la République a diligenté une enquête pour savoir ce qui se passe. D’après ce que nous avons lu dans les journaux, il y a effectivement 67 jeunes de la tribu du ministre Tagro qui sont entrés à l’école de police. Je ne sais pas s’ils ont passé le concours ou pas. Mais les statistiques nous disent qu’il y a 67 jeunes de sa tribu à l’école de police. Cependant, la question est de savoir combien de tribus existent en Côte d’Ivoire. Si on devait multiplier 67 par le nombre de tribus qu’il y a en Côte d’Ivoire, est-ce qu’ils pourraient tous entrer à l’école de police ? En nombre de personnes, le chiffre 67 n’est-il pas excessif pour sa seule tribu ? Donc, est-ce qu’on peut dire que le président Mamadou Koulibaly a raconté des histores ? Au fond, quand il l’a dit on a pensé qu’il exagérait un peu. Donc la position de Koulibaly est beacuoup plus morale. En plus,  lorsqu’il a appris qu’il y avait des quotataires, il se serait sans doute senti frustré de ne pas avoir de quota parce qu’il serait dioula. Cependant il a été débouté. Mais est-ce que ce qu’il a dit est entièrement faux ? Là se trouve la question.

 

M. le ministre, en tant que délégué Pdci de Divo, quel message avez-vous pour les militants en cette période de précampagne ?

Merci.  Pour moi, il n’y a pas un jour de campagne. C’est à tout moment qu’on fait la campagne. Tous mes déplacements à Divo, presque tous les week-ends, sont des moments de campagne. Je suis sur le terrain. Chez moi dans ma délégation j’ai décentralisé le travail. Je suis en contact quotidien, je dis bien quotidien, avec le secrétaire permanent et les secrétaires de section. Et je suis facilement accessible aux présidents des comités de base. Donc tout le monde est au travail chaque jour. Mais nous ne faisons pas la campagne par des injures parce que nous avons des arguments. On n’a pas besoin d’injures pour faire partir le Fpi du pouvoir.

Interview réalisée par

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